Paris 68
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 [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour !

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Eric Hiendel
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Eric Hiendel


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MessageSujet: [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour !   [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour ! Icon_minitimeLun 12 Jan - 17:33

Des jours passés dans l'obscurité des catacombes sans voir la lumière du jour mettait les nerfs d'Éric à rude épreuve. En effet, dès son recrutement, Aloïs devenu son instructeur lui avait donné pour première mission de se promener. Cela n'a rien de terrible me direz-vous, mais cela dépend tout de ce qu'on entend par se promener. Éric avait pour mission de se familiariser avec son nouveau lieu de vie, et de travail en partie, et devait connaître l'ensemble de la Cour des Miracle sur le bout des doigts avant la fin de son deuxième jour. Une tâche plutôt longue, comme Éric le constata en découvrant l'étendue de cette organisation souterraine, tant au niveau géographique que démographique. Enfin bon, cela restait le plus simple de sa première tâche, et Lyssa ne se plaignait pas de cette distraction après des jours passés dans la cale d'un navire.

La deuxième partie était moins joyeuse. Éric devait explorer une partie des catacombes et en apprendre le plan également, apprendre où se trouvaient les différentes sorties et quel chemin emprunter pour se rendre à tel ou tel endroit de la ville. Au début, il était aidé des instructions d'Aloïs (trop pro pour faire l'erreur de lui dessiner un plan), et d'une torche. L'endroit était franchement morbide, comme on pouvait s'y attendre de la part des catacombes. Ce n'était qu'une suite de tunnels où la mort avait laissé trace de son passage dans chaque coin. A certains endroits, les murs étaient percés de niches où était allongé un squelette tombant en poussière, à d'autre, il était obligé de marcher sur un tapis d'ossements plus récents, et beaucoup plus nombreux. Éclairé de sa torche, Éric accomplissait sa tâche et s'efforçait de mémoriser tout ça, en ronchonnant un peu, mais il valait mieux faire ce travail avec application s'il ne voulait pas que la suite lui coûte la vie.

Car la troisième étape consistait à pouvoir se repérer et se déplacer dans les passages déjà explorés et mémorisés, et de se rendre d'un endroit à un autre de la ville en un temps donné, mais sans lumière, dans le noir complet. C'est cette partie de l'initiation qui le rebuta le plus, et il ne fit qu'à contrecœur. Ce n'est pas qu'il ait particulièrement peur du noir, mais l'ambiance des catacombes n'était déjà pas rassurante en soit alors dans l'obscurité complète, il avait un peu l'impression d'étouffer, ou d'être traqué par quelque chose dissimulé dans l'obscurité. Seule la présence rassurante de Lyssa lui permettait de tenir. Aloïs assurait qu'il était impératif que tout ceci devienne naturel pour lui afin d'être efficace dans son travail. Le chef du secteur des larcins était un instructeur tout sauf compatissant, et même plutôt sadique sur les bords de l'avis d'Éric. Cependant, l'herboriste de rendait bien compte de l'utilité de ces catacombes et suivait son apprentissage sans ronchonner plus que nécessaire. Ce qu'il avait du mal à digérer, c'est que ce gamin à peine sortit de l'adolescence lui donne des ordres sur ce ton supérieur. Éric devait avoir près d'une dizaine d'année de plus que lui et il se faisait traiter comme un larbin sans intérêt, un sous-fifre sans valeur.

Enfin bon, c'était un mal nécessaire, c'est ce qu'il se disait en serrant les dents. il lui fallait bien apprendre ce qu'il avait besoin de savoir. Après tout, il n'était qu'un petit nouveau à la Cour des Miracles, et à Paris même. "Fait-le poing dans la poche mais ne le brandit pas" se répétait-il souvent. "Attend ton heure." Et c'est ce qu'il faisait. Il avait par contre plus de mal à réfréner l'agressivité de Lyssa, plus impulsive que lui, et beaucoup plus rancunière. A chaque remarque acerbe de la part d'Aloïs, Éric se contentait de répliquer le plus ironiquement possible, mais devait empêcher Lyssa de sauter au cou de leur instructeur toutes mandibules dehors. Il la calmait, lui assurait que leur heure viendrait et qu'ils auraient leur revanche, mais qu'ils devaient d'abord prendre à Aloïs tout ce qu'il était possible de leur prendre. Patience, patience, patience.

Pendant près d'une semaine donc, Éric ne fit que marcher, marcher, et marcher encore, dans le noir complet, trébuchant sur des ossements ou des pierres, écartant de son visage d'innombrables toiles d'araignées, respirant une poussière à l'odeur de moisi. Contrairement à son alter-ego humain, Lyssa appréciait beaucoup ces escapades. Elle se repérait beaucoup plus facilement qu'Éric dans le noir l'aidait, le guidait comme elle le pouvait. Après, Aloïs n'avait jamais dit que Lyssa ne devait pas l'aider. Lyssa était une partie d'Éric, ensembles, ils ne faisaient qu'un, il était donc naturel qu'ils travaillent de conserve. Lyssa aimait l'obscurité et ces catacombes ne manquaient pas de proies pour elle, un vrai terrain de jeu.

Durant cette semaine, la chose sur laquelle il fallait le plus se concentrer, c'était de rester dans la partie des catacombes qu'Éric connaissait. S'il s'en écartait, il risquait d'errer dans le noir jusqu'à ce que mort s'en suive, et ce n'était certainement pas Aloïs qui allait venir le sauver. " Un type qui ne peut même pas retrouver son chemin sur son territoire n'a rien à faire ici." Avait-il dit.

Après cette troisième étape, la quatrième était la plus agréable : explorer la ville en surface. Éric devait apprendre à connaître Paris, les différents quartier, ce qu'on y trouvait, qui on y trouvait et tout ce genre de choses utiles. C'est donc avec un grand soulagement qu'il respira enfin une grande bouffée d'air frais en remontant à la surface. Il était à présent vêtu de son manteau et marchait dans la rue. Lyssa n'était pas ravie car elle devait recommencer à se cacher, ce qui ne l'enchantait guère. Rester dans une poche intérieure du manteau d'Éric ne la dérangeait pas, elle n'avait rien contre les endroits petits et étroits, elle les appréciait plutôt même, mais ce qui la dérangeait, c'était d'y rester pour se cacher. Elle avait sa fierté, vous comprenez.

Quoi qu'il en soit, Éric était revenu à la surface avec plaisir et jouait à présent les touristes. Il avait aussi une autre mission à accomplir dans la journée : un mendiant "indépendant" qui empiétait sur le territoire du Secteur des Larcins. Il s'en occuperait en temps utiles. Pour le moment, il voulait profiter de l'air libre qui s'offrait à lui, même pollué, et du vent qui faisait danser ses quelques cheveux libres. Le vent, quelle agréable sensation ! Deux semaines qu'il n'avait pas mis le nez dehors. Il savait que certains passaient leur vie entière dans les souterrains de la Cour des Miracles sans jamais voir le jours, mais lui ne pouvait pas l'envisager. Il avait grandit dans les grands espaces australiens et cela resterait toujours en lui.

Il marchait dans la rue et commençait à mettre en application ce que Aloïs lui avait appris : repérer les pigeons. Il y en avait de toutes sortes : ceux aux poches pleines et faciles d'accès, ceux à cervelle molle et faciles à embobiner, les précieux pour qui la vue d'un mendiant était si insupportables qu'il lui filaient vite le premier billet leur tombant sous la main pour se débarrasser de ce spectacle. Touristes, citadins, campagnards en visite, ouvriers, fonctionnaires, cadres, patrons, ménagères, étudiants, et pleins d'autres, tous faibles faces à l'une ou l'autre méthode du Secteur des Larcins. Et si Éric y ajoutait ses propres méthodes, il devenait capable de tout faire, absolument tout.

L'herboriste avait toujours les deux dagues sur lui, l'une dans sa ceinture, dans son dos, et l'autre glissée dans sa bottes courte. Il ne les avait pas empoisonnées, le poison était long difficile à fabriquer, surtout le plus virulent qu'il avait lui-même concocté et il fallait l'économiser, le conserver pour les affaires importantes.

Eric se promenait à présent dans un quartier rempli de magnifiques édifices, apparament anciens pour la plupart, et les rues étaient bondées de beaucoup plus de jeunes gens que les autres parties de la ville. Il arriva devant un bâtiment plutôt petit et visiblement pas contemporaint, à la façade en partie rouge et entouré d'une grille en fer. Il ne savait pas où il était. Le problème c'est qu'il savait à peu près se diriger à présent dans la ville souterraine et un peu moins à la surface, mais les noms des lieux lui restaient toujours inconnus. Les noms n'avaient jamais été son fort. Au dessus de la porte du bâtiment, une inscription était gravée dans la pierre : "Musée du Luxembourg".

Mouais, cela ne l'avançait pas beaucoup. Enfin ça ferait toujours un point de repère qui pourrait s'avérer utile pour la suite. Après tout, le but de cette promenade était justement de répérer la ville, et donc de se créer des points de repère. C'était toujours cela, mais il devait obtenir plus d'informations sur cet endroit. Il interpella donc une passante.

" Excusez-moi, je suis un peu perdu. Savez-vous dans quelle partie de la ville nous somme s'il vous plait ?"

Ce n'est qu'après avoir parlé qu'il se rendit compte qu'il venait de demander se renseignement à une jeune femme, magnifiquement blonde, d'une beauté à réveiller tous les morts des catacombes, dotée d'un regard bleu à couper le souffle, celui d'Eric en tout cas.
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Ioio Rives

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MessageSujet: Re: [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour !   [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour ! Icon_minitimeMar 13 Jan - 22:39

Io avait passé une semaine entière dans les transports, l'avion, le bateau et enfin le train... Tout cela l'excitait de plus en plus, en fait elle avait envie de rencontrer cet homme qui avait assez d'influence pour que son ancienne patronne l'ait gardé dans sa liste, et même au dessus. Lorsqu'elle y repensa, elle se dit que cet homme devait être très intéressant pour qu'elle le lui conseil, cela l'enchantait réellement de savoir ça. Sur le chemin elle se l'était imaginée, du moins elle avait essayé à partir de la photographie qu'on lui avait donné. Il y avait une adresse de place et une date au dos de la photographie, mais rien de plus.
Comment voulait-il qu'elle le retrouve dans une ville aussi densément peuplée et qui plus est lui était totalement inconnue. Enfin la désormais australienne en avait vu d'autre dans sa vie, ce détail ne lui faisait ni chaud ni froid, elle réussirait à faire ce qu'elle voulait quand même. Peu importe ce qui lui en couterait au final, elle pouvait le faire, elle en était même certaine.

C'est ainsi que lorsqu'elle débarqua dans cette nouvelle ville, dans cette nouvelle vie, son sac à dos sur l'épaule, sa valise dans sa main, elle descendit du train et se dirigea dans la ville à l'aide d'un plan qu'elle c'était offert dans la gare. Elle avait l'adresse d'une logeuse dans le 5ème arrondissement, elle entra donc dans le métro après avoir étudié le plan et les indications qu'on lui avait laissé. Sortir de la station de métro fut une chose simple, trouver la logeuse dans ce dédale de rues tortueuses et plus petites les unes que les autres... Mais elle trouva après une bonne heure de recherche et être passée devant trois fois au bas mot !

Le lendemain, bien installée dans cet appartement qu'elle louait à la semaine, et qui avait plus des allures de chambre de bonne que d'un véritable lieu de vie, elle devait se rendre à cet adresse. Ce n'était pas très loin de l'endroit où elle était selon la logeuse mais Io désirait pouvoir faire du repérage et surtout prévoyait de la marge au cas où elle se perdrait... Une chose positive, sans horaire elle ne risquait pas d'arriver en retard !
En chemin elle regarda de nombreuses fois son plan et du tourner, changer de direction, de si nombreuses fois qu'elle se demandait si un jour la circulation dans cette ville lui serait familière... C'est alors qu'elle entendit une voix, une voix grave qui semblait s'adresser à elle. La jeune femme s'arrêta alors sur place et se retourna vers l'homme qui semblait encore plus perdu qu'elle. Il faisait une tête surprise, il n'avait rien du remarquer avant, tant mieux il ne serait pas si horrible à vivre que cela.


"- Nous sommes dans la Rue Michelet, 6ème arrondissement, monsieur. Vous voulez peut être regarder sur le plan pour voir où vous voulez vous rendre. "

Elle lui fit un sourire charmant, et lui tendit le plan avec gentillesse. L'éducation des bonnes sœurs avaient eu un impact certain sur son comportement avec les autres, en voilà un bon exemple...
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Eric Hiendel
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MessageSujet: Re: [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour !   [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour ! Icon_minitimeMer 14 Jan - 13:04

C'était un regard hypnotisant, dans lequel Eric se noyait, d'un bleu plus profond que le plus profond des océans, plus brillants que les rayons du soleil se reflétant à la surface de l'eau. En cet instant, il n'existait plus rien d'autre que ces yeux magnifiquement bleus infiniment plus beaux que la plus belle des pierres précieuses. Ce n'est que la voix douce et mélodieuse de la jeune femme qui le sortit de son état hypnotique lorsqu'elle lui répondait aimablement en lui tendant un plan de la ville. Alors il secoua la tête pour se remettre les idées en place, intérieurement, pas en vrai, et pris un bord du plan pour l'examiner comme la jeune femme tenait toujours l'autre côté, après avoir répondu avec un grand sourire :

" Volontiers. Merci beaucoup, c'est très aimable à vous. "

Sur le plan, il repéra bien vite le sixième arrondissement et la rue que lui avait indiquée la jeune femme. Il y superposa mentalement le plan des catacombes qu'il s'était imprimé dans la mémoire à force de les parcourir ainsi que les différents points de repère qu'il avait déjà relevé dans la ville de surface. Il avait la chance d'avoir une très bonne mémoire visuelle et ce plan l'aiderait de beaucoup dans ses futures explorations de la ville. L'examen dura tout de même deux ou trois longues minutes, le temps de mémoriser ce dont il avait besoin, ses yeux parcourant le plan d'un bout à l'autre dans tous les sens. Par dessus les rues dessinées sur ce papier, il voyait se tracer d'autres lignes que lui seul connaissait, en dehors de la Cours des Miracles, et tout cela formait un enchevêtrement de passages, de rues, de voies praticables ou non qui étaient désormais son territoire, son domaine. Cela lui donnait un peu l'impression de devenir le maître de cette ville, et c'était grisant, cela lui plaisait. Paris était la capitale du monde. En devenant le maître de Paris, il deviendrait le maître du monde. Il venait de trouver son but, restait à trouver le moyen d'y parvenir, mais cela viendrait en temps et en heures.

" C'est une sacrée ambition ça ! " Lui lança Lyssa dans le silence de leur lien mental. " Tu crois pas que tu places la barre un peu trop haut ? Cette ville a probablement déjà plusieurs maîtres. "
" Et je travaille certainement pour l'un d'eux, désormais. Si je fais de lui le seul maître de cette ville, sans partage, il me suffira ensuite de le détrôner pour prendre sa place. "
" C'est un rêve idiot ! Tu n 'y gagnera qu'à nous faire tuer. "
" Je le sais bien, laisse moi fantasmer un peu, tu veux ? Il sera assez temps de revenir à la réalité au moment de passer à l'action. "
" Mouais ... "


Puis, comme il se rendait compte du temps qui coulait, Eric lâcha le plan.

" Désolé, j'étais un peu perdu dans mes réflexions. "

Cette femme dégageait un parfum très agréable et l'ensemble de sa personne était tout bonnement irrésistible. Il se sentait attiré vers elle comme si elle avait sa propre gravité, comme un astre vagabond piégé dans le champs de gravité d'un trou noir. Impossible de s'en échapper, impossible même d'avoir envie de s'en échapper.

" Cette femelle te fait perdre la tête, primate en chaleur. "
" Je sais Lyssa, mais que veux-tu, c'est comme ça que c'est bon. "


Sa compagne à huit pattes n'ajouta rien mais lui fit clairement comprendre que cela ne la ravissait pas. Eric n'en tint pas compte et adressa un sourire à la jeune femme.

" Je peux vous inviter à boire un verre pour vous remercier et m'excuser du dérangement ? Ou bien vous être d'une quelconque utilité ? "

" Pourquoi donc fais-tu tant de manières ? Si tu la veux, prends-la et c'est tout ! "
" C'est une question de savoir vivre et de courtoisie, mais tu dois ignorer de quoi il s'agit, toi. Depuis le temps qu'on roule ensemble, tu devrais savoir que rien n'est aussi simple avec les humains. "
" C'est le moins qu'on puisse dire. "


Durant ses échanges silencieux avec sa compagne, Eric ne se départit pas de son sourire et attendait la réponse de la jeune femme. Il s'attendait quasiment à un refus catégorique. Ce ne serait pas le premier qu'il récolterait, et certainement pas le dernier non plus. Une femme aussi magnifique devait certainement être courtisée de toutes parts et déjà prise. Mais bon, qui ne tente rien n'a rien.
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Ioio Rives

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MessageSujet: Re: [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour !   [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour ! Icon_minitimeLun 19 Jan - 13:19

Io regarda cet homme, lâchant même le plan tant il semblait absorbé par l'étude de celui-ci. L'homme venait de la remercier mais, elle ne savait pas trop pourquoi elle était exaspérée déjà par son regard, sa façon de la décrire, le temps qu'il mettait à observer ce fichu plan dont elle avait si besoin. Elle avait l'impression de perdre son temps là à attendre qu'il ait terminé. Puis après de trop longues minutes selon elle, il lui rendit son bien avec des excuses. C'était bien le minimum à faire...
Elle souriait toujours, cachant son agacement, puis il reprit la parole presque immédiatement, lui offrant un autre de ces sourires dont elle se fichait. Elle en avait reçu tellement de ces regards, de ces sourires, cette façon que les gens hommes ou femmes avaient de l'observer, s'attardant sur des détails, toujours les mêmes, ses yeux, ses lèvres, sa poitrine. Elle savait à l'avance ce qu'ils pensaient, ce qu'ils voulaient, comment pouvait-on l'ignorer ? Mais elle n'aimait pas cette façon de faire, ce qu'elle voulait, elle, c'était un regard passionné, de ceux que seuls les amoureux peuvent partager. Elle voulait de la tendresse, celle que sa mère portait sur son père lorsque celui-ci détournait la tête alors qu'elle cherchait à lui voler un baiser. Elle voulait du désir, celui que son père avait lorsqu'il posait ses yeux sur sa mère alors qu'elle ne le voyait pas. Mais cela, elle ne l'avait pas, non tout ce qu'elle avait c'était de l'envie, l'envie de toucher, l'envie de prendre, l'envie de dominer, de parcourir ou l'envie d'avoir tout simplement. Il y en avait tellement d'autres des envies qu'on lui avait fait découvrir par la simple façon de la regarder, mais désormais elle n'était plus dupe, non elle comprenait très vite de quoi il retournait et en général elle repoussait aussi sec, mais là elle avait besoin d'aide pour ne pas se perdre. Sans doute que l'homme qui semblait mémoriser ce plan était plus doué qu'elle en orientation, peut être pouvait-il la conduire à cette place.


« - Et bien sauriez-vous me conduire à la place Saint-Michel ? Je dois y retrouver quelqu'un là-bas. »

Elle prit une expression un peu rêveuse le plus naturellement qu'elle put. Cherchant à lui faire croire qu'elle retrouverait là-bas quelqu'un qu'elle aimait. Pas certain que ça marche, mais bon elle avait bien en tête le visage de son patron, donc il était bien possible qu'elle le retrouve sans trop de peine même sur une place parisienne.
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Eric Hiendel
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MessageSujet: Re: [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour !   [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour ! Icon_minitimeMer 21 Jan - 16:23

Lorsque la jeune femme lui demanda de la mener à la place St-Michel, il fut intérieurement ravi de pouvoir accéder à sa demande. Grâce au plan qu’il venait de mémoriser en grande partie, et qui était encore tout frais dans sa mémoire, il savait où était cette place et comment s’y rendre. Il lui répondit donc avec entrain et un sourire ravi.

« Aucun problème. Je viens de voir où elle se trouve sur votre plan, je vous y conduis de ce pas. C’est par ici. »

Ce disant, il lui indiqua la direction d’un large geste du bras, ne manquait plus que la révérence, qu’il s’abstint tout de même de faire en public. Il ne faut pas pousser non plus. Puis il marcha à côté d’elle, prenant à peine d'avance pour la guider sans la devancer. Ses leçons de savoir-vivre lui étaient utiles plus tôt qu’il ne le croyait.

« Je m’appelle Éric Hiendel. Ravi de vous connaître. »

Notez que par pure courtoisie, Éric ne demanda pas le nom de la jeune femme, lui laissant le choix de le lui donner ou non, bien qu’il brûla de l’apprendre.

« Tu es ridicule ! » Pesta Lyssa dans le silence de son esprit. « Une paire de mamelles rebondies et te voilà aussi docile qu’un chiot ! »

Eric jeta un coup d’œil à la jeune femme et constata en effet qu’elle avait une fort jolie poitrine, en fait, la plus belle qu’il ait eut l’occasion de contempler de sa vie. Cependant, il ne regarda qu’une seconde et du coin de l’œil, pour qu’il ait l’air de s’assurer qu’elle le suivait bien et rien de plus.

« Tiens, en effet, elle a de superbes seins. Je n’avais même pas remarqué. C’est surprenant, venant de moi. » Répondit-il silencieusement à sa compagne arachnide.

Lyssa fut encore plus surprise que lui de constater que c’était la pure vérité. Il était tellement absorbé par ce regard si bleu, si impossiblement bleu, qu’il n’avait même pas songé à baisser les yeux vers ces formes arrondies déjà magnifiques par elles-mêmes et en plus, superbement mises en valeur sans pour autant que ce soit ostentatoire.

« J’y crois pas ! » S’exclama Lyssa. « Cette femelle te fait réellement perdre la tête ! Tues-la ! Débarrasses t’en avant que ça n’empire ! »
« Tu exagères toujours. » Répliqua-t-il tranquillement. Mais il sentait que Lyssa n’était pas tranquille et qu’elle pensait mot pour mot ce qu’elle venait de dire. Il capta même ce qu’elle pensait avant qu’elle le formule.

« Dans ce cas, je la tuerais moi-même. Elle est dangereuse ! »

« Arrête un peu, bougre d’animal ! » Dit-il entre ses dents d’un ton rageur. Ce n’est que lorsqu’il perçu la pointe de satisfaction de Lyssa qu’il comprit et se rendit compte qu’il venait de dire cette dernière phrase à voix haute. Il tenta de se rattraper comme il le pouvait, avec un sourire gêné, un vrai.

« Excusez-moi, je ne parlais pas à vous. J’ai parfois la mauvaise habitude de me parler à moi-même, c’est plutôt gênant. (Une pause). Enfin bon, nous y sommes presque, c’est quelques rues plus loin. »

Eric avait été tenté de faire un bon détour, histoire de mettre plus de temps et de rester un peu plus longtemps, mais il y avait vite renoncé. Il serait d’accord avec Lyssa pour dire que ce serait un comportement puéril, et inutile en plus. Et risqué si la jeune femme s’en rendait compte, maintenant ou plus tard. Il la conduisit donc par le chemin le plus direct. Ils débouchèrent après un moment sur une place bondée. Il s’y tenait un marché où des dizaines d’étals exposaient à la vue de tous des fruits, légumes, poissons, fromages, viandes, vêtements, bric-à-brac en tout genre et tout ce qu’on peu trouver d’autre sur un marché. Les allées entre les étals étaient noires de gens qui se bousculaient presque d’un bout à l’autre de la place.

Eric siffla entre ses dents en passant une main dans ses cheveux.

« Eh ben, pour retrouver votre bonhomme dans cette foule, ça va être vraiment coton. »

« Tu ne vas quand-même pas l’aider pour ça aussi ?! » S’indigna Lyssa.
« Quand-même pas non. Je pourrais, mais je crains que nos suiveurs n’apprécient pas. Je n’ais pas oublié qu’on est surveillés, on est toujours en apprentissage. »
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Ioio Rives

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MessageSujet: Re: [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour !   [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour ! Icon_minitimeLun 26 Jan - 12:00

Io ne savait pas vraiment quoi penser de cet individu, il était étrange, trop joyeux pour être innocent, mais en même temps il ne semblait pas lui vouloir du mal. Il n'essaya même pas d'allonger le chemin d'une façon ou d'une autre, il prit le même que celui qu'elle comptait prendre. Il fit de descendre la rue en direction du boulevard Saint Michel et ensuite il le descendit jusqu'à la place sans doute. Ils en auraient pour quelques minutes.
Bien que le comportement lui semble étrange, elle se contenta de la suivre, il se présenta, elle réfléchit quelques secondes avant de faire de même. Après tout elle ne voyait aucun risque à donner son nom, tout ce que cela apportait c'était de pouvoir l'appeler dans l'immédiat et pas par un mademoiselle, ou madame qu'elle détestait.


« - Ioio Rives, enchantée. Merci de me servir de guide. »

Quelques secondes plus tard, ou peut être une minute, elle ne savait pas trop, il marmonna quelques mots qu'elle n'entendit que trop bien. Cet homme devait avoir une particularité comme son père pour parler d'animal aussi librement. Il semblait sain d'esprit donc elle avait tout naturellement écarté l'hypothèse de la folie, même passagère, et espérait qu'il ne parlait pas d'elle. Cela lui fut confirmé très rapidement même... Il s'excusa pour se donner une contenance sans doute, Io quand à elle décida qu'il était préférable de ne pas poser de questions, bien qu'elle brulait de le faire.
Le reste de la route se fit en silence, celui lui permettait d'observer les façades de la ville et même de découvrir certains détails amusants de celle-ci.
Ils arrivèrent alors sur la place, où ce tenait le marché le plus extraordinaire qu'elle n'est jamais vu. C'était si grand, si peu conventionnel, si surprenant même. Comment tant de choses pouvaient tenir en un espace qui semblait si restreint, le monde qui fourmillait là la fit réfléchir quand à ses chances de retrouver son employeur dans tout ce monde, puis, se souvenant du visage et de l'allure de cet homme qu'elle imaginait grand, la fit changer d'avis. Le sourire et l'excitation étaient venu éclairer son visage, elle n'attendait plus qu'une chose, savoir ce qui l'attendait dans cette nouvelle vie. Elle se tourna alors vers son guide.


« - Merci à vous deux de m'avoir mené jusqu'ici, je vais me débrouiller pour la suite. Bonne journée à vous. »

Puis dans un geste des plus élégants, elle inclina la tête très légèrement avant de s'enfoncer, pour se perdre dans la masse de monde, cherchant un homme à l'allure étrange et atypique parmi les gens qu'elle croisait. Espérons qu'il soit déjà là, il n'y avait pas d'horaire sur cette feuille et donc elle ne savait pas vraiment quand elle pourrait trouver le dit employé, tant convoité.
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MessageSujet: Re: [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour !   [Quartier Latin] Le jour succède à la nuit, et quel jour ! Icon_minitimeLun 26 Jan - 19:27

« Bondée » était encore un euphémisme si on essayait de qualifier cette place si remplie de gens se bousculant entre les étals du marché qu’on croirait le métro à l’heure de pointe, enfin quand même pas à ce point, mais pas loin. Le jeune femme, qui s’était présentée sous le nom d’Ioio Rives, un prénom peu commun, ne semblait pas vraiment démontée par cette foule et gardait confiance dans sa capacité à retrouver l’homme qu’elle cherchait. Grand bien lui fasse, mais Éric ne s’y risquerait pas. Pas avec Lyssa dans la poche de son manteau qui risquait de se faire écraser à la première bousculade un peu brusque. Cela aurait été d’une imprudence relevant de la stupidité, surtout considérant le besoin qu’il avait de Lyssa.

Il avait essayé de l’envoyer en éclaireur une fois, alors qu’il avait quelques ennuis avec un commerçant de Sydney peu enclin à partager sa marchandise sans une compensation financière. Enfin bon, le truc c’est que sa compagne arachnide n’était pas allée bien loin, et était vite revenue près d’Éric suite au profond malaise que cela leur avait occasionné à tous deux. En bref, mieux valait que Lyssa et son compagnon humain ne s’éloignent pas trop l’un de l’autre. Eric n’osait même pas imaginer ce qui se passerait si Lyssa venait à mourir, mais il était certain qu’il ne pourrait pas le supporter, quoi que cela implique.

La jolie Ioio se tourna vers lui et le remercia de lui avoir rendu ce petit service. Elle affichait un sourire totalement différent à présent. Un sourire vivant, plein de joie et d’excitation ? En comparaison, celui qu’elle lui avait adressé auparavant semblait froid, aussi vide qu’un visage parfaitement neutre. Il eut un léger pincement au cœur. Aucune femme ne lui avait adressé un vrai sourire depuis que sa chère Leyla était morte dans cette guerre des gangs tant d’années plus tôt. Et il craignait que cela n’arrive plus jamais.

« Tu n’as pas besoin de femme, tu m’as moi ! » La remarque se voulait cinglante, du moins était-ce l’intention de Lyssa, mais elle l’avait dit sur un ton apaisant, consolant.

Lorsque Ioio parla, et s’adressa aux deux, Éric sursauta. Il espéra que cela ne s’était pas trop vu, mais là, il rêvait. Il sentit tout autant la surprise de Lyssa. Il répondit donc avec un manque d’assurance qui lui ressemblait bien peu, pour ne pas dire pas du tout.

« Heu… ce fut un plaisir, mais nous ne sommes pas… je ne suis pas deux, il n’y a que vous et moi. »

« Secoues-toi imbécile ! Tu enfonces le clou ! »

A cette exhortation silencieuse, Il se reprit et afficha de nouveau le sourire qui s’était effacé de son visage.

« A moins que vous n’ayez l’habitude de vous remercier vous-même pour les services que les autres vous rendent ? »

Et il rit. Un rire forcé pour essayer de cacher son trouble, et cela se voyait. Lyssa était consternée. Cette femme avait pris Éric par surprise et il en avait perdu tous ses moyens. Elle avait l’impression de le revoir jeune homme essayant de convaincre le Capitaine du port de l’embaucher, tout aussi gauche et maladroit. De fait, la mauvaise impression de l’araignée concernant cette femme se renforça. Elle était sûr qu’Éric s’en rendrait compte aussi s’il n’était pas si… mammifère. Cette femme devait pourtant avoir quelque chose d’arachnéen car elle avait attrapé ce pauvre bonhomme dans sa toile. Et si Lyssa ne faisait rien, il ne s’en échapperait jamais.

« Dis-lui que ce que tu viens de dire était une blague de mauvais goût et barre-toi ! Quoi que tu dises maintenant, ça ne fera qu’empirer les choses, il faut s’éloigner d’elle au plus vite. »

Pour le coup, il était plutôt d’accord avec sa compagne. Il regrettait de devoir quitter une si agréable compagnie, mais s’éterniser serait aussi imprudent que de s’aventurer dans cette foule. Il prit donc congé de la ravissante Ioio.

« Ahahah ! C’était nul, je sais, ne faites pas attention, c’était fait pour. Si vous voulez bien m’excuser, j’ai à faire, et ça ne peut plus attendre. Au plaisir. »

Sur ces mots, il inclina légèrement la tête pour la saluer, en même temps qu’elle, ce qui devait avoir l’air comique du point de vue de quelqu’un d’autre, puis s’éloigna par où il était arrivé sans se retourner. Dans un coin de son esprit, il enviait les gens de cette place parmi lesquels elle devrait se frayer un chemin, car cela ne se ferait pas sans un degré de contact élevé. Dans cette ville bondée, la jeune femme ferait bien de vite apprendre à défendre ses attributs mammaires.
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