Paris 68
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 Sur les toits de la Ville-Lumière

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Spike Baret
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MessageSujet: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeVen 29 Fév - 16:53

Spike ne savait pas depuis combien de temps il était là, mais ce qu'il savait, c'est que depuis qu'il avait quitté sa Shelby au pied d'un immeuble voisin, il n'avait pas bougé.

Il était resté là, tout un après-midi, à regarder se faire quelques deals, quelques transactions plus ou moins onéreuses, et puis, bien sur, quelques lynchages.

Un Wild était mort aujourd'hui, et Spike devait justement rejoindre quelqu'un au Ministère pour discuter des ces Chasseurs de Wilds avec eux. C'en était déconcertant à quel point ses fidèles se faisaient abattre. Hier encore, Spike se voyait, levant le poing dans son parking souterrain, tandis qu'une horde, une armée, une cour, criait, hurlait, rugissait, et bien d'autre choses encore.

Car même si Spike est un Wild avant d'être chef du P.W.L, il reste tout de même le plus fidèle porte-parole de ce peuple oppressé, écrasé, et humilié. Personne, hormis eux-même, ne peuvent ressentir l'instinct animal en eux. Après tout, en chacun de nous sommeil une bête non?

Alors, pourquoi les Wilds, eux qui ont la possibilité d'extérioriser cette bête par divers moyens scientifiques, devraient se faire écraser par une sorte d'humain qui ne sait pas tout de lui même?

De vieux Wilds disent qu'un animal doit se connaitre avant de se lancer dans la vie. D'autres disent que dès leur naissances, les bêtes savent de quoi elles sont faites, et elles l'utilisent instinctivement pour survivre.

Le lion est voué à être le roi de la jungle, l'aigle royal est le roi de la montagne, le vautour se nourrit des morts, le serpent vous empoisonne, et le tigre...

Le Tigre..

Personne ne savait exactement à quoi était voué à être le Tigre. A part à faire bonne figure chez un vieux chasseur, ou dans un magasin de fourrure. Et Spike se demandait si il n'aurait pas mieux fait de mourir comme ses frères.

Quelqu'un aurait pris sa place, ce quelqu'un serait devenu célèbre, ce serait lui qui subirait les menaces et les tentatives d'assassinats.

Tiens, quand on parle d'assassinat, on parle forcément de la " Zone des Miracles " ou quelque chose du genre. Spike en avait entendu parler par un tiers, donc, une voix non-digne de confiance. Il avait envoyé une taupe, oui, un Wild Taupe là-bas pour voir comment c'était foutu, plus jamais eu de nouvelles.

Il faudrait qu'il demande à son parti si une 'possible' entente entre les deux "camps" serait acceptable. Car pour Spike, il devait y avoir encore quelques Wilds là-bas. WIlds, ayant besoin de conseil avisés d'un grand!


Tandis qu'un ou deux zozios, sur la terre comme au ciel, faisait leur apparition, Spike Baret, Membre de l'Escadron 313, s'accoudait à la barrière de métal en attendant quelque chose. Il fixait le néant, patientant jusqu'à ce que les choses se passent et que l'heure du rendez-vous avec le "membre haut-placé dans le Conseil" arrive.

Ou l'heure d'autre chose, on ne sait jamais hein....
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Marquis de Carabas
Qui de Sato ou de l'oeuf était là le premier ?
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeDim 2 Mar - 6:11

« Et bien mon garçon, on reste rêveur devant la beauté de notre ville ? »
D'un pas ample, le Marquis de Carabas sortit de l'ombre où il était pour s'avancer à la hauteur du jeune homme qu'il avait apostrophé. Toujours paré de ses éternelles guêtres noires, l’humain lança un sourire aimable à l’adresse de son interlocuteur. Cela faisait un certain moment qu’il était là, ce petiot, d’après ce que lui avait dit le clochard du coin de la rue. Un excentrique qui devait aimer la même vue que le marquis. Un gars intéressant, de toute façon. Parce que des jeunes comme lui, prenant l’air, il y en avait de moins en moins.
La seule chose qu’il avait remarquée, mis à part la carrure du garnement, c’était une farouche volonté qui se dégageait du personnage. Une sorte d’aura bestiale. Ce gamin pourrait aller loin…
Mais il ne fallait juger de rien. N’y s’avancer pour rien. Il était là pour un contrat. Et son contact lui avait dit de patienter un peu avant d’entrer en scène. C’était un contrat extrêmement simple en soi. Mais le marquis se méfiait. Combien de fois une mission évoluait radicalement ? Des plans B, il en avait. On lui avait toujours appris à avoir des coups d’avance aux échecs, et pour le Marquis de Carabas, la vie était un jeu d’échec. Et à ce jeu là, il gagnait à tous les coups. Et le plaisir, c’était de cerner au fur et à mesure, de resserrer la nasse autour de la prise. La vie, c’était les autres… et le presque quadragénaire menaient les autres.

Avisant que le jeune homme ne devait pas savoir à qui il avait affaire, le marquis se présenta : « Je me présente : Marquis de Carabas. Pour vous servir, jeune homme. » Sourire. « J’espère que je ne vous importune pas de trop. J’ai pour habitude de venir sur ces toits pour… réfléchir tranquillement. » Le Marquis fit une pause, comme s’il réfléchissait à ce qu’il venait de dire. « Oui ! Réfléchir tranquillement serait le terme parfait ! » Sourire de nouveau.
Un sacré personnage, en fin de compte. Tout du moins, c’était vraiment l’impression qui se dégageait en premier lieu alors que les échos de voix se fondaient doucement dans la nature bruyante de la ville lumière.
Une conception intéressante de la vie, également. Cette part d’insaisissable qui s’échappait, cette petite concentration de ‘hasard’ grouillant, fourmillant à travers une pulsation constante et inaltérable. Le fait qu’en deux petites secondes, tout pouvait changer, basculer dans un enfer atroce, ou dans un paradis bienheureux.

Sous les pieds des deux hommes, Joavan mendiait encore, agitant bravement une main tremblante, l’autre retenait une béquille qui soutenait une fausse jambe malade. C’était un des nombreux pistons de Carabas. Il suffisait de poser les bonnes questions, et des portes s’ouvraient devant vous, sans effort. Il resterait là, gardant en tête sa pitrerie de mascarade, et surveillant chacun de leurs faits et gestes, produisant ainsi son prochain revenu. Le Marquis se doutait bien qu’il n’était pas le seul à l’acheter ainsi. Il fallait vivre… et il était bien le premier à le dire !
La nuit commençait doucement à tomber. L’hiver régnait sans pitié sur ce mois de janvier 1968. Enfournant ses mains dans ses poches, l’humain s’étira doucement, imperceptiblement. Ce qu’il manquait à cette période de Noël, c’était bien de la neige… de la belle neige blanche. Carabas ne pouvait s’empêcher de repenser à ses Noëls, en famille… avant la guerre. Les bonshommes de neige, le chocolat chaud après les batailles de boules de neige contre son père et sa sœur… De doux souvenirs qui ressurgissaient de plus en plus souvent ces derniers mois. Secouant la tête, le quadragénaire se morigéna intérieurement. Allons bon ! ça ne te ressemble pas ce laisser-aller. Deviendrais-tu vieux, Monsieur le Marquis ?
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Spike Baret
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeDim 2 Mar - 22:49

« Et bien mon garçon, on reste rêveur devant la beauté de notre ville ? »

Une voix, sortit de nulle part, interpela notre bel Apollon dans ses rêves insensés qui lui faisaient croire qu'il devenait roi du monde le temps d'une journée, d'une minute.

Lorsque Spike tourna la tête pour voir à qui il avait à faire - ou pour s'assurer que ce n'était pas un chasseur de Wild qui voulait sa peau encore une fois, il vit un homme, assez bizarre. Louche, serait plus approprié, mais bizarre sonnait tellement mieux.

Un grand homme, vêtu de manière peu commune, avec un air peu commun, un regard peu commun et une démarche elle aussi peu commune. Spiki haussa son sourcil droit d'étonnement alors que cet homme s'approchait peu à peu de lui.


« Je me présente : Marquis de Carabas. Pour vous servir, jeune homme. »

Marquis de Carabas... Comme dans le livre?! Mais c'est que Spiki était un fan avéré des contes, surtout lorsqu'il mettait en œuvre un félin. Et encore plus lorsque ledit félin possède un charisme du tonnerre, comme tous les félins en somme.

Ouaip, tous les félins.


« J’espère que je ne vous importune pas de trop. J’ai pour habitude de venir sur ces toits pour… réfléchir tranquillement. »

Et il répéta les mot : réfléchir tranquillement, comme si il voulait bien appuyer sur ses premières paroles. Pour Spike, le hasard était une chose, mais ce genre de hasard, il n'y croyait plus depuis un moment. C'est comme le Père Noël, en moins gros et plus noir.

Spike détourna son regard du Marquis de Carabas avant de plonger ses yeux d'or dans le vide. Le soleil tombait rapidement sur Paris, la nuit aussi, et la fatigue par la même occasion. Claw entendit un bruit de vêtement qui essaie de s'allonger, signe qu'une personne s'étire ou essaie d'attraper quelque chose hors de sa portée. Comprenant que le Marquis s'étirait surement vu que ses mains dépassaient le somment de son crâne.

Spike finit par se retourner, s'adossant à la barrière métallique avant de dire :


- J'adore les toits de la ville, généralement, on y est toujours seul. Mais pas aujourd'hui à ce que je vois...


Se lançant dans une révérence face à l'homme devant lui, révérence obligée puisqu'il portait un titre de noblesse, Spike enchaina:


- Heureux de vous rencontrer, Monsieur le Marquis de Carabas. Si mes croyances sont exactes, je dois me présenter également. Je suis Spike Baret, pilote de l'écurie Shelby, Mustang Shelby.

A vrai dire, si ce monsieur ne connaissait pas l'écurie Shelby, réputée pour ses voitures à gros moteurs et aux performances terrifiantes, soit il était attardé, soit il n'avait aucune connaissance automobile.

De plus, on reconnaissait facilement Claw, du moins, on savait qu'il était dans le coin dès qu'on voyait une Ford Mustang Shelby 350 GT Noire rayée blanche dans les horizons. Une vraie petite tornade du bitume, soit-dit en passant.

Et si, par malheur, on ne remarquait pas la voiture, on remarquait au moins les traces du bitume chauffé quelques mètres plus loin. Là, on ne se trompait que rarement...
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeMar 4 Mar - 16:14

Bien malgré le fait que le gamin soit connu, le marquis ne put s'empêcher de sourire à sa bêtise. Faire une révérence... à leur époque. Si sa mémoire était bonne, le pilote qu'il devait être n'avait sûrement pas plus de plomb dans la cervelle qu'un chaton. Les titres de noblesse, c’était dépassé ! Surtout que la sienne, il l’avait usurpé. Une voix agréable, fluide. Il arrivait à alligner deux mots sans se tromper ; peut-être qu’il n’était pas si attardé qu’il en avait l’air.
Et le jeune homme lui confirma ses soupçons : « Je suis Spike Baret, pilote de l'écurie Shelby, Mustang Shelby. » C’était bien le célèbre pilote de cette célèbre firme.
Beau comme un dieu, blond, athlétique… De quoi faire tomber beaucoup de nénettes dans ses filets… Mais le plus surprenant restait bien ses deux yeux dorés. La seule caractéristique de son ‘anormalité’. Différence que l’on oubliait vite, quand on le voyait passer la ligne d’arrivée en première position. Des lentilles, un style extravagant. Voilà comment cela passait aux yeux de tout le monde.
Mais pour Carabas, derrière toute cette fable, se cachait un malaise profond venant des racines des hommes. La peur de la différence, de l’inconnu, de l’étranger. Ce gosse n’était pas comme tout le monde, on pouvait même le suspecter d’être un Wild… Mais personne n’osait.
Il faisait tourner un commerce, gagnant coupe sur coupe. Un jeune prodige de la route, un artiste du pneu chauffé, un as du volant. Une mine d’or pour Mustang Shelby, qui supportait ce talentueux jeune homme en fermant les yeux sur ces origines que tout le monde trouvait douteuse.

« J’avais reconnu votre beau bolide, jeune homme », lui répondit-il en regardant le paysage à leurs pieds. Carabas jeta un coup d’œil malicieux à Baret : « Et il serait difficile de ne pas vous reconnaître… » Il était difficile de juger s’il disait ça sur le ton de la moquerie ou simplement de la constatation… Décidant de ne pas relever les phrases ridicules que le pilote lui avait servi, le Marquis de Carabas se demanda un instant s’il ne devait pas être plus aimable, ou du moins, plus compatissant envers cet homme qui voyait ses frères et ses sœurs mourir sous le coup d’humains racistes et effrayés. Il savait ce que c’était l’horreur de la guerre, de la haine entre les peuples, du pouvoir et de la propagande. Au-delà du ‘qu’en dira-t-on ?’, il l’avait lui-même vécu. Et la guerre, ça vous formait un homme.
Aujourd’hui, ils avaient peur de tout. Prompt à faire la fête, à ‘s’éclater’, à ‘vivre’ comme ils disaient tous. Le mot qu’il avait tous à la bouche, c’était Carpe Diem… comme si les cyrénaïques avaient de nouveau envahit les rues de Paris. Ils prétextaient tous la nouveauté, le changement de mentalité… Ils avaient simplement tous peur. Peur de penser, de repenser à ce qu’il s’était passé depuis quelques années. La guerre, les horreurs, les atrocités, … Une sorte d’oubli : il fallait sortir de cette torpeur trop présente quitte à nous laisser noyer dans un monceau de débilités, et d’idéologie antique remise au goût du jour sous couvert d’ingéniosité et de modernité. Pour Carabas, c’était les soubresauts d’un animal malade. Mais il ne s’en souciait que peu. Il n’était pas né afin de porter le coup de grâce ; ça ne l’intéressait pas.
S’adossant à son tour à la barrière qui surplombait le vide, le marquis laissa s’échapper un long soupir.
Puis, lançant un regard dur au pilote, il lui demanda : « Qu’est-ce que vous faites là, sérieusement. Je doute qu’assister à un lynchage de Wild vous excite autant que ça… si vous voyez ce que je veux dire… » Le marquis avait mis beaucoup d’intonation dans sa dernière phrase, comme pour signifier : ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace ; ou encore : fait pas le malin avec moi ; ou même : je gagne toujours à ce petit jeu là, tu sais…
Ça revenait au final à un certain : Joue pas au plus fin avec moi, gamin ; ou t’aura des surprises.


Dernière édition par Marquis de Carabas le Mer 5 Mar - 19:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeMer 5 Mar - 14:54

Alors que Spike se demandait si il ne devrait pas trop tarder pour aller voir "l'homme" qu'il devait rencontrer à propos de son Parti. P'têt que l'avenir de quelques cinq cent, voire plus, de Wilds se déciderait aujourd'hui même. Mais ce que Spike se demandait sérieusement, c'est si il devait riposter contre les Révolutionnaires. Bon, okay, le P.W.L et eux travaillent à peu près pour la même, à savoir, de la liberté, mais lorsque Spike s'embarqua dans cette drôle d'histoire, on ne lui avait pas dit qu'il risquait sa peau contre des ennemis aussi nombreux.

Les Wilds avaient beau être pratiquement tous " formés " à se battre, il n'en est pas moins que beaucoup ont laissés de côté cette partie de leur vie pour vivre libre et sans avoir à se foutre sur la gueule continuellement. Spike, quant à lui, n'avait jamais lâché les entrainements et au contraire, multiplié les efforts.

Rien qu'hier, il avait échappé a une bande de Chasseurs de Wilds armés jusqu'aux poils de nez, le poursuivant dans les rues de Paris, sur des bolides tels que la Mustang de Spike. Heureusement que ce dernier, avec l'aide de son don pour le pilotage automobile, a réussi à rejoindre l'antre du P.W.L et ainsi sauver sa peau.

Quelles auraient été les dégâts si Spike aurait perdu la vie? Une hécatombe Wildienne? Une révolution animale?


« J’avais reconnu votre beau bolide, jeune homme »

Spike ne put se féliciter d'entendre " bolide" , surtout accompagné de " beau". C'est vrai en effet, sa Ford n'est pas si moche que ça lorsqu'on regarde bien, quoique, un peu trop " agressive ", opinion de certains amis proches.

Rejoignant Claw sur la barrière de métal, le Marquis laissa échapper un long soupir... :

- * Si t'es fatigué mon vieux, faut t'reposer hein! Pas la peine de te choper une hernie papy! *

Pensa intérieurement Spike en regardant bien le Marquis. Il n'était pas aussi jeune que Spike, mais il était encore frais et dispo'. Mais Spiki s'amusait toujours à voir les autres plus vieux que lui, dès qu'ils montraient une certaine forme de fatigue à quoique ce soit.

Tandis que Spike écoutait les jurons profanés par un homme dont la montre avait disparue aussi soudainement qu'un bon plat face à un glouton, Mr.Carabas regardait le pilote d'un air, pas très sympathique.

Qu'est ce qu'il lui voulait encore?


« Qu’est-ce que vous faites là, sérieusement. Je doute qu’assister à un lynchage de Wild vous excite autant que ça… si vous voyez ce que je veux dire… »

Lynchage de Wilds? Exciter? Qu'est ce qu'il raconte? Spike le regarda bizarrement avant de se demander si l'asile n'avait pas perdu un de leurs patients dernièrement. Un sourcil plus haut que l'autre, l'étonnement à l'état pur se lisait dans ses yeux ambrés.

Rassemblant ses esprits, lâchant son air abruti, Spike demanda :


- Lynchage de Wilds? Désolé, mais je suis ici pour me détendre avant d'aller tenter de résoudre un problème concernant le P.W.L, et non pas pour un lynchage de Wilds. J'espère que vous ne trouvez pas ce genre d'acte de violence pur, "excitant", Carabas.

Lorsque Spike eut fini sa phrase, on ne pouvait pas esquiver le ton de sa voix qui avait subitement changée. D'un ton calme, "fluide", il était passé à un autre style, plus agressif, ironique, et bien sur, sarcastique.

Même si il avait organisé des combats entre Wilds alors qu'il commençait à " régner ", Spike n'avait jamais poussé cela jusqu'à la mort. Aucun d'entre nous n'est autorisé, d'après le beau blond, à décider de la mort de telle ou telle personne." Non, nous sommes tous égaux vis-à-vis de la vie, et personne, non, personne, n'a le droit de nous la retirer " rabâchait Spike à chaque fois qu'on lui rapportait qu'un Wild était mort aujourd'hui.

Et pourtant, les chiffres parlent.
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeMer 5 Mar - 20:12

Cet air dur, il l’utilisait quand il voulait montrer qu’il n’était pas un rigolo ou un excentrique, ou même un malade mental. Cela fonctionnait généralement assez bien. Vous savez… saisir exactement le propos de l’auditeur, et lui expliquer en moins d’une seconde que c’était un homme mort, ou qu’il avait la nécessité de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
Et puis, dans tous les cas, Carabas aurait découvert ce qu’on lui cachait, d’une manière ou d’une autre…
Ce qui importait, selon lui, c’était le résultat. Et le résultat devait ressembler à une belle mallette marron remplie de beaux billets verts. Il aimait l’imprimerie, Monsieur le Marquis ; il l’aimait ! Alors, les moyens utilisés étaient proportionnels à la difficulté rencontrée. Ce n’était pas de la violence gratuite. Ce n’était pas du plaisir. Il ne faisait que son travail, somme toute. Et pourquoi le punirait-on ? Aujourd’hui, alors que le gouvernement communisme prêche l’égalité et l’aide pour tous, la seule chose que tous trouvaient… c’était la précarité. La demande d’emploi était minime. Un gars qui avait du boulot, il était forcément bien vu ! Et le Marquis, lui, il avait toujours du boulot ! Alors, pourquoi le punirait-on ?

Apparemment, les gamins comme ce pilote n’avaient que très peu le sens de la réalité. Et avaient un certain problème pour joindre les deux bouts. Tout feu, tout flamme, le Spike. Mais le marquis n’allait pas lui faciliter le travail. Un éminent membre de la lutte pour les droits de Wild, qui plus est qui ne se cachait pas ! Il fallait un sacré paquet de courage pour le faire. Tout comme pour faire foncer une bagnole à 300km… ou bien, un ADN qui allait bien avec...

Ce qui l’intéressa surtout, c’était bien cette ironie du sort. Comme si l’animal demandait à marcher sur ses pattes arrières… « J'espère que vous ne trouvez pas ce genre d'acte de violence pur, "excitant", Carabas. »
Le Marquis de Carabas ne put se retenir de rire. Une sorte de rire dément, à la fois profond et cristallin… Un rire qui aurait pu être communicatif s’il n’était pas empreint de cynisme. « Nous gardons tous ce côté animal qui sommeille en nous, mon cher Baret, ne croyez-vous pas ? » Rire.
Bien sûr que l’homme était avide de haine, de violence ; de liberté, comme il l’appelait. C’était le petit nom ‘correct’ qu’il leur donnait. La liberté d’agir comme on le souhaite, comme on le voulait. Le retour au règne animal, en quelque sorte !
La loi du plus fort. Et pourtant, le gouvernement n’était-il pas censé être là ? Surveillant les faits et gestes, protégeant la veuve et l’orphelin. Aujourd’hui, c’était la jungle. L’état ressemblait plus à un fantôme, le parti à un fantoche… Il suffisait de faire le dos rond aux bonnes personnes.
Reprenant son sérieux, le marquis répondit doucement : « Vous savez, dans mon métier, ce ‘genre d’acte de violence pure’ ne nous excite plus. »
Avec un geste de dédain, il continua : « Ceux là, c’est ce qu’on appelle des déséquilibrés mentaux, entre nous… » Il laissa un blanc, pour que le jeune gamin puisse comprendre la profondeur de son propos.
« Ainsi, vous tentez de sauver vos frères coûte que coûte ?! C’est un bien bel effort, jeune homme. Si je puis me permettre d’être indiscret… pourrais-je savoir avec qui vous aviez rendez-vous ? »
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeLun 10 Mar - 23:14

Un rire, encore. A croire que la vie allait bien pour Monsieur Carabas. Une situation financière aisée, pas de problèmes de vieillesse, et un avenir autant parsemés de rebondissement que l'Enfer est lui même parsemé de bonnes intentions. En somme, on pourrait croire que les destins de ces deux jeunes hommes se sont malencontreusement croisés ici, mais il n'en est rien. Si Monsieur Le Marquis de Carabas était sur ce toit à cette heure, cela ne pouvait pas être une coïncidence? Attendait-il Spike? Etait-ce encore un envoyé de personnes influentes destinés à faire taire à jamais " LA " Voix du Peuple Wild?

« Nous gardons tous ce côté animal qui sommeille en nous, mon cher Baret, ne croyez-vous pas ? »


Rire, again. La situation l'amuse, et Spike sourit. Spike sourit car il ne trouve rien à dire, car il veut écouter le Marquis parlait encore. Il a cette manière de parler qui a le don de vous laisser aller, de laisser couler. Il pourrait vous dire que votre mère était une des plus belles putes de tout Paris, vous prendriez ça certainement au second degré.

Car lorsque l'on regarde le Marquis et sa manière de s'habiller, sa démarche ou même ses manières, il en convient que ce personnage charismatique sait s'amuser dans la vie, et amuser les autres par la même occasion. Enorme contraste pour un " homme de main " n'est ce pas?

« Vous savez, dans mon métier, ce ‘genre d’acte de violence pure’ ne nous excite plus. Ceux là, c’est ce qu’on appelle des déséquilibrés mentaux, entre nous… »

Blanc, profondeur de propos à saisir, et Spike note tout intérieurement. Déséquilibrés mentaux, c'est un des multiples noms qui fut associé à l'Escadron 313.

Ils étaient réputés, ne laissant aucune trace, aucun survivant. Tout l'escadron était continuellement avide de sang, ils cherchaient tous le moyen de satisfaire cette insatiable envie de liquide de vie. Sentir ses crocs se planter dans la nuque tout en secouant le corps. Esquiver une droite avant d'en renvoyer une belle en plein milieu du ventre, et finir par un coup de genou en pleine poire.

C'était ça, l'escadron 313.

Dommage que leur créateur mit fin à cette belle épopée. Ils auraient pu arriver loin, peut-être même obtenir un titre d'humain afin de vivre correctement dans cette société. Le " destin " en a décidé autrement.

« Ainsi, vous tentez de sauver vos frères coûte que coûte ?! C’est un bien bel effort, jeune homme. Si je puis me permettre d’être indiscret… pourrais-je savoir avec qui vous aviez rendez-vous ? »

Soit il cherchait des ennuis, soit il était bel et bien l'homme que Spike devait rencontrer. Car quitte à ce que Spike devait le rencontrer près de la Seine, il se pouvait qu'il l'ait suivi, depuis chez lui, afin de voir Claw en action. Mais reprenons, Spiki commence à sentir l'envie monter, il se remet droit, fouille dans sa poche intérieure afin de se dégoter son paquet de clope et en choppe une. Il ne tarda pas à en proposer une à Monsieur le Marquis, avant d'allumer la sienne.

Si vous vous demandez pourquoi Spike fume alors qu'il est un Wild et qu'il est sportif de plus, demandez à Jenny. Saloper*e de top-modèle qui lui a refilé l'envie de tester la clope.

Bref, c'est une cigarette à la bouche que Spike dit :


- Pour le côté animal, j'avoue que l'on en a un peu tous en nous, et je trouve ça dommage que l'Homme rejette ceux qui peuvent le montrer un peu plus. C'est la réaction type de l'humain ça, il crée quelque chose dont il est fier, et dès que cette chose fait quelque chose de mal, bah voilà, faut la tuer.

Inspirant une bouffée de ce satané cadeau de Satan, Spike laissa bien le tout faire le boulot avant de l'expirer dans un souffle lent et las.

- J'avais rendez-vous avec avec quelqu'un qui est peut-être capable de m'aider dans ma tâche. Et vous monsieur le Marquis, qui attendiez vous donc?
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeMer 19 Mar - 14:12

La fumé avait toujours eu un étrange comportement. Qu’elle provienne d’un feu, d’une cigarette, d’une pipe, elle semblait toujours animée d’une conscience personnelle qui la guidait dans un mouvement lancinant et irrégulier. Le Marquis de Carabas n’était pas ‘gêné’ par grand chose, ni perturbé par d’autre chose ; mais c’était toujours un petit détail qui faisait que le monde tournait rond, selon lui. Enfin, tourner rond était un état factuel des choses, une façon sémantique d’appréhender le fait que la Terre tournait autour du soleil, et sur elle-même. D’une façon plus personnelle, le marquis aurait dit que tout cela ne tournait pas franchement rond… mais cela s’attachait ici, à la façon dont le cerveau humain fonctionnait plus que de ce qui était de la bonne vieille planète bleue. Une capacité étonnante à ne pas savoir ce qui semble logique, et normal. Une capacité à fermer les yeux sur les évidences. Une capacité à mettre en place des conflits, des problèmes qui n’étaient pas même possible de croire en gardant une pensée… logique ?

Mais tout cela arrangeait bien notre Carabas au final. Parce que ce problème de compréhension globale, c’était bien devenu son gagne-pain. Alors, de quoi allait-il se plaindre ? Après tout, il n’était qu’un « homme de main » vulgairement parlant. Une sorte de mercenaire des Temps Modernes. On ne le payait pas pour résoudre les problèmes philosophiques et profonds des hommes, de la société et de l’humanité… Il aurait écrit un bouquin sinon ! Et il se ferait surtout moins d’argent.

Le Marquis ne se pensait philosophe. Mais il avait bien saisi que l’homme n’arriverait jamais à se mettre d’accord avec l’Autre. Le conflit le faisait vivre, l’animait, lui faisait oublier sa condition misérable et ses doutes pathétiques. Et ce qu’il faisait, lui, Marquis illusoire et inexistant, c’est qu’il aidait ces pauvres gens à résoudre leurs problèmes. Parce qu’une fois le problème résolu, un autre prendrait la place.
Oui, certain le considérait comme un salaud. Un peu comme tous ces bien-pensants, dispensant la bonne parole d’un Dieu… Des sectes qui permettaient de s’enrichir. Pourquoi lui faire la morale, à lui ? Le Marquis de Carabas les aidait ! Les aidait même mieux que toutes ces absurdités religieuses et métaphysiques. Ils permettaient aux hommes de se sentir mieux dans l’immédiat. Une sorte de voyage vers un brin de Paradis un peu inaccessible. Quelque chose dont tout le monde rêvait depuis cette guerre. L’oubli, l’abandon, le rêve, les passions, le rire, la joie, … Une sorte de panache bienheureux, une voie lactée…

Ou cette fumée qui s’échappait en filaments. Décidement… Il se redressa un peu.
« C'est la réaction type de l'humain ça, il crée quelque chose dont il est fier, et dès que cette chose fait quelque chose de mal, bah voilà, faut la tuer. » La voix de Spike avait dispersé la fumée en une multitude d’îlots. Des îlots qui n’existaient plus vraiment. Qui flottaient entre eux, invisibles, éléments d’un tout unique. Sans faire attention à la question que lui avait posé le pilote, le Marquis semblait plongé dans ses pensées…
« Vous savez, mon jeune ami… ce n’est pas un problème humain. C’est l’origine de toute chose. C’est Nietzsche qui disait : ‘Pour produire, il faut détruire.’ Vous êtes vous même le fruit d’une création, d’une production. Si je puis me permettre de pousser le raisonnement très loin, je dirais que vous êtes aussi, intrinsèquement, un meurtrier. »

Le marquis donnait toujours cette impression de méchant. Cynique. Il poussait ses raisonnements loin. Aussi loin qu’il lui permettait de le faire. Il n’avait pas vraiment peur des problèmes… il avait l’expérience de la vieillesse avec lui, comme on pourrait le dire. Et malgré l’image qu’il avait pu donner à Spike sur sa dernière question, il l’avait tout à fait entendu, comprise et retenue. « Alors, je suis un grand curieux. Et puis, vous avez une réputation qui vous suit. Je ne suis sûrement pas la personne que vous attendez. Mais il se pourrait que je puisse vous être utile… tout de suite, ou un peu plus tard. Je voulais m’assurer que vous aviez en tête mon nom pour quelconque service. » Il laissa une petit pause s’installée. La compréhension d’une offre commerciale était toujours sujette à appréhension et a incompréhension. « J’ai toujours su me montrer utile. Et puis, je connais beaucoup de choses, beaucoup de monde.
Je ne vous cache pas que mes services ne sont pas du bénévolat… mais un pilote doit toucher un bon paquet d’argent… Je suis sur que vous me trouverez bien plus que raisonnable si nous devions conclure un accord dans un futur proche ou moins proche. »
Clin d’œil.
Toujours tâter le terrain… et engendrer des contacts.
Son carnet d’adresse augmentait toujours. Mais les nouvelles figures important du Paris ‘d’en-bas’ changeaient souvent. Et il était important d’être au courant, et d’être connu… et reconnu !
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeVen 21 Mar - 1:14

« Vous savez, mon jeune ami… ce n’est pas un problème humain. C’est l’origine de toute chose. C’est Nietzsche qui disait : ‘Pour produire, il faut détruire.’ Vous êtes vous même le fruit d’une création, d’une production. Si je puis me permettre de pousser le raisonnement très loin, je dirais que vous êtes aussi, intrinsèquement, un meurtrier. »

Donc, il faudrait détruire Spike à un moment ou à un autre, c'était l'un des sous-entendus de sa phrase. Et Spike était tout à fait d'accord avec cette citation, il a lui même détruit plusieurs centaines d'hommes avant d'être le Wild qui l'est. Et on le détruira pour produire un nouveau chef du P.W.L, mais notre beau blond repoussait l'heure de sa destruction jusqu'au moment fatidique. Il voulait vivre, il voulait encore sentir les draps blancs se froissaient sous ses doigts musclés demain matin, entendre encore sa voisine de palier hurler sur ses enfants trop turbulents mais tellement mignons, voir encore Maya une dernière fois.

Il voulait tout, encore plus longtemps finalement.

Il voulait aussi ressentir la pluie lui harceler le visage, étouffer un cri de douleur lorsqu'il fait jaillir ses griffes du bout de ses doigts, se souler jusqu'à plus d'heure ou s'écraser violemment contre un mur après s'être fait projeté par un mastodonte.


« Alors, je suis un grand curieux. Et puis, vous avez une réputation qui vous suit. Je ne suis sûrement pas la personne que vous attendez. Mais il se pourrait que je puisse vous être utile… tout de suite, ou un peu plus tard. Je voulais m’assurer que vous aviez en tête mon nom pour quelconque service. » Blanc, on entendait à peine les bruits de voitures ainsi que les lampadaires qui commençaient à s'allumer, tandis que la nuit tombait.« J’ai toujours su me montrer utile. Et puis, je connais beaucoup de choses, beaucoup de monde. Je ne vous cache pas que mes services ne sont pas du bénévolat… mais un pilote doit toucher un bon paquet d’argent… Je suis sur que vous me trouverez bien plus que raisonnable si nous devions conclure un accord dans un futur proche ou moins proche. »

Spike tira une dernière bouffée de cette cochonnerie avant de la cracher. Bien qu'il n'ait pas fini, il aimait pas avoir quelque chose dans la gueule lorsqu'il parlait affaires, et là, le Marquis venait de commencer à causer " business ".

Tandis que le clope allait s'écraser contre le trottoir, Spike commentait:


- Un " Bon pilote " gagne beaucoup plus que ce que vous n'oserez jamais imaginer, mais l'état lui en rafle presque autant. Et un " bon pilote " comme moi, a un objectif un peu fou dans sa vie qu'il ne peut accomplir lui-même.


S'accoudant à la barrière, Spike observait la rue qui commençait peu à peu à se vider. On rentrait les étalages et on ramassait les pancartes. Tandis qu'un Wild bien placé faisait une offre à un Mercenaire. Ces hommes qui font tout, tant que c'est bien payé. Ils n'hésiteraient pas à tuer leur propre employeur si un autre faisait une offre plus grande. Un contrat de valeur plus élevée valait toujours plus que la fidélité, dans ce métier, pensait Spike.

- Connaissez-vous Franck Gaughner Marquis? C'est en quelque sorte, le " Dieu " de l'automobile à Paris. Si un modèle de bagnole rentre dans sa ville, il le sait avant même que vous ne l'ayez rangé dans votre garage. Vous savez sans doute qu'il possède " L'Enfer Automobile ", stade où je cours. Et figurez-vous que ce stade m'intéresse depuis bien longtemps, mais ce con a décidé de le laisser à son fils après sa mort. CONNERIES! Il faut un homme de MA trempe pour diriger ce lieu, et toutes les écuries avoisinantes. Je ferais courir qui JE VEUX, quand JE VEUX... Pause respiration, on crache un coup même si ça se fait pas, on passe un coup de langue sur ses canines, et on reprend en se calmant. J'ai cru entendre qu'il séjournait dans une grande maison dans les Côtes d'Armor depuis qu'on avait essayé de le tuer chez lui...

Bien sur, personne ne savait que c'était Spike qui avait essayé alors que le gros plein de soupe prenait un bain, mais ça, l'histoire ne le dévoilera pas au Marquis!Na! Reprenons, j'ai un contrat à donner moi...


- Vous comprenez donc que si vous acceptez de bosser pour moi, faudra le buter, lui chiper son testament, faire disparaitre les preuves, faire en sorte que personne ne soit au courant avant que l'un de mes amis ne modifie le testament en ma faveur, et remettre le testament là où vous l'aurez trouvé avant que la police ne débarque...


Comment ça, Spike demandait l'impossible? Mais le Marquis ne savait pas encore que la maison était gardée, que sa femme dormait dans une chambre à part avec leur môme de 7 ans. Ni même qu'il allait devoir se trimballer avec un Wild tout maigrichon avec une phobie du sang tellement forte qu'il s'évanouit à la vue de la première gouttelette. Il le sera en temps et en heure ça..


- Vous vous en sentez capable, Monsieur Carabas?
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeMer 26 Mar - 14:01

La proposition n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Les nuages de fumé avaient disparu, malgré leur présence invisible tout autour des deux personnages, et le pilote s’était accoudé au rebord, comme absorbé par les mouvements de la rue en contrebas. Garder un tel air détaché était plus facile pour réfléchir, pour choisir ses mots, savoir ce qu’on allait dire à l’homme de main, ce que l’on peut avouer, sous-entendre ou cacher.
Un petit magouilleur en puissance ce Spike… Malgré son air idiot (1) de première abord. Le Marquis était trop vieux pour se laisser avoir longtemps par ce genre de détails.

« Connaissez-vous Franck Gaughner Marquis? C'est en quelque sorte, le " Dieu " de l'automobile à Paris. Si un modèle de bagnole rentre dans sa ville, il le sait avant même que vous ne l'ayez rangé dans votre garage. Vous savez sans doute qu'il possède " L'Enfer Automobile ", stade où je cours. Et figurez-vous que ce stade m'intéresse depuis bien longtemps, mais ce con a décidé de le laisser à son fils après sa mort. CONNERIES! Il faut un homme de MA trempe pour diriger ce lieu, et toutes les écuries avoisinantes. Je ferais courir qui JE VEUX, quand JE VEUX... » Pause respiration. Il crache un coup. Il passe un coup de langue sur ses canines. Et il reprend en se calmant. « J'ai cru entendre qu'il séjournait dans une grande maison dans les Côtes d'Armor depuis qu'on avait essayé de le tuer chez lui... »

Le marquis rigolait un peu intérieurement. C’était follement amusant de voir à quel point les riches et jeunes comploteurs semblaient sûr du génie de leurs idées ! De voir combien ils se pensaient unique dans leur cas, et croyaient demander la lune… en signe de défi.
L’homme était comme l’animal. Et Spike était encore plus facile à cerner, il était un animal.
Conduit par les pulsions, par les passions, par l’instinct primaire, la force brute…
Un magnifique panel d’idiotie pour Carabas qui jugeait l’intelligence et le raisonnement comme primant sur les autres instincts primaires. Mais on ne change pas sa nature… surtout pas un animal qui ne comprendrait même pas le concept de modération ! D’après sa courte appréciation de l’homme en face de lui, le Marquis de Carabas ne s’étonnait pas qu’il soit leader de son parti. Etablir un plan, pour un Wild ! Réfléchir posément aux conséquences directes à court, moyen et long termes avant de faire quoique ce soit était bien le signe qu’il avait une once d’intelligence au-delà de son caractère premier.

« Vous comprenez donc que si vous acceptez de bosser pour moi, faudra le buter, lui chiper son testament, faire disparaître les preuves, faire en sorte que personne ne soit au courant avant que l'un de mes amis ne modifie le testament en ma faveur, et remettre le testament là où vous l'aurez trouvé avant que la police ne débarque... »
Deuxième preuve de ce que le Marquis avançait avec amusement. Il lui dressait un petit plan, une synthèse des réjouissances. Quoi de plus alléchant ?
Et bien, le fait de savoir que cela ne pouvait pas être aussi simple ! C’était peut-être de l’empathie, mais il s’en pourléchait les babines d’avance, notre Marquis. En fait, ce qui l’amusait le plus, c’était le langage de ‘bad boy’ qu’employait le pilote ; comme pour dire : « Non, je n’ai pas peur. Je demande des trucs horribles ! Je suis trop un vilain… ça m’excite ! ». Une sorte de masturbation cérébrale en quelque sorte. Flatter son ego, dirait les zoologistes.
« Vous vous en sentez capable, Monsieur Carabas? »

Grand sourire. « Je suis persuadé que vous saurez évaluer le montant de mes honoraires. Vous semblez bien saisir les soucis auxquels je serais confronté dans cette mission, jeune homme. » Le Marquis se redressa et d’un mouvement souple, se plaça à côté du wild. Et il tendit sa main.
« Nous pouvons considérer dès à présent que vous me devez une faveur et beaucoup d’argent, M. Spike Baret. »
Tout en lançant un grand sourire. S’il y avait bien quelque chose que le Marquis aimait, c’était bien le business ! Greetings !









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(1)
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeMer 26 Mar - 23:00

Il lui souriait, et Spike se sentit presque bête sur le coup. C'est vrai, au tout début, Spike était le soldat. C'était à lui d'aller tuer en toute furtivité les diverses cibles, ou d'aller faire sauter des immeubles pour " le bien de l'état ".

Il avait également tué des daemons, des humains, des Wilds qui voulaient être libres, sans aucun scrupule. Il ne savait pas encore ce qu'était la liberté, jusqu'à ce que Jenny ne le rencontre.

La rencontre avec Jenny fut d'une originalité sans égale; ils étaient tous les deux sur le même batiment, mais pas pour les mêmes raisons. La Wild voulait empêcher le complexe d'être détruit, tandis que Spike, lui, c'était pour faire tout sauter avec ses frères.

Ils durent rentrer avec un échec sur leur rapport, mais personne n'avait dénoncé la perte de motivation de Spike. Ils déclarèrent que la bâtiment fut trop bien gardé pour une quelconque attaque, même furtive.

Et voilà que Spike, après s'être rangé du côté des gentils, faisait appel à un Mercenaire pour tuer. Les rôles changeaient au jour le jour, et ce n'était certainement pas ça qui allait emmerder Spike. Que ce soit Le Marquis ou lui qui aille tuer Franck, que cela changerait-il? Il finirait par crever ce pauvre con, que ce soit de la main de quelqu'un ou de celle de la mort.

Mais revenons à nos affaires, au lieu de rester là, à revenir sur les faits passé avec un air béat!


« Je suis persuadé que vous saurez évaluer le montant de mes honoraires. Vous semblez bien saisir les soucis auxquels je serais confronté dans cette mission, jeune homme. »

Venant se placer à côté de notre chef du PWL ( Parti des Wilds Libertins comme dit la chose au coco ) le Marquis lui tendit la main; et pour une fois que le dicton " tendez leur la main ils vous prennent le bras " se révélait faux, Spike en profita. Il prit la main du Marquis, et la serra franchement. Non pas pour faire mal au Marquis ( Comme si il avait que ça a foutre ) mais plutôt pour lui montrer qu'il plaçait quelques espoirs en lui...

« Nous pouvons considérer dès à présent que vous me devez une faveur et beaucoup d’argent, M. Spike Baret. »

Un autre sourire, mais celui là marquait plutôt le début d'une grande aventure. Car si Spike devait quelque chose à Carabas, ce dernier ne devait pas oublier qu'il pouvait avoir besoin de lui tôt ou tard; quelque soit la raison. Pour un attentat comme pour une lessive expresse.

- J'espère que vous aimez les chiffres avec 4 zéros Carabas, 90000 francs cash, ça vous va? Ce n'est qu'une estimation, je n'ai jamais payé de Mercenaire, avant, c'était moi le mercenaire. Mais j'étais pas rémunéré.
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeLun 31 Mar - 13:19

La poignée de main était vigoureuse. Une vraie poigne de mec ! Quelque chose qui signifie qu’on ne travaille pas avec des fillettes. On a conscience du danger, on l’aime et on en veut !
Les nenettes, elles seraient à ces moments là, juste bonne à la soupée, ou à la pâtée pour chat (1). Malgré le côté un peu benêt du gamin (l’argent n’arrangeait jamais les choses, surtout quand il était couplé à la jeunesse, le charme, et le pouvoir), le Marquis sentait bien qu’il y avait un côté raisonnable, ou tout du moins résolu chez Spike.

Enfin, raisonnable, il savait parlé business en tout cas :
« J'espère que vous aimez les chiffres avec 4 zéros Carabas, 90000 francs cash, ça vous va? Ce n'est qu'une estimation, je n'ai jamais payé de Mercenaire, avant, c'était moi le mercenaire. Mais j'étais pas rémunéré.
- Et bien, vous vous êtes fait avoir comme un bleu, jeune homme », répondit Carabas du tac au tac. Qu’est-ce qu’on disait déjà ? Dans la vie, il y a les baiseurs et les baisers… ça amusait beaucoup le Marquis. Parce qu’il savait pertinemment où lui-même se trouvait. Et ce n’était pas faute d’avoir mis à l’épreuve cette affirmation pendant quelques années.

« Pour les zéros, ne vous inquiétez pas. J’aime découvrir, et j’en suis friand. Je ne vous cache d’ailleurs pas que je serais peut-être amené à vous en redemander un peu si la mission s’avère plus difficile que prévue. Je pense que vous comprenez bien pourquoi… » Le Marquis avait lâché la main du jeune homme et le regardait toujours dans les yeux malgré la distance raisonnable entre les deux hommes.
Le business n’était jamais vraiment fini. A présent que le contrat était lancé, ce qui intéressait le Marquis, c’était savoir combien il pouvait tirer du blaireau qui faisait appel à lui. C’était normal.
Et maintenant que son objectif premier était atteint, il lui fallait passer à la deuxième étape. Laissant échapper un sourire de contentement, Carabas prit la parole :
« Je dois me rendre dans une librairie pas trop loin d’ici. Quelques affaires importantes à régler avec des… amis. » La façon dont le mot ‘amis’ avait fusé était étrange. Difficile à dire si le silence qui l’avait précédé était symbolique, ou lourd de sens…
Le genre de déclaration qui donnait des frissons quand elle sortait de la bouche d’un mercenaire. Un contrat ? La fin d’un engagement ? Oui… ça mettait bien mal à l’aise !

Le Marquis lança un nouveau sourire et s’engagea vers la porte. « Et puis, vous pourrez me donner de ‘plus amples informations’ », avait-il finit en français.




[HRP : Je te laisse clore ici avec le chemin jusque chez M’sieu le libraire ! Si tu veux me donner plus d’explication, fais le là ^^]




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(1)
Je te le devais What a Face
Le début d’une longue liste ? x)
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeJeu 3 Avr - 23:02

- Et bien, vous vous êtes fait avoir comme un bleu, jeune homme »

Spike n'aimait pas beaucoup ça, en effet. Vous voyez, à trop narguer le tigre, ce dernier n'aura aucun scrupule à vous sauter à la jugulaire, interne ou externe, et à vous mordre sauvagement.

Car finalement, un animal, n'a aucun sentiment. La conscience est le propre de l'homme, comme le rire, les pleurs, et les joies. Croyez-vous réellement qu'un animal ressent tout ça?

Croyez-vous qu'il comprend qu'il existe? Spike ne le croyez pas. Pour lui, un animal, ça nait un jour, ça vit comme ça peut sans faire de manières, et ça crève, sans faire de manières. C'pas compliqué et c'est facile à sortir.

« Pour les zéros, ne vous inquiétez pas. J’aime découvrir, et j’en suis friand. Je ne vous cache d’ailleurs pas que je serais peut-être amené à vous en redemander un peu si la mission s’avère plus difficile que prévue. Je pense que vous comprenez bien pourquoi… »

Demandes en tant que tu veux ma baleine, j'ai des comptes partout. J'ai de l'argent à ne plus savoir qu'en faire, j'm'emmerde parfois chez moi alors je m'essuie les mains avec après l'popo.

Car Spike coure sur les pistes pour le PLAISIR avant tout. Pour la VITESSE, l'EXCITATION et surtout; pour la tête de tous ces rigoles qui croyaient le battre à plate couture.

L'argent, il en confie une part au PWL pour ses folies, et les coups durs, et le reste, direction la banque.

Et tout en se reculant, ne quittant jamais les yeux de l'un ou de l'autre ( faut pas montrer qu'on a peur lorsqu'on est trop animal ) Le marquis reprit:

« Je dois me rendre dans une librairie pas trop loin d’ici. Quelques affaires importantes à régler avec des… amis. »

Librairie? Est-ce que Spike a une tête à se balader dans une librairie? Il sait à peine lire, car d'habitude, il confie ça à son Chapelier Fou. Ses contrats, les chèques, les petits livres le soir avant de s'endormir, c'est le Chapelier Foui qui lui les lit.

Mais puisqu'il devait aller voir ses " amis ", Spike le suivrait un p'tit bout de temps. Ce membre haut placé au conseil pouvait aller se faire cuire un oeuf désormais, dès que Spike aurait l'Enfer Automobile en main, il vendrait l'immeuble qui contient le PWL. Dès lors, son parti n'aura plus besoin de personnes, personnes.

Il avait une armée, le pognon, et même le charisme et la réputation. Quoi de plus normal? Avec ça, on est un gagnant.

Ou on ne l'est pas.


- Allons-y.
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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitimeJeu 8 Mai - 23:44

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MessageSujet: Re: Sur les toits de la Ville-Lumière   Sur les toits de la Ville-Lumière Icon_minitime

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