Paris 68
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 Ouverture

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MessageSujet: Ouverture   Ouverture Icon_minitimeVen 14 Mar - 13:33

-Bordeeeeeeeeeel ! Y'a plus de poireaux !
-Bouge pas, la livraison est pas complètement déchargée !
-Ah ouf....


Ouaip, Jean était lent ce matin. On avait ouvert depuis plus d'une heure, et on avait même pas encore fini de tout installer. Cette semaine s'annonçait dure. Mais bon. Et puis ces cons de livreurs qui ont osé oublier le savon rose ! Le produit phare ! Le petit savon rose qui sent bon, qui pas allergenique et surtout... qui est rose !

Sacrilège ! Bref. Une fois mis les poireaux en place, et aussi la boite de Chocapic du chat potté, les rayons étaient presque tous pleins. Y'avait quoi dans ce bordel ? Ben pour tout vous dire, y'a un peu de tout et de rien...

Face à la porte, il y a une allée d'environ 5 mêtres, avec des étals des deux cotés. Y'a une allée parrallèle à gauche et une à droite. Les deux ont aussi des étals des deux cotés. Sur celle de droite de l'allée de droite, y'a des journaux, des cartes postales, des cartes de voeux, des papiers avec des fleurs et des jolies licornes. Sur celle de gauche de l'allée de droite, c'est les liquides. Eau, soda (un peu mais pas trop), jus de pomme, d'orange et de tomates, lait et tout un fourbi indescriptible de diverses huiles... Et sur le même étal, on trouve aussi le papier WC, le sopalin et les serviettes de table en papier, avec les boites de mouchoir extra-larges.
Dans l'allée du milieu, y'a un peu de tout. Pâtes, riz, boites de conserves, épices, chocolats, bonbons, sucre, sel, conneries diverses et variées, mais jamais avariées...
Et enfon sur l'allée de gauche se trouvait le frigo. Incroyable, mais vrai. On avait réussi à dégotter un frigo à prix d'or, et on l'aimait. Dedans, le frais: viandes et poissons. Pas de surgelés, ho ! On est en 1968, là... Pas en 2008... Bande de malades. Bref. Et à coté du frigo, les fruits et légumes frais. Y'a quasi toujours des pommes, poires, et diverses pèches et abricots. En revance, on a parfois, comme aujourd'hui, des bananes et des dattes, des kiwis et des fruits bizarres. On a une livraison tous les deux mois, alors faites vite, ca pourrit vite, ca. Niveau légumes, on a de tout, poireaux, navets, tomates, carottes et patates. Tout, quoi.

Au fond du magasin, la caisse. C'est moi qui encaisse quand ma mère dort. C'pas cher, et on livre. Pas plus loin que le paté de maison voisin, on a deja assez clients sans avoir besoin de piquer ceux des collègues. On vend des tickets de la tombola de l'école d'à coté, si ca vous interresse.
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Karl Friedrich Lensherr
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Karl Friedrich Lensherr


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MessageSujet: Re: Ouverture   Ouverture Icon_minitimeMar 18 Mar - 12:17

Quand Karl entra dans l’épicerie, il réfléchissait à la réponse qu’Aloïs lui avait donnée à propos de cette histoire de Tour Effel. Le petit avait de la suite dans les idées, ça, il n’y avait pas de doute. Jouer sur les sentiments du peuple, les rendre eux-mêmes acteurs du vol sans qu’ils s’en doutent le moins du monde… Bien évidemment, le coût en logistique et pots de vin serait élevé, mais cela restait sans doute l’une des meilleures solutions possibles. Si ce n’était la meilleure…

Mais Karl n’avait pas plus l’intention qu’avant de chaparder la tour. Il avait d’autres chats à fouetter (sans en vouloir au wilds félins, hein), et elle n’aurait pas fait très jolie dans son petit salon. Aussi, après que le traditionnel « glingling » de la porte de toute bonne épicerie, Karl pensait déjà à la suite, ce qui ne l’empêcha pas de féliciter son directeur des larcins :

« Idée judicieuse. J’apprécie un tel esprit chez mes directeurs. »

Karl salua d’un hochement de tête distrait les gens qui rangeaient des marchandises en rayon. Il se demandait lequel était le propriétaire ; la boutique n’était pas grande, aussi il n’y avait pas grand monde. Mais les premiers clients fidèles étaient déjà en train de remplir leur panier, taillant entre eux le bout de gras tout en achetant celui du dîner.

Amalia, pour sa part, reniflait les pieds des étagères chargées de marchandises fraîches qui ravissaient au plus haut point son petit museau émoustillé. Si elle n’avait pas été une renarde bien élevée, elle aurait volontiers croqué quelque chose ici ou là. Jetant un œil derrière elle pour voir ce que faisait Sistersen, elle jappa pour parler à son maître, et lui seul pouvait bien entendu la comprendre :

« Qu’est-ce que tu comptes lui faire faire ici ? Ce n’est qu’une épicerie comme tant d’autres… Oh, je crois qu’il vend du poulet ! »

« Justement, c’est un endroit comme tant d’autres, non ? Et tu as déjà mangé du poulet hier soir… »

« J’aime ça, le poulet. Je suis une renarde, au cas où tu l’aurais oublié. »

Indifférent au regard des gens qui pouvaient le voir discutailler avec un renard, Karl sondait les rayons, prenant ici et là un emballage pour le tourner entre ses doigts avant de le remettre en place, comme un client indécis.

Il attendit qu’Aloïs arrive à sa hauteur pour lui présenter un paquet de céréales, comme pour lui demander son avis. Il parla tout bas, afin que personne n’entende ; de toute façon, les gens étaient soient occupés à discuter entre eux, soit en train de faire du bruit en rangeant les étagères.

« La caisse. Le plus rapidement –et discrètement- possible. Sans tuer qui que ce soit bien sûr. Oh, et un poulet. »

Karl avait simplement envie de voir Aloïs à l’œuvre. Cambrioler une petite épicerie de quartier n’était certes pas gratifiant, et ne faisait partie d’aucun plan ineffable du Roi de la Cour ; il avait juste envie d’occuper Aloïs à une telle besogne, et ce rien que pour voir comment il réagirait à une telle demande…
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MessageSujet: Re: Ouverture   Ouverture Icon_minitimeMar 18 Mar - 13:12

Tiens, un non-habitué ! C'est tellement rare d'avoir des nouvelles têtes. Et la mère qui est derrière... Et bah. Elle serait tellement fière de voir qu'on a des nouveaux clients. Eux, peut-être qu'ils achèteront quelquechose de plus que les autres. Bref, Jean bougea de derrière la caisse, en ayant fait attention si personne ne venait pour payer, et se dirigea vers le client.

Un renard ? La classe. Et puis il a l'air mignon, en plus, le petit....


-Bonjour, je peux vous aider ?

Un grand sourire aux lèvres ( Very Happy ), les yeux contents d'avoir affaire avec une tête jusque là inconnue, et le corps prêt à aider Karl à faire son choix, Jean avait tout du bon épicier.

-Je vois que vous avez un renard. Domestiqué, Daemon ?

On peut être coincé dans une épicerie et se tenir au couyrant des évolutions du monde, non ? Venez pas m'emmerder comme quoi il en sait rien... parce qu'il en sait rien. Mais ? Ca veut rien dire ce que je raconte... Où j'en étais, moi ? Ah oui.


-On vient d'avoir un arrivage de chapons, on doit avoir les prix les plus bas de l'arrondissement...

Pas étonnant. Le livreur étant le cousin par alliance de la voisine de palier d'une amie de la tante de Jean, il passait ici en premier. Sauf des fois où il passait voir l'épicier qui est plus haut dans la rue, parce qu'il est le demi-frère de la cousine du mari de la meilleure amie de la mère du livreur. Pfff... Des fois, seulement. Et en plus, le chapon est super bon.

-A moins qu'il (ou elle) ne mange de la nourriture canine ? Il doit nous rester un ou deux sacs dans la réserve.
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Aloïs Sistersen
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MessageSujet: Re: Ouverture   Ouverture Icon_minitimeMer 19 Mar - 22:48

Aloïs entra dans la boutique avec un regard circulaire sur la disposition de la pièce principale. Quelle idée de ne pas faire plus de recoins dans une boutique ! C'était pourtant bien les recoins et en plus ça faisait joli dans les posts. Donc voila, que faire ? Se cacher dans un coin (puisqu'il n'y a pas de recoin) en attendant de pouvoir dévaliser le jeune homme qui approchait bien rapidement ou alors ... Mais le plus simple était certainement de la jouer discret, très discret.

Car n'oublions pas que le vol est toujours puni par la loi, donc que pour voler quelque chose il faut éviter à tout prix de se faire prendre. C'est pourquoi dans l'optique de prendre la caisse (le contenu pas l'objet) et un poulet, il fallait tout d'abord bien repérer les lieux. Il sourit en constatant qu'un nombre assez important de clients étaient là et qu'ils étaient en train de faire leurs courses. Des courses, chose que le jeune homme faisait tous les jours, il faisait même son marché en général la nuit d'ailleurs.

Il s'avança vers l'étal des poulets et le regarda en soupirant. Qu'est ce qu'il ne fallait pas faire pour faire plaisir à son Roi. Voler un poulet, on aurait dit qu'il retombait en enfance, la période où il apprenait à faire les poches des passants et où il se faisait frapper une fois sur deux en se faisant traiter de chenapan. Il fit un tour rapide de la boutique, frolant au passage une femme et son enfant, puis il s'avança vers l'endroit où le commerçant parlait avec le Roi.

Il se tint en retrait tout en posant une main bien à plat sur une des étagères, discuter, discuter, toujours parler. Et s'occuper des clients non ? Jamais ? Franchement il fallait qu'Aloïs fasse tout dans cet endroit, même le serveur. Il attrapa la boite que la vieille femme avait du mal à saisir et lui fit un petit sourire gentil. Puis il l'accompagna au niveau de la caisse et il pianota quelques instants sur le comptoir tout en palabrant avec la vieille femme.


Alors il est gentil le petit ? C'est bien oui, je comprends, mais rendez-vous compte qu'il se fait avoir. Regardez la femme qui sort, je suis certain qu'elle n'a pas payé les deux boites de sardines. Et il la laisse partir.

Aloïs avait prononcé ces paroles d'un ton calme et posé et avait même prit la peine de se reculer en posant la main sur la caisse alors que la certainement grand mère criait Au voleur ! gling de manière outrée. Restant totalement détendu et attendant la suite des évènements, Aloïs regardait la scène. Mais rien n'était fait encore. De nombreux paramètres restaient en suspend, dont la réaction du jeune homme, celle de ses parents qui ne devaient pas être loins, celle de la femme qui regardait ses poches avec un air étonné et puis celle d'Aloïs qui serait tout sauf logique ...
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MessageSujet: Re: Ouverture   Ouverture Icon_minitimeVen 21 Mar - 13:11

-Au voleuuuuuuur !

Le cri maigrelet de la pauvre madame Pasquiet qui voyait sortir une femme sans payer. Un poireau dans la main droite, elle hurlait. Evidemment, ca a fait rappliquer la mère Durand en sursaut et en quatrième vitesse.

-Du calme, madame Pasquiet. C'est ma soeur, Juliette.
-Ah. Mais c'est la nouvelle caissière qui m'a dit...
-La nouvelle caissière ?
-Mais oui, la petite jeune, là...

Elle disait ca en pointant Alois du doigt et en souriant gentiment à cette femme qui l'avait aimablement aidé. Pendant ce temps, Jean était revenu à la caisse en s'excusant auprès du nouveau client.

-Que se passe-t'il ?

Observant la jeune femme, et se jurant qu'elle était entrée en même temps que l'autre homme, il ne comprenait pas tout.

-Mais elle pas caissière, elle !
-Ah ? J'aurais juré...

La mère et le fils se tournant vers Alois, l'oeil inquisiteur et le sourire vendeur au lèvres, il lui demandèrent d'un ton accueillant mais légèrement tendu...

-Peut-on avoir une explication concrète, mademoiselle ?
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Karl Friedrich Lensherr
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MessageSujet: Re: Ouverture   Ouverture Icon_minitimeMer 26 Mar - 19:45

Karl avait écouté le petit épicier venir lui souhaiter la bienvenue et lui servir son baratin sans broncher. Il avait l’habitude des flagorneurs, à la Cour, et se contentait de faire semblant d’accorder de l’attention au blabla du gaillard alors qu’en réalité, il n’en avait strictement rien à faire.

Ca gérait une épicerie et ça croyait travailler dur ? Laisse moi rire petit ! Tu ne tiendrais pas deux jours dans les catacombes, au milieu des truands et autre coupe-jarrets. Il fallait avoir connu la vie, la vraie, la dure, celle qui ne voulait pas de vous, pour survivre sous Paris. Et pourtant, il y avait des membres de la Cour qui s’y établissaient, y travaillaient, y faisaient des enfants et vivaient au mieux la vie que la surface n’avait pas daigné leur accorder.

C’est pourquoi Karl avait de plus en plus de peine à écouter parler les petites gens de la surface. Ils se plaignaient du temps, de la conjoncture économique, de leurs petits bobos insignifiants et de leur tante Marcelle qui l’était tout autant. Et ils vivaient sous le soleil, alors qu’ils ne connaissaient ni la peur de l’obscurité ni celle de l’oubli ; ils vivaient, soucieux de leurs petits problèmes et rêvant d’en avoir toujours plus…

Et maintenant, l’un d’entre eux lui proposait des chapons ! L’espace d’un instant, Karl eut très envie de lui faire avaler sa canne pour lui faire comprendre ce qu’il en pensait, de cette histoire de chapons, mais le Roi de la Cour, bien que colérique, savait garder son sang froid lorsqu’il le fallait, et le fait que le petit commerçant avoue sans crainte et à voix haute qu’il tolérait wilds et daemons jouait en sa faveur.

« Je peux le mordre ? Il a insinué que je pouvais manger de la nourriture pour chiens. »

Amalia restait parfaitement calme tandis qu’elle posait la question à son humain, en un jappement tranquille qui se perdait dans le brouhaha de la boutique. Karl ne la rappela même pas à l’ordre, pour la simple bonne raison qu’il savait qu’elle n’en ferait rien. Si Amalia disait ce qu’elle pensait, elle ne mordait pas les gentils épiciers qui parlaient ensuite de chapons. Elle était trop bien élevée pour ça.

Pendant que le jeune homme lui servait son discours de bonimenteur, Karl n’avait pas quitté Aloïs des yeux, suivant son petit manège avec intérêt. Aussi, quand les questions se posèrent et que les voix fusèrent, il laissa avec amusement le petit épicier se précipiter vers la source du problème.

Amalia à ses côtés, nonchalamment appuyé sur son bâton, Lensherr attendait avec curiosité de voir comment son directeur des larcins allait s’en tirer…
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Aloïs Sistersen
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MessageSujet: Re: Ouverture   Ouverture Icon_minitimeVen 28 Mar - 22:40

Quoi ? Ca ne se passait pas comme prévu ? Mais si, tout à fait, cela se passait totalement comme Aloïs l'avait imaginé dans un des scénarios possibles. Enfin presque, le coup de la personne de confiance qui ne peut pas avoir volé quoi que ce soit c'était jouable et prévisible. Le coup de la mère qui se pointe en renfort et qui semble décidée à empêcher qui que ce soit de voler dans son magasin idem. Le coup de la fille qui le prend pour un employé aussi. Mais par contre se faire prendre pour une fille ça non ! Mais ils étaient malades et avaient des yeux étranges pour considérer que le jeune homme pouvait être une "beurk" fille ! Et en plus avec ce monde il n'aurait même pas l'occasion de prendre un poulet ! Tant pis pour le daemon du chef, il aurait du poulet acheté ou volé ailleurs ! Là c'était trop visible et un voleur agit toujours en faisant semblant de ne rien faire, ou alors sans se faire voir.

Il resta dans sa position, toisant froidement tout le monde et défiant quiconque de rigoler. Il allait leur montrer qu'il n'était pas une fille et pas plus tard que maintenant ! Non mais alors ... Il fixa la vieille droit dans les yeux en lui annonçant calmement mais sur un ton plus que glacial.


Je ne pensais pas que vous me prendriez pour une caissière, je ne vous ai pas demandé quoi que ce soit que je sache.

Il se tourna vers les deux vendeurs et retira son manteau d'un mouvement brusque tout en oubliant pas de faire voler ses mains un peu partout et de se reculer pour montrer qu'il était décidé à s'expliquer simplement. Quelques bruits retentirent, la fermeture éclair du manteau contre le comptoir, un clac un peu bizarre, les griffes tapant contre le bois, le tissus se froissant en se retirant, quelques bruits de papier froissé etc etc, enfin des bruits presque normaux dans le cas actuel.

Madame, je ne pense pas que je vous doive la moindre explication, j'ai simplement fait la conversation avec cette cliente et je n'ai rien fait de mal jusqu'à présent.

A moitié faux car il avait déjà fait des choses de mal, mais elle n'était pas censée le savoir. Puis, son manteau sur l'épaule et l'autre main dans la poche, il s'approcha du gosse (oui oui le vendeur un peu nul qui ne distingue pas un garçon d'une fille, tu veux un dessin ?)

Quand à toi mon joli, je te montre quand tu veux que je ne suis pas une fille. Et ne sois pas certain d'être le dominant, j'adore mordre mes proies et enfoncer mes griffes dans leurs dos. Mais si tu veux me rejoindre pour passer du bon temps je suis libre tous les soirs, je te dis donc à ce soir mon petit, j'ai des choses à t'apprendre !

Puis il se détourna et commença à s'éloigner tout en criant.

Au revoir au vieux monsieur, à la jeune employée et à son père ! La prochaine fois je vous apporterais des lunettes. Et soyez heureux que je déteste le sang sinon je crois que j'aurais pu vous déchiqueter vifs !

Il leur jeta un regard énervé et pour bien montrer qu'il n'était pas une fille releva son pull montrant ainsi son torse de mâle (parce que baisser son pantalon ça ne l'aurait pas fait ...). Il allait sortir d'ici quelques instants, il ne comptait pas rester une seconde de plus dans cet endroit !

Il franchit la porte avec un sourire non dissimulé et se glissa comme une ombre dans une ruelle adjacente attendant que le Roi sorte à son tour.
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