Paris 68
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 [Tuileries] La belle vie [PV]

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Marquis de Carabas
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Marquis de Carabas


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MessageSujet: Re: [Tuileries] La belle vie [PV]   [Tuileries] La belle vie [PV] - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Nov - 22:22

Le marquis dominait la discussion ; nettement. Il jouait avec les nerfs de l’informatrice qui semblait perdu malgré ses airs. Perdue entre une volonté impartiale et farouche de ne pas succomber à ses coups répétés, et un désir complet de se laisser emporter par son charme fou [sic]. Cela faisait dix ans qu’ils jouaient ainsi et quand Light faisait un pas, le mercenaire reculait à chaque fois ; quand c’était Carabas qui bougeait, l’informatrice à son tour se rétractait.
Et le Marquis de Carabas sentait qu’il lui faudrait reculer aujourd’hui, et c’était pour cette raison qu’il accumulait les questions, qu’il restait insupportable… Chacun avait ses propres raisons dans l’accomplissement de ses actes, le marquis s’en gardait plein ! Non pas pour s’expliquer de ses actions face aux autres, mais bien pour se donner bonne conscience quand cela était nécessaire.

Enfumant la table où les deux humains se tenaient, il se saisit de son grog et bu une grand rasade pendant que Light rétorquait avec entrain en lui énumérant des affirmations sans intérêt : « Ce politicien est le vieux schnoc’ que vous plaigniez quelques heures auparavant de sa mort trop douloureuse à votre goût que je pourrai lui infliger si je ne m’amusais pas si bien avec lui. Et ce qu’il voulait : c’est moi. C’est un homme immensément jaloux. Vous pouvez le comprendre non ? »
La gorgée lui brûlait la langue, s’infiltrant doucement dans sa bouche et glissant contre les parois de sa gorge. Et sentir cette chaleur descendre dans l’œsophage puis dans l’estomac pour irradier un bien-être dans tout son corps… pour laisser un goût citronné, amer et sucré dans sa bouche. Pâteuse et enfumée maintenant que la pipe s’était enfournée dans l’antre béant. Un nuage de fumée vint entourer l’espace autour de la jeune femme.

C’était son mec, ou plutôt son mouton qu’elle pressurait comme tous les autres ; comme tous les autres, vraiment ? Peut-être pas en fin de compte… pourquoi en était-elle si effrayée ? L’idée du cocufiage ne tenait pas vraiment. Si l’homme était aussi puissant que Light semblait le prétendre, il devait connaître sa ‘femme’ ; et la connaître, c’était en quelque sorte la tenir à son propre jeu. Marquis connaissait la bête : elle vivait de ses informations (même si elle se retrouvait toujours au crochet des hommes). Son politicien connaissant cela, il ne lui livrerait jamais les plus précieuses informations, coupant ainsi l’herbe sous les pieds de Weddmore, expliquant par la même occasion sa peur, et cette impression qu’elle se débattait dans une nasse.

Ce qui inquiétait le Marquis de Carabas, c’était tout d’abord la force présumée de cet homme si les déductions qu’il faisait s’avéraient justes. Si tel était le cas, il faisait frémir Light Weddmore ! La Light Weddmore, froide, cynique, manipulatrice, mante-religieuse… L’informatrice de l’ombre, la meilleure qu’il fut donné de voir dans le tout Paris à cette époque troublée. Celle qui jamais ne courbait l’échine, qui ne rechignait jamais face aux sales boulots, qui glaçait les hommes par sa voix et son cul… Que cet homme y parvienne signifiait que Light n’allait pas bien ; mais surtout que cet homme était dangereux… pratiquement autant que le mercenaire dans son domaine !
La deuxième chose qui dérangeait Carabas, c’était l’intérêt tout professionnel que portait Weddmore à cet homme, à ce politicien. Il savait à présent qu’elle suivait de près le groupuscule Pi. Cet homme lui aurait-il été d’une aide quelconque ? D’un intérêt quelconque ? Et en mettant ces deux informations ensemble, le Marquis de Carabas arrivait à la conclusion que ce politicien jouait un rôle dans toute cette histoire… et connaissant son informatrice, il sentait que c’était un gros, voir très gros poisson !

L’un dans l’autre, le mercenaire espérait se tromper dans les hypothèses et déductions… tout simplement parce qu’il avait encore besoin des services de Light ; et qu’il ne l’avait toujours pas fourré dans son lit ! Avec tout cela, la jeune femme était en danger… et cela signifiait que lui, Marquis de Carabas, devrait garder un œil sur elle.

Fixant Light Weddmore intensément, le mercenaire enfila son masque le plus sérieux : « Light… qui Est-il ? Pourquoi as-tu peur de Lui ? »
Il ne voulait pas sortir ses dernières cartes, mais si elle ne lui répondait pas sincèrement, il ne s’entêtera pas et l’obligera, sur sa parole.
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MessageSujet: Re: [Tuileries] La belle vie [PV]   [Tuileries] La belle vie [PV] - Page 2 Icon_minitimeMar 25 Nov - 10:34

Grotesque et malin personnage, il pouvait maintenant jouir de la tenir entre ses questions. Quoi de plus normal : si Light avait deviné que ce coquin de mercenaire la tenait, lui l’avait compris depuis le début de leur conversation. Homme d’esprit. Elle ne pouvait pas le nier. Agile avec les mots comme avec plein d’autres choses. Un vétéran dont on aimerait en voir des aussi bien conservé. Un vétéran qui avait encore tellement de chose à apprendre, par son côté un peu réac’ et ses allures de vieillot désœuvré… Oh oui, elle était sûre qu’encore quelques années suffiraient à le rendre certainement invincible d’un point de vue tactique ou même psychique. Sauf s’il mourait avant. Sauf si elle le tuait pour le prendre sa place. Le calife à la place du calife ne connaît pas de limite de continent ni d’époque. Et qu'en direz-vous alors, Marquis ?

Un nuage de fumée s’éleva au dessus de la table, l’entourant d’une saveur bienfaitrice pour miss Weddmore. Elle se sentait bien moins à l’aise que quelques minutes auparavant, et pourtant, l’atmosphère que dégageait sn camarade l’attirait profondément. Il avait toujours été de ces Hommes dont on ne parvient jamais à mettre des mots sur leur caractère, ces Hommes qui savent échapper à des critères communs sans pour autant totalement en sortir. Indéfinissable et pénétrant. C’est ce qu’il était. D’une beauté toute particulière et ténébreuse à souhait, avec un bon vieux côté roublard bien à soi, à moitié entre l’ermitage psychique et le trop débordant désir de son corps masculin. Non, le Marquis n’avait pas à se plaindre de ce côté-là. Il n’avait pas besoin d’aller chercher les femmes : elle venait toute à lui. Light n’avait jamais su pourquoi, et ne cherchait pas à comprendre. Elle ne préférait pas. C’aurait été pénétrer sa propre pensée, or elle ne désirait réellement pas savoir pourquoi ce sale mercenaire lui plaisait. Par moralité. Par décence. Par honneur.

Marquis, Marquis… à quoi peux tu bien penser. A tout cela sans doute. Au discours peu convaincant qu’elle venait de lui concocter. Mais elle ne pouvait pas lui en parler ainsi, comme cela. Bien trop risqué. Le couple de derrière qui se sautait à moitié, et puis le vieux assis à quelques pas d’eux, près de l’entrée, scrutant ce joli petit monde à la recherche d’un regard, d’un visage, d’un espoir et des rêves… Toutes leurs oreilles étaient grandes ouvertes, prêtes au moindre mot à retenir l’information la plus compromettante. Et elle, en rentrant ce soir, si jamais elle passait la journée, ce serait COUIC, et certainement pas avec les meilleurs moyens. Alors oui, elle avait peur, elle en crevait sur place, elle en tremblait le soir dans son lit, alors que ce salaud de politique profitait d’elle sans retenue ; pour la première fois de sa vie, Light Weddmore avait peur et cela se voyait. Elle ne pourrait pas le garder pour elle très longtemps. Carabas était malin, et puis, il la connaissait… trop. De plus, l’informatrice ne voyait pas en lui une solution. Il était fourbe, désireux d’en apprendre plus sur Pi, de la mettre dans son pieu aussi. Les gens de sa tempe ne serait jamais digne de confiance… elle ne pouvait croire en lui, et le voir comme une solution. Il n’en serait jamais une. Jamais. Pourtant… « Light… qui Est-il ? Pourquoi as-tu peur de Lui ? »

Elle releva la tête vers lui. Et son « masque le plus sérieux » la fit frémir. Quoi… ? Jouait il encore avec elle et profitait de son désarroi pour se frayer une piste à travers son affection ? Ou bien comptait elle assez à ses yeux pour qu’il s’en préoccupe, au lieu de laisser tomber et de foncer droit sur l’information ? « Masque ». Ce massacre psychique aurait il une fin ? Elle ne savait plus quoi faire. « Masque ». Weddmore baissa une nouvelle fois la tête, s’enfonça dans son siège. Son cerveau fonctionnait à toute allure, essayant de déterminer le vrai du faux, l’hypocrisie de… « Masque ».

Non.

Elle ne devait rien lui dire. Il n’était qu’un salaud inchangeable. Elle pouvait lire toute sa joie au fond de ses yeux. Il ne cherchait qu’à profiter. Qu’il aille au Diable. Après tout, elle n’avait pas besoin de lui, elle n’en avait jamais eu n’est ce pas ? Il ne représentait rien, rien qui puisse l’intéresser tout du moins. Ce n’était qu’un fantasme, une idiotie sans importance. Elle se demandait encore ce qui la poussait à imaginer ses lèvres contre les siennes.
Le ton tranchant de la voix de Light Weddmore fendit l’air.

« Allez-vous faire foutre, Marquis. Vos yeux de chiens battus me donnent envie de vomir. »
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MessageSujet: Re: [Tuileries] La belle vie [PV]   [Tuileries] La belle vie [PV] - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Jan - 2:09

Fichtre et foutre ! Il lui facilitait la vie, l’aidait et lui tendait les bras. Il en était presque à ne plus se reconnaître par tant de prévenance. Puis il se remémora les intérêts qui l’attendaient probablement derrière. Et le Marquis de Carabas sourit. Un sourire malgré la déconfiture qu’il aurait du être la sienne face à la réponse bornée de l’informatrice. C’était comme les derniers mouvements d’un animal effrayé et acculé : désœuvrés, désarticulés mais qui pouvaient s’avérer très dangereux.

« Allez-vous faire foutre, Marquis. Vos yeux de chiens battus me donnent envie de vomir. »

Pourquoi tant de haine ? Il ne fallait jamais contrarier une femme, et encore moins Mlle Light Weddmore. Parce que s’en suivait l’assurance d’une damnation éternelle. Et le marquis en venait par moment à se demander s’il n’avait pas dépasser ce moment critique des portes des Enfers alors qu’il semblait toujours porté par les chemins de purgatoire. A moins que cela ne soit l’informatrice qui était en train de se perdre, elle. Pour Carabas, tout cela n’avait aucune espèce d’importance : il avait plus d’un tour dans son sac.
« Très bien, Mlle Weddmore. » Le mercenaire s’était levé et lançait quelques pièces sur leur table pour payer la consommation. Avec ce ton solennel et cette mine sérieuse, la jeune femme pouvait s’inquiéter des projets immédiats du marquis… « Vous ne me laissez plus d’autres alternatives, malheureusement. » Il se saisit soudainement du bras de l’informatrice et la força à se lever, n’oubliant pas de bien serrer la prise afin de lui tirer des grimaces de douleurs.
« Je vous laisse le choix, Weddmore. Soit vous me parlez de ce qui vous préoccupe et nous échangeons en personnes civilisées ; soit je me vois dans l’obligation de vous raccompagner jusqu’à votre mari qui sera, j’en suis persuadé, on ne peut plus heureux de savoir que sa fugueuse de femme est saine et sauve… »

La seule façon d’avoir un animal acculé, c’était de l’achever. Il était impossible de le calmer, de lui faire recouvrir la raison. Et plus la bête était violente, plus elle était perdue, plus vite la fin devait être sonnée.

Cela décevait quelque peu le Marquis de Carabas. La jeune femme restait trop bornée à ses expériences personnelles et ses réflexions subjectives sur les possibles actions futures qu’elle serait amenée à effectuer. Comment ne pouvait-elle pas voir qu’il n’était plus question de fierté personnelle et d’enjeux innocents (si l’on considère les jeux de chambre comme innocents, naturellement…).
Il était réellement malheureux d’en arriver à de telles extrémités envers Light mais il était le Marquis de Carabas… elle avait tendance à l’oublier, ou à trop s’en méfier au point de l’oublier ; aucun état d’âme, voilà qui il était, et comment il fonctionnait. Elle s’était emportée, flouée par ses sentiments, ses émotions ; lui non. Et c’est là où résidait toute la différence entre les deux. L’insouciance est l’apanage de la jeunesse, pensa-t-il tout en se félicitant d’être devenu le vieux croûton qu’il était à présent. L’expérience apprenait à rester stoïque ; pragmatisme et sang-froid étaient les deux maîtres mots pour atteindre la clé du succès dans leur métier.

Alors, pendant qu’il maintenait fermement Light Weddmore, debout à cette terrasse de café, le Marquis de Carabas se dit que la vie pouvait être bien cruelle et pleine de surprises. Non pas qu’il s’en voulait de pousser l’informatrice à avouer malgré elle mais bien parce qu’il jouait avec elle et qu’elle pouvait en faire tout autant avec lui… et en bornés qu’ils étaient, ils n’auraient jamais hésité à se tuer pour cela. Et c’était pour cette même raison que Carabas la respectait et l’appréciait ; et pour cela qu’il ne l’épargnerait pas et était déçu.
Cherchant un regard de la part de sa compagne, le marquis lança un sourire à l’entourage, retira sa pipe de sa bouche, chasse la fumée de ses poumons et leur déclara, tout amusé :
« Et un très bon appétit à vous tous, Mesdames et Messieurs ! Sir Arthus Constance Macmadamus vous paye sa tournée ! »
Et le mercenaire laissa un gros billet de plus sur leur table.
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MessageSujet: Re: [Tuileries] La belle vie [PV]   [Tuileries] La belle vie [PV] - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Jan - 17:22

Elle n’avait eu le courage que de lui cracher à la figure. C’est ce qu’elle préférait faire. Oubliant parfois qui il était, avouons-le. Weddmore avait eu de nombreuses occasions de voir la folie de cet homme en action, ou plutôt son habituelle décontraction quand il s’agissait d’effectuer le sale boulot. Elle avait pu pleinement soupeser le danger qu’il représentait. La rapidité de ses gestes et leur efficacité. Mais à force d’année et de séparation, parfois grande d’une dizaine de mois, elle finissait comme oublier ce qu’il commettait toujours sans la moindre bavure, son métier, son art. Peut être parce qu’elle ne reconnaissait pas en lui le même homme lorsqu’il lui parlait ou qu’il pointait un flingue dans une quelconque direction. Un peu comme tout à l’heure, lorsqu’il lui avait enfoncé le canon dans la bouche – en une position très ambiguë. Light avait alors pu briller au fond de ses yeux ce qu’il était réellement : un tueur, un assassin, un fou.
Elle n’avait jamais eu la présence d’esprit de le fuir pour la simple et folle raison qu’elle aimait jouer avec le feu tout en se brûlant. Et puis, rien n’était plus amusant que de tuer son temps avec cet homme. Il ne se ressemblait sur aucun point – lui le vieux (crouton) expérimenté, elle la jeunette toute fraîche pas si innocente que cela, mais encore bien peu douée – et c’est cela qui faisait bouillir le sang de miss Weddmore : comme beaucoup de bourgeois, elle aimait l’exotisme.

« Très bien, Mlle Weddmore. Vous ne me laissez plus d’autres alternatives, malheureusement. » Il s’était saisit de son bras. Elle voulut l’en empêcher mais une solide poigne se resserra, la faisant grimacer de douleur. Ce qu’il cherchait. Qu’avait-il encore en tête, cet idiot ? « Je vous laisse le choix, Weddmore. Soit vous me parlez de ce qui vous préoccupe et nous échangeons en personnes civilisées ; soit je me vois dans l’obligation de vous raccompagner jusqu’à votre mari qui sera, j’en suis persuadé, on ne peut plus heureux de savoir que sa fugueuse de femme est saine et sauve… » Ben voyons. Quoi qu’il y ait quelque chose de comique à voir la petite Weddmore accompagné du grand Marquis bâillonner et saucissonner comme une prisonnière, lequel Marquis la jetterait sur les grooms de son politicien de mari en hurlant grand sourire : « Faites passer la dinde ! » Elle ne se laisserait pas faire, et il le savait. Il n’aurait aucun scrupule à la rentre à son ‘propriétaire’ mais il savait pertinemment qu’elle le choisirait lui. Vaurien.

Elle le laissa continuer son petit manège. Il adorait ça, elle le lisait dans ses yeux. Le théâtre, voilà qu’il s’était trouvé une nouvelle passion. Grandiose avait toujours été en première place de sa liste, et même si le côté théâtrale n’était pas nouveau, le grotesque, lui, par contre, était tout récent. Weddmore secoua doucement la tête, levant légèrement un sourcil et lui rendant son regard alors qu’il la cherchait des yeux. Elle ne put que réprimer un petit rire franc à sa dernière réplique. N’importe quoi. Mais quel mauvais comédien !

« Carabas, je t’en prie, prends des cours c’est pitoyable ! Contente-toi d’Hamlet pour l’instant, Molière frémirait de tes compositions. » Elle nota qu’il s’était annoncé comme Sir Arthus Constance Macmadamus, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas entendu ce nom. Encore un des nombreux qu’il se gardait en réserve pour de pareilles occasions. Histoire de renforcer le côté « j’ai du fric et je ne le cache pas ». « Maintenant, voudrais tu bien me lâcher, que je puisse m’exprimer sans hurler au viol cette fois encore. » Elle essaya de se dégager d’un nouveau coup sec, sans résultat. Même si Light n’avait nulle envie de lui parler de ses ‘problèmes de couples’, surtout en plein milieu d’une terrace, alors que Carabas avait réussit à faire tomber sur lui tous les regards.
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