"Ex Nihilo Nihil, in Nihilum Nil Posse Reverti"

C'est Agatha qui m'a donné l'idée, bonne ou mauvaise, je ne saurais dire ; de mettre ici, sur des petits bouts de papier, des pensées, des poèmes, des 'je t'aime'.

Prose, rimes, fantaisie.
Possibles de toutes les fantaisies !

Le Marquis ouvre, et vous présente cet instant. Laissons l'esprit et la Muse s'emparer des ces murs, caverne douce et tranquille, esprit tendre et frêle.

"Ex Nihilo Nihil, in Nihilum Nil Posse Reverti"

Agatha Hotwood a écrit:: Tristesse

J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

Alfred de Musset

Avril Ba.

Avril paraît bon ; je vois déjà les couleurs chaudes et les sourires.
Avril développe sa créativité et influence les artistes,
complimente qui le mérite.
Avril, c'est être sur un mois froid.
Pas tant que ça.
Avril, c'est écouter,
Avril, c'est lire,
Avril, c'est s'adonner
à la tâche.

Avril, un petit bout de rêve débordé. Qui nous déborde.
Les baskets détachées, les jambes tendues, les genoux repliés.

Le corps volant déjà vers Mai.

Châ, le 02/04/08

Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien

Le vent l'emportera

Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Même s'il ne sert à rien

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain

Le vent les portera

Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?

Le vent l'emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi

Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Noir Désir, le vent nous portera

Ici, tout y est

Dans les lointaines pensées d'un monde sans lendemain,
L'homme, le pantin, la bête et le petit lutin
Se tenaient devant nous.

L'espace comble ce vide qui nous espace
Le coeur, entrelace des noeuds de douleur
Sans arrêter l'horreur qui nous étreint la pensée.

Non, non, non, non, non !
Pourquoi le pas éclate l'état.
Le sage allume les pages à l'étage
Ere ici bas ; rien ne vas plus.

La queue n'a plus de tête et la tête
S'en vas sans queue.
Le jour où la nuit n'est plus,
Nous serons homme, pantin, bête et petit lutin.

Sato ( le 21.04.08 )

Une chanson populaire que j'aime bien x)

La jeune fille du métro

C'était une jeune fille simple et bonne
Qui demandait rien à personne
Un soir dans l'métro, y avait presse
Un jeune homme osa, je l'confesse
Lui passer la main ... Sur les ch'veux
Comme elle était gentille, elle s'approcha un peu.

Mais comme elle craignait pour ses robes
A ses attaques elle se dérobe
Sentant quelqu'chose qui la chatouille
Derrière son dos elle tripatouille
Et tombe sur une belle paire ... De gants
Que l'jeune homme, à la main, tenait négligemment.

En voyant l'émoi d'la d'moiselle
Il s'approcha un p'tit peu d'elle
Et comme en chaque homme, tout de suite
S'éveille le démon qui l'habite
Le jeune lui sorti ... Sa carte
Et lui dit j'm'appelle Jules, et j'habite rue Descartes.

L'métro continue son voyage
Elle se dit c'jeune homme n'est pas sage
Je sens quelque chose de pointu
Qui d'un air ferme et convaincu
Cherche à pénétrer ... Dans mon cœur
Ah qu'il est doux d'aimer, quel frisson de bonheur.

Ainsi à Paris, quand on s'aime
On peut se le dire sans problème
Peu importe le véhicule
N'ayons pas peur du ridicule
Dites lui simplement ... Je t'en prie
Viens donc à la maison manger des spaghettis.