Il est grand temps de rallumer les étoiles ... |
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| Dessine moi un mouton [libre] | |
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Aloïs Sistersen La chose que Bounty Boy ne voulait pas voir mais qui a un très bel avatar.
Nombre de messages : 136 Race : Wild Parti : Cour des Miracles Emploi : Voleur Date d'inscription : 21/02/2008
| Sujet: Dessine moi un mouton [libre] Dim 29 Juin - 12:20 | |
| Ah ! La lecture et ses plaisirs, s'évader simplement en ouvrant un livre et en parcourant les lignes noires sur le fond blanc, tout un programme. Mais pour Aloïs, la lecture c'était aussi un passe-temps inutile, il n'avait que faire des aventures passées d'un moine tibétain qui se perdait dans les rues de Paris sous l'arc de Triomphe en entendant son nom hurlé par une foule en délire. Non, décidément rien à faire d'intéressant là dessus. Ou bien d'un gosse paumé qui ne trouvait comme seul ami un renard ! Franchement, il y avait mieux pour avoir des amis, par exemple un lynx, ça c'était bien comme ami, un bon petit lynxinounet tout mimi qui s'appellerait Flocon et qui déchiquèterait ses proies avec une violence sans limite. Oui ça c'était un truc intéressant mais pas un vulgaire renard ! Et puis ce gosse qui demandait à ce qu'on lui dessine un mouton pour passer le temps, il ne servait à rien ou quoi ? Un mouton ça ne passe pas le temps, ça passe son temps à se faire tondre pour finir par être bouffé et toc !
En attendant d'avoir eu l'occasion de connaitre cette histoire, il ne l'avait pas lue, un de ses hommes (enfin un gosse) la lui avait raconté une fois. Oui d'avoir eu cette occasion lui permettait de comprendre un peu mieux les habitants de la capitale. Ils étaient là pour être tondus avant d'être bouffés ! Mais cela dans un sens plus figuré, il fallait les voler puis ensuite les tuer si nécessaire. Et voila le travail.
En attendant il regardait agir deux de ses petits protégés, des gars bien sous tous rapports qui à cinq ans avaient commis leur premier vol et à huit leur premier meurtre de sang froid, de parfaits petits voyous à l'air angélique qui étaient en train de faire pleurer une vieille dame sur leur sort aux deux petits qui avaient perdus leurs parents dans un accident tragique. En fait, leurs parents étaient en sécurité dans les catacombes testant leurs capacités aux épées. Et oui, on était membre de la cours de père en fils en ce moment. Mais si Aloïs était là ce n'était pas uniquement pour eux, mais pour les autres, ceux qu'il avait décidé de tester aujourd'hui.
Il avait promis aux jeunes qu'il serait l'instructeur du plus fort d'entre eux et déjà les loups en eux ressortaient près à tout pour impressionner le directeur du secteur des Larcins. C'est pourquoi, ce matin là dans le 15ème arrondissement, un vague de vols et de violence sans précédent allait s'abattre sur le quartier le plus peuplé de Paris. Un vague qui allait emporter sur son passage tous ces moutons de la capitale et qui montrerait que le vol n'était pas mort dans cette ville soit disant moderne.
Que le déferlement commence et montre à tous le vrai visage de l'enfance, non ... ils ne voulaient pas de moutons, mais du sang certainement !
Il était donc installé à un balcon d'un hôtel assez miteux il faut l'avouer pour regarder les différentes stratégies employées par les petits pour s'amuser. De sa fenêtre il voyait suffisamment de rues pour tout bien visualiser. Il faut dire qu'un hôtel situé au croisement entre la rue Mademoiselle et la rue des Entrepreneurs était un hôtel obligatoirement bien situé. Et, alors qu'il était tranquillement assis sur la balustrade censée protéger les pauvres clients d'une chute funeste, il sentit que la mitosité de l'hôtel était bien nommée car la gentille petite balustrade était rouge. Oh pas à cause de la peinture, mais bel et bien à cause de la rouille qui l'avait attaquée sauvagement. Et une balustrade rouillée, quand on s'appuie dessus et bien ça craque. Et c'était exactement ce qui se produisait sous les fesses du pauvre petit directeur. Il allait devoir descendre de là mais sans faire trop de bruit pour ne pas perturber la vie du gérant (surtout qu'il n'avait pas particulièrement demandé de chambre donc ça ferait désordre).
Et pour cela, quoi de mieux que de descendre par la face nord de l'hôtel, c'est à dire celle qui donnait sur la rue Mademoiselle et qui allait accueillir en son sein un alpiniste amateur. Il regarda une seconde dans la rue avant de s'élancer et de passer de balcon en balcon de manière la plus calme possible afin de regarder le relatif abris de la terre ferme. Oui oui, relatif parce qu'il le savait mieux que quiconque, il était très dangereux de se promener en ce MATIN béni où les mioches feraient leur loi. Regardant autour de lui il fit un sourire ironique aux balayeurs qui allaient commencer leur travail et il attendit que quelque chose se produise. Un truc du style : AU VOLEUR ou bien mieux, qu'on vienne le rejoindre pour discuter (ou tout autre activité nécessitant d'être au moins deux).
Bon alors ça vient ?
Non non, il n'était pas pressé, mais il voulait IV (enfin je crois) | |
| | | Eric Hiendel <.sans titre.>
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Sam 27 Sep - 11:33 | |
| Les choses avançaient bien, très bien même. Eric s'était levé à l'aube pour commencer à mettre un peu d'ordre dans les piles de cartons qui encombraient les lieux et le travail suivait son bonhomme de chemin tranquillement, mais avec des résultats satisfaisants. Mais je devine à cotre air perplexe, cher lecteur, qu'un retour en arrière s'impose, je m'y emploie donc.
Le soleil quittait l'horizon est pour monter doucement dans le ciel parisien lorsque Eric s'engagea en voiture dans les premières rues de la capitale. En parfait étranger, il lui fallu plusieurs heures pour trouver l'endroit qu'il cherchait et c'est avec une immanse satisfaction, qui n'équilibrait tout de même pas en totalité la frustration de s'être perdu, qu'il fini par ouvrir la porte en silence. C'était un endroit vieillot, crasseux, occupé par de nombreuses toiles d'airgnées et de trois bon centimèrtres de poussière. Ayant conduit toute la nuit, et aussi presque toute la journée dans les rues de la capitale, il fut découragé par le travail qu'il y avait à faire et décida de manger un morceau avant d'aller se coucher. Ce ne fut que le lendemain qu'il s'attaqua à un ménage en profondeur. Lyssa, qui s'était déjà repue de plusieurs locataires arachnides pendant la nuit, bouda quelques minutes lorsque la destruction de leurs toiles les chassa. Mais elle compris vite que cette ville, avec ses vieux bâtiments, ses souterrains et tout ce qui s'en suit était pour elle une réserve de nourriture inépuisable. Cependant, elle s'enfuit ventre à terre lorsque Eric, un masque sur le visage, se mit à remuer la poussière pour la chasser de son nouveau domicilie. Son but était essentiellement de la faire sortir, mais la poussière a cette sale (c'est le cas de le dire) habitude de retomber là où il ne faut pas, c'est à dire là d'où on viens de l'enlever quelques minutes auparavant. VU la quantité, l'oprération pris un temps fou. Lyssa profita de ce moment où Eric galérait avec son balais pour entreprendre de se tisser une toile dans la pièce attenante qui constituerait la réserve. C'est ainsi que la journée se déroula pour les deux nouveaux habitants de Paris. Après la poussière, Eric s'attaque au récurage du parquet et de toutes les surfaces qui en avaient besoin.
Vers la fin de l'après-midi, il se félicita de s'être si promptement occupé du nettoyage des lieux car le camion lui livra ses colis à ce moment il aurait été beaucoup plus difficile de rendre cet endroit propre avec des cartons de partout. Lorsque tout fut déchargé en transporté dans la boutique, le soleil allait déjà se réfugier derrière l'horizon. Le lendemain, c'est à dire aujourd'hui, Eric se leva à l'aube pour déballer ses cartons et en ranger le contenu. Ce faisant, il examina plus soigneusement les lieux. La boutique était constituée d'une pièce assez peu spacieuse, une vitrine donnant vue sur la rue, encombrée d'un comptoir, de quelques rayonnage vide pour le moment, et des piles cartons livrés la veille. A l'arrière, l'une des portes donnait sur la réserve où Lyssa avait tissé sa toile, une pièce un peu plus grande, sans issue et éclairée d'une ampoule nue. L'autre porte donnait sur un vieil escalier de bois grinçant qui montait vers l'appartement protprement dit. L'un dans l'autre, c'était un endroit agréable. Eric en avait fait l'aquisition grâce à la mort d'un vieil oncle au second degré dont il était l'unique légataire. Cet oncle inconnu tenait ici une boutique d'antiquités mais presque toutes les pièces de valeur avaient déjà été saisies pour rembourser ses dettes. Cependant, en explorant l'appartament, Lyssa y avait trouvé une cache secrète, dissimulée sous le plancher du salon, et l'avait signalée à Eric qui s'était empressé d'y jetter un oeil. Il y trouva de magnifiques objets, certainement les pièces les plus précieuses que l'oncle ne voulait pas voir disparaître. Dans le lot, il y avait deux très jolies dagues à la lame légèrement courbée, au manche orné d'un saphir pour l'une et d'un rubis pour l'autre. Il y avait égallement une grosse chevalière en argent, d'aspect ancien, une vieille arbalette qui tombait en morceaux, et un magnifique fourreau ouvragé, sans son épée. Il trouva également dans une boîte des vieux papiers, mais il n'eu pas le temps de les examiner car le camion était arrivé à ce moment-là.
Revenons à nos moutons... tondus. Eric était tranquillement en train de ranger les cartons dans la réserve, essentiellement des plantes séchées, mais égallement quelques graines et de quoi les faire pousser, ainsi que quelque médicaments, lorsque Lyssa, qui se promenait dans la boutique l'avertit d'un problème.
" Eric ! Un intru ! " " Ne te montre pas. " Lui répondit-il.
Eric cessa son activité et, silencieusement, revint dans la partie principale de la boutique, restant caché derrière le comptoir. Par un petit trou entre les planches de bois qui consituaient l'obstacle, il distingua de quoi il s'agissait. C'était un gamin, vêtu de vêtements sales et reprisés de partout, qui s'affairait à fouiller silencieusement les cartons. Cette ville était donc si pourrie ? Il n'était même pas encore installé qu'il se faisait déjà détrousser. Il savait ce qu'il avait à faire. la première chose, lorsque tout serait rangé, était de mettre un carillon à la porte de la boutique pour éviter ce genre de mauvaises surprises.
Pour l'heure, Eric attendit que le gamin lui tourne le dos pour sortir discrètement de sa cachette et se placer juste derrière lui. Lyssa de laissa tomber sur son épaule et se cacha derrière sa nuque, acrochée à sa chemise. Lorsque le gamin se redressa, Eric lui saisit le bars pour lui tordre douloureusement dans le dos. Le gamin fit une grimace de douleur et Eric lui dit à l'oreille :
" T'as choisi le mauvais pigeon, morveux. "
Mais le gamin n'avait visiblement pas l'intention de se laisse faire car il plongea sa main libre dans une poche pour en sortir un couteau. Eric réagit au quart de tour et de sa main libre également, il sortit de sa ceinture une des dagues qu'il avait trouvé la veille. Il l'appuya sur le poignet du gamin qui tenait le couteau et poussa en remontant pour amener le poignet et la lame ennemie au niveau de la gorge du gamin. Celui-li avait donc con poignet prisonnier entre sa propre gorge et la dague d'Eric, dont la pointe avait fait perler une goutte de sang dans le cou du garçon. L'homme tordit un peu plus le bras et le gamin eu un soubresaut de douleur.
" Estimes-toi heureux de garder tes deux-mains. "
Puis, Eric conduisit le gamin jusqu'à la porte de la boutique d'où, après avoir lâché sa prise, il le vira à grand coups de tatannes aux fesses.
" Tu aurais du le tuer " protesta Lyssa. " Il risque de revenir avec des copains. " " C'est risqué en effet, mais moins que de le tuer si jamais il appartient à un gang ou quelque chose du genre. S'il tente à nouveau de me voler, un carillon à porte règlera le problème, si je le tue et qu'il appartient à un gang, ils viendrons en masse pour me tuer. "
Sur ces mots, il rangea la dague dans le fourreau à sa ceinture, caché dans le pantalon. Il devina que cette jolie lame, de même que iça jumelle, risquait de lui servir à nouveau avant lontemps, et pas qu'une fois.
" Si tu le dis... "
Lyssa semblait un peu dubitative, mais se rangea à la raison de son compagnon humain. Après tout, elle avait toujours du mal à comprendre ces étranges animaux, sauf Eric bien sûr. | |
| | | Aloïs Sistersen La chose que Bounty Boy ne voulait pas voir mais qui a un très bel avatar.
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Sam 27 Sep - 13:03 | |
| Qu'on vienne le voir pour lui parler de la pluie ou du beau temps était une bonne idée. Mais qu'on vienne le voir pour lui dire qu'on avait échoué n'était jamais une mince affaire pour les nouveaux membres de la Cour. Aloïs avait d'ailleurs repéré l'un des gamin qui semblait particulièrement vexé et énervé. Il reconnaissait là le garçon qui s'était fait surprendre et qui n'avait eu d'autre choix que de partir et de revenir bredouille. Cependant, il semblait décidé à se racheter puisqu'il avait déjà les yeux qui voyageaient d'un lieu à l'autre cherchant une bonne affaire. Aloïs se dirigea directement sur lui, sans se soucier des autres passants et des éventuelles collisions qu'il pourrait entrainer.
Il remarqua alors la marque de couteau sur la gorge, les bleus aux poignets et s'imagina immédiatement la scène. Le gosse avait du énerver quelqu'un en se faisant surprendre. Pourtant il leur avait dit que ce n'était pas si simple de voler. Mais non, ils n'écoutaient jamais ! Il avait de la chance d'être encore en vie mais Aloïs allait lui faire passer cet amère gout de victoire. L'enfant l'avait repéré et avait blêmit en le voyant se diriger droit sur lui. Mais il pâlit encore davantage si possible en voyant les griffes s'approcher de son visage. Le seigneur des Larcins n'était pas content et il comptait bien le montrer à cet apprenti incapable de se déplacer sans se faire prendre. Il le poussa dans une ruelle et déposa une griffe sur la joue tendre.
Alors ?
Ce seul mot eut un effet sur le gosse qui se mit à parler à toute vitesse expliquant sa mésaventure et son échec avec de la peur dans les yeux. Aloïs soupira et griffa un peu la joue tendre juste pour faire perler le sang mais sans pour autant défigurer le petit.
Déchire tes vêtements et va te poster dans un coin fréquenté, je veux une bonne recette ce soir et la prochaine fois tu sors ton couteau avant l'autre.
Le gamin partit en courant, trop heureux d'échapper à une punition plus importante. Devoir mendier durant une journée était quelque chose de relativement gentil en comparaison avec les tortures que pouvait imaginer le seigneur des Larcins.
Aloïs se dirigea ensuite vers le lieu où son élève avait été attaqué et regarda le bâtiment de loin. Rien ne le prédisposait à être habité par quelqu'un de différent des autres pourtant le gosse qui s'était fait prendre n'était plus un débutant donc il y avait dans cet endroit quelqu'un d'intéressant et quel est la principale qualité des félins ? La curiosité ! Le jeune homme n'y échappait donc pas. Il se dirigea d'un pas conquérant vers la porte d'entrée et la poussa sans sonner ou frapper. Il ne cherchait pas à être discret, cela ne servait à rien, on oubliait bien plus ses mains quand il se faisait voir.
Je suis tout seul ? C'est bête ça, avec toute cette marchandise qui n'attends que moi.
La différence entre Aloïs et ses apprentis c'était qu'il savait parfaitement ce qu'il pouvait faire pour énerver les gens et leur permettre de perdre leurs repères et leurs habitudes qui les rendaient dangereux. Il s'assit sur une caisse qui attendait d'être vidée et commença à se faire les griffes sur le bois tendre. C'était toujours très agréable et le son entre le crissement de la craie sur le tableau et le grincement de dents était très agréable à entendre. Mais, même s'il faisait ses griffes de la main droite, il avait la gauche dans sa poche et il tenait une arme toute prête à tirer en cas de besoin. Oui oui, Aloïs était loin d'être imprévoyant. | |
| | | Eric Hiendel <.sans titre.>
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Sam 27 Sep - 15:46 | |
| Après l'incident, Eric était retourné travailler dans la réserve. C'était un travail plutôt fastidieux que de trouver la meilleur place pour chaque produit, sachant que certaines essences ne devaient pas êtres placées à proximité d'autres afin d'éviter des effets secondaire indésirables. De plus, les produits étaient en vrac dans les cartons, rien n'avait été trié et il devoit le faire lui-même au fur et à mesure qu'il les débalait. Lorsque la réserve, fut à moitié pleine, Lyssa prévint Eric que quelqu'un était entré dans la boutique. " On dirait un client, mais il a l'air vraiment louche. " " Très bien, alors reste cachée, je m'en occupe. " " Ce bruit qu'il fait avec ses griffes est vraiment exaspérant ! S'il continue, je vais le mordre ! " " Ses griffes ?! " Eric cessa donc son travail et revint dans la partie principale de la boutique, sans se cacher cette fois. En voyant les cartons restant amoncelés çà et là, il se dit qu'il ferait mieux de les ouvrir et de remplir les rayonnages avant de continuer à remplir la réserve. Il en aurait pour la journée à terminer. Après tout, comme il s'agissait de la première commande, pour l'ouverture de la boutique, il lui fallait bien constituer un stock, et c'était donc une grosse commande. Bref, l'herboriste arriva dans la partie principale de la boutique et vit un homme assis sur l'une des trois caisses en bois qui faisaient partie des produits délicats. " Je vous conseille de ne pas brusquer cette caisse, " dit-il sans préambule. " Elle contient des produits chimiques assez volatiles, ainsi que des échatillons de plantes qui ont tendance à attirer les araignées les plus dangereuses de leur région de provenance. Une seule morsure ne serait pas mortelle, mais ne vous ne pourriez pas faire grand chose pendant une semaine. " Le chapitre sur les araignées était un peu exagéré car il serait étonné que celle-ci, même si elles étaient sur les plantes en question, aient survécu au voyage. Toutefois, ce n'était pas totalement impossible non plus. Puis il repris avec une ébauche de sourire commercial. " Je suis désolé monsieur, mais comme vous pouvez le voir, je ne suis pas encore ouvert. Si vous avez besoin de quelque chose, vous pouvez revenir dans quelques jours, le temps de tout organiser ici. " Se souvenant de ce que lui avait dit Lyssa, il ne put s'empêcher plus longtemps de regarder brièvement les mains de l'inconnu. Il n'avait pas vraiment des griffes mais plutôt des ongles assez bizarres, comme Eric n'en avait jamais vu. L'homme releva le regard pour faire face à l'inconnu dont le visage était barré d'une cicatrice pas vraiment estétique. Ce qui le surpris le plus furent ses yeux, à la couleur fort singulière. Eric n'avait jamais de pareils yeux, du moins pas chez des humains. Mais son visage ne changea pas d'expression. | |
| | | Aloïs Sistersen La chose que Bounty Boy ne voulait pas voir mais qui a un très bel avatar.
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Lun 29 Sep - 18:47 | |
| Aloïs avait entendu l'homme approcher, ça sert d'avoir des sens de lynx. Aussi il ne bougea pas d'un poil quand il entra ni même quand il lui annonça le contenu des caisses. C'était bien les produits chimiques et les plantes rares, ça valait cher et quel meilleur happas pour un voleur. Alors franchement déposer ça là, bien en évidence, ce ne pouvait pas être pour autre chose que pour attirer les membres de la cour.
Le jeune voleur détailla l'homme sans cesser son petit jeu de gratouilles de caisses. Après tout rien de mieux que le son d'un ongle sur un tableau noir pour pouvoir attirer légèrement l'attention des gens sur la main propriétaire du dit-ongle. Et quand en plus cette main était surmontée d'un bras et que le bras était relié à un individu louche, cela attirait encore plus. La preuve ? Et bien l'homme était là et lui disait sottement qu'il n'était pas encore ouvert. Aloïs n'était pas idiot tout de même, il s'en était bel et bien aperçu !
Fragile ? Rare certainement ? Mais c'est très intéressant dites moi. Auriez vous dans ce cas l'amabilité de me renseigner sur les tarifs à la revente de ces plantes et produits ? Je suis ce qu'on pourrait appeler un collectionneur éclectique et je serais ravi d'avoir dans la collection une ou plusieurs de ces joyaux.
Il se redressa tout en laissant enfin la caisse en paix et s'approcha de l'homme. Il le toisa un instant avant de lui sourire, le genre de sourire sans joie qui promets une mort certaine à l'interlocuteur. Il avait bien entendu que la boutique était fermée, mais sa collection n'attendait pas. Surtout quand il pouvait récupérer des objets de valeur. Par exemple, si la caisse s'ouvrait, certaines plantes pourraient fort bien être subtilisées en douceur.
Vous comprenez certainement que je suis légèrement pressé et occupé.
Et oui, pour une fois ce n'était même pas une vérité détournée ! | |
| | | Eric Hiendel <.sans titre.>
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Lun 29 Sep - 19:16 | |
| Allons bon ! C'était quoi encore cet énergumène ? Encore un qui se croyait tout permi et qui prenait un peu trop à la lettre le dicton "le client est roi". Mais Eric n'en était à sa première forte tête, d'autant plus qu'il avait lui aussi son caractère. Il ne se laisserait pas faire aussi facilement.
" Je regrette, mais cet impossible. Les plantes que contienent ces caisses me servent à concocter des remèdes de ma fabrication, elles me sont nécessaires, je ne peux pas m'en séparer. De plus, l'une d'elle est dangereuse, très urticante. "
Le tout dit sur un ton tout à fait aimable que tout commerçant se doit d'adopter avec un client potentiel. Cependant, Lyssa ne put retenir une remarque acerbe.
" Mon pauvre ami, si tu continues, tu vas te noyer dans ton miel. Balance cet impertient dehors comme le gamin de tout-à-l'heure et c'est tout ! "
Eric ne relava pas, mais il songea à la solution que proposait sa petite compagne et la rejeta immédiatement, la jugeant ridicule. Il avait entendu dire qu'il y avait certaines personnes dans cette ville qu'il vaut mieux ne pas brusquer. De plus, il n'allait pas attirer beaucoup de clientèle s'il jettait le premier client venu dehors avec pertes et fracas. Cet impertient semblait excessivement sûr de lui, et Eric préférait ne pas tenter le diable tant qu'il ne saurait pas si cette confiance était justifiée.
" De plus, ces plantes son interdites à la vente, elles sont réservées à un usage professionnel. "
L'herboriste se déplaça nonchalament pour se placer derrière son comptoir. Il dégaina l'une de ses dagues lentement, pour ne pas paraître menaçant et sortit de sa poche un mouchoir en tissus. Puis il prit un petit flacon dans une boîte posée sur la comptoir, là où les clients ne pouvaient pas la voir. Il humidifia le mouchoir avec quelques gouttes du liquide contenu dans le flacon et entrepris d'astiquer la lame de sa dague.
" Mais comme vous pouvez vous-même le constater, je suis moi aussi très occupé. Je dois terminer cela avant la fin de la journée. "
Il allait mettre fin à la conversation, mais se ravisa. Il était inutile de se faire déjà un ennemi en renvoyant son visiteur chez lui bredouille.
" La somme à allonger pour se fournir ce genre de plantes est assez coquette, mais comme leur seul usage est celui que j'en fais, les revendre s'avérerait quasiment impossible, car personne ne s'y intéresse. Sauf vous. Vous pouvez toujours vous adresser à mes fournisseurs, mais il ne prendrons pas le risque de braver la loi internationnale pour votre collection privée. "
Et sur ce, il se contenta de regarder l'inconnu en silence en attendant qu'il parte, continuant à astiquer sa lame avec son mouchoir humide. | |
| | | Aloïs Sistersen La chose que Bounty Boy ne voulait pas voir mais qui a un très bel avatar.
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Mer 1 Oct - 21:29 | |
| Tiens, il avait un couteau, c'est dangereux un couteau, ça coupe ! Et tout ce qui coupe peut-être mortel. Par exemple, alors qu'il badigeonnait la lame avec un truc quelconque, il pouvait fort bien l'enduire d'un poison quelconque. Et question poison, Aloïs s'y connaissait bien. Il avait tué son prédécesseur avec ce moyen. C'était une méthode efficace et discrète qui ne laissait aucun sang ni trace. Bon, il y en avait peut-être de temps en temps, mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie.
Il regarda le commerçant et haussa les épaules en signe d'abandon. Après tout, il ne pouvait pas le forcer à ouvrir ses caisses pour qu'il puisse dérober une plante ou deux. Cela ne se faisait pas ! Aujourd'hui, il n'avait pas besoin de forcer qui que ce soit, il avait repéré les lieux et savait fort bien ce qu'il viendrait rechercher. Mais cet homme avait besoin d'une petite leçon pour lui apprendre à ne pas sous-estimer un voleur. Oh ! Pas lui, il ne savait pas qu'il était voleur, mais son apprenti. Enfin le gamin qui s'était fait prendre quoi.
Je comprends que vous soyez occupé n'ayez crainte, je vais vous laisser reposer en paix très bientôt.
Si l'allusion n'était pas claire, il acceptait de chanter la carmagnole en string léopard devant toute la Cour. Et ensuite il voulait même bien changer de vie ! Mais il était certain que l'allusion était parfaitement comprise par cet homme et qu'il allait tenter quelque chose au moindre mouvement suspect.
Cependant, ce n'étaient pas les mouvements suspects qui étaient à craindre chez Aloïs, mais les autres, tous ceux qu'il faisait rapidement et qui semblaient sans importance. Ses mains qui volaient dans tous les sens, qui permettaient à ses poches de ses remplir et à celles des autres de se vider. Et pour le moment Aloïs n'avait rien fait. Il gardait sa main dans sa poche et fixait l'homme avec un sourire narquois.
Dernière question cependant avant de vous abandonner, quel poison utilisez-vous ? Parce que je me suis immunisé contre bon nombre vous savez !
Il sourit tout en reculant vers la porte, Et on pouvait se demander quel était l'effet d'un sourire tel que celui-là sur son visage. Car Aloïs n'était pas un garçon comme les autres (Siggy, il s'appelle Siggy, je suis folle de lui, c'est un garçon pas comme les autres et moi je l'aime c'est pas ma faute ...), et il adorait montrer ces différences, sachant parfaitement qu'un sourire de sa part était plutôt effrayant puisqu'il dévoilait l'intégralité de sa cicatrice et qu'il montrait non pas de la joie, mais de la haine. Arrivé auprès de la porte, il soupira théâtralement avant d'ouvrir la porte et de laisser deux gamins entrer.
Vous pouvez le tuer en le faisant souffrir. Je regarde vos méthodes, excusez moi monsieur, mais ce n'est pas contre vous, j'ai besoin de leur faire faire de l'exercice sinon ils sont infects. Et simple demande, gardez les en vie, je sais quoi en faire en cas d'échec.
Les deux gamins partirent rapidement en direction de l'homme, tous deux armés d'un couteau et visiblement sachant très bien s'en servie. Aloïs, lui, restait appuyé contre le mur, les yeux apparemment dans le vague. | |
| | | Eric Hiendel <.sans titre.>
Nombre de messages : 62 Age : 37 Race : Daemon Parti : Cour des Miracles Emploi : Herboriste/Empoisonneur Date d'inscription : 23/09/2008
| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Jeu 2 Oct - 18:20 | |
| Et voilà que l’autre le menaçait à présent ! Même pas encore installé qu’il recevait déjà des menaces de morts, suivant de près une proposition de trafic illégal, s’il est besoin de le préciser. Cette ville était donc si pourrie ? Car l’allusion était si énorme, si évidente, qu’elle ne pouvait pas être accidentelle. A bien y réfléchir, ce n’était même plus une allusion, c’était un fait énoncé haut et clair.
" Ce n’est pas une menace, Eric, c’est une promesse. " Lui dit Lyssa.
La belle affaire ! Vraiment, il avait bien besoin de ça !
Puis, à la surprise de l’herboriste, l’inconnu le questionna sur le poison qu’il utilisait. L’évidente énormité de l’allusion sur sa mort prochaine avait incité Eric à penser que cet inconnu pouvait être un peu benêt. Mais il le détrompa bien vite par cette question posée sur un ton remarquablement anodin. Il était fort perspicace, mais il manquait cruellement de subtilité en revanche, ou bien le fait-il exprès ?
" Cela peut aussi être du bluff," murmura Lyssa, toujours cachée dans un trou du mur, derrière de comptoir.
Oui, aussi, en tous les cas, la prudence s’imposait. Un coin de la bouche d’Eric se souleva en un rictus amusé.
Vous ne croyez tout de même pas que je vais révéler mes petits secrets au premier venu ?!
Cet homme avait un sourire malsain, du genre de ceux qu’on préfère ne jamais être la cible. Eric en fut un tantinet ébranlé. Cet homme débordait de confiance en lui comme s’il était sur son terrain de jeu préféré.
* C’est peut-être bien le cas * pensa-t-il à part lui. *
L’herboriste jura lorsque deux gamins, dont celui qu’il avait jeté dehors un peu plus tôt, pénétrèrent dans la boutique et se jetèrent sur lui lame au clair. Là, il était vraiment dans la merde ! Il avait une bien plus grande allonge qu’eux, aussi bien des bras et des jambes, mais le corps à corps n’était pas vraiment son point fort et il préférait éviter de récolter une méchante estafilade. Lyssa ne l’entendait pas de cette oreille.
" Eric, tue-les ! " " Ce sont des gamins ! " " Ce ne serait pas les premiers à périr de ta main, tue-les ! "
Eric ne pouvait pas s’y résoudre, pas tant qu’il lui restait une autre possibilité. Il tourna les talons et passa la porte menant à l’escalier qui montait à l’appartement, la verrouillant derrière lui. Il monta les degrés précipitamment et se rendit dans le salon dont il ouvrit la fenêtre.
" Tu fuis, Eric ? " " Tu m’as déjà vu fuir ? Ne dis pas de bêtises ! "
Il escalada le rebord de la fenêtre et sauta dans la rue, s’accrochant de sa main libre pour retenir sa chute et se réceptionner, un peu durement tout de même, dans la rue, juste devant la porte ouverte de la boutique. Alors que les deux gamins s’acharnaient sur la porte, lui se retrouvait juste derrière l’inconnu qui l’avait menacé. L’herboriste colla le tranchant de sa dague dans le cou de l’homme qui commandait manifestement les deux gamins, le métal froid enduite de poison contre la peau fragile, si facile à percer ou à entailler.
" Suffit ! " Cria-t-il. " Partez ou il meurt. Cette lame est empoisonnée, la moindre entaille et il trépasse avant d’avoir atteint le bout de la rue. " | |
| | | Aloïs Sistersen La chose que Bounty Boy ne voulait pas voir mais qui a un très bel avatar.
Nombre de messages : 136 Race : Wild Parti : Cour des Miracles Emploi : Voleur Date d'inscription : 21/02/2008
| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Sam 4 Oct - 14:29 | |
| L'homme venait de partir et il avait visiblement fermé la porte derrière lui. Aloïs n'en avait rien à faire, il était là en simple spectateur et il n'allait pas aider deux gosses à tuer un homme seul et peu armé. Il laissait donc légèrement vagabonder son esprit, écoutant simplement les bruits de la rue pour se bercer dans son esprit.
Il n'était pas pour autant insensible à ce qui se passait autour de lui. Il avait bien compris que l'homme cherchait une solution pour se sortir de cette situation. Et il savait pertinemment quelle serait sa propre solution. Aussi, il avait peut-être l'air dans la lune, mais il écoutait plus qu'attentivement.
Et quand quelques instants après le départ et le verrouillage de la porte, une lame se posa sur son cou, il ne bougea même pas d'un pouce. Il avait entendu l'homme approcher malgré ses efforts et il était un peu énervé par l'incompétence de ses apprentis. Ils ne pouvaient même pas se répartir pour que l'un fasse le tour. Aloïs soupira et bougea légèrement sa main dans sa poche.
Vous êtes des incapables, j'avais deviné ses intentions sans même y réfléchir. Je me demande ce que je vais bien pouvoir faire de vous.
Oui oui, il était totalement indifférent à la lame sur son cou. Ok, c'était un poison violent mais alors ? Il était assez grand pour s'en sortir tout seul et il pouvait bien faire ce qu'il décidait. Surtout que comme il l'avait déjà dit il était immunisé contre bon nombre de poisons. Donc cela n'avait guère d'importance qu'il soit touché ou non. De plus, l'homme avait le poison, il avait également l'antidote, c'était toujours le cas. Donc Aloïs pouvait se soigner après avoir tué le commerçant.
Par contre le métal est froid, ce serait possible de l'éloigner quelque peu de mon cou pour que je n'attrape pas du mal ? Avouez que ce serait idiot de s'enrhumer de la sorte. Et juste avant que vous ne décidiez de me libérer, n'ayez crainte, mais je dois les punir.
Les mots étaient prononcés avec une voix froide et calme. Il avait déjà été dans des situations bien pires et ne voyait pas pourquoi il aurait eu peur. Il ferma une seconde les yeux puis les fixa sur ses apprentis. Les deux gosses eurent un sursaut de peur et commencèrent à courir vers la porte. Sans prévenir et sans bouger le corps, il tira deux fois et fit mouche dans les deux cas. Une balle dans l'épaule et l'autre dans la jambe. Les gosses s'écroulèrent au sol alors qu'il soupirait.
Dégagez sinon je vise un endroit plus douloureux. Excusez leur manque de professionnalisme. Je dois tout faire, c'est si difficile de trouver du bon petit personnel de nos jours. Alors cette lame, elle quitte mon cou ou bien je dois vous tuer ?
Les deux gamins étaient partis en laissant une trace rouge sur le sol alors qu'Aloïs attendait sans bouger. Il ne voulait plus trop tuer l'homme, il l'avait amusé. | |
| | | Eric Hiendel <.sans titre.>
Nombre de messages : 62 Age : 37 Race : Daemon Parti : Cour des Miracles Emploi : Herboriste/Empoisonneur Date d'inscription : 23/09/2008
| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Lun 6 Oct - 15:20 | |
| Alors que David le menaçait d'une violente, rapide certes, mais extrêmement douloureuse, l'inconnu ne cillait pas n'en semblait même affecté. Bon, il était possible, voire certain, que cet énergumène ignorait commettre une erreur mortelle en se croyant immunisé contre le poison d'Eric, ce qui diminuait forcément la crainte qu'il aurait du éprouver. Mais même sans le poison, il avait quand même une dague tranchante appuyé contre son artère. Si elle était sectionnée, il se viderait de sang en quelques minutes, et en perdrait suffisament pour mourrir en quelques secondes. Pourtant, il ne craignait pas pour sa vie et se contentait de sermoner ses larbins. Il ne craignait de la dague que le froid dui métal ! Puis, il sortir un pistolet avec lequel il punit les gosses, avec un sang froid, une indifférence, digne d'un monstre.
" T'es pas un mec ordinaire toi hein ! " Dit-il avec un rictus mi-figue mi-raisin. Eric hésita quelques secondes après que l'inconnu lui ait demandé une dernière fois de retier la lame de son cou. Mais Lyssa signala à Eric que d'après elle, ce mec ne représentait plus une menaçe. Malgré toutes les années qu'il avait passé accompagné de cette bestiolle à huit pattes, il s'étonnait encore de l'acuité de l'instinct animal. Bref, Eric retira doucement la dague du cou le l'inconnu et passa à côté de lui pour rentrer dans la boutique et revenir près du comptoir. L'herboriste préleva un mouchoir propre sur le comptoir avec lequel il essuya sa dague afin d'en faire disparaître toute trace de poison. Tout à son ouvrage, il engagea la convrsation avec l'inconnu comme si rien ne s'était passé et qu'ils parlaient de la pluie et du beau temps. " Je doute cependant que vous soyez immunisé contre CE poison. C'est une mixture de ma fabrication réunissant quelques-uns des venins naturels les plus violents de la planète, dont l'efficaté a été réhaussée d'extraits ce certaines plantes. Très compliqué à distiller, et plus compliqué encore pour en réunir tous les ingrédients, mais il ne pardonne pas. Il n'existe encore aucun sérum pour le combattre. " Sa dague nettoyée, il la rangea dons son fourreau, dissimulé dans son pantalon et jeta au sol un regard mécontent avec une moue désaprobatrice. " Vos sales gamins ont salopé mon plancher ! Cela va me prendre des heures pour nettoyer ça. " Sans pitié le Eric ? Pas vraiment, mais il savait que face à ce genre d'hommes, il fallait se montrer dur, impitoyable, inattaquable ! C'était le meilleur moyen de vivre longtemps. Lorsque l'herboriste posa une main sur le comptoir, Lyssa sauta dessus et remonta le long de son bras pour aller se cacher à sa place favorite, dans le dos d'Eric. Celui-ci jura intérieurement car l'inconnu n'avait pas pu ne pas remarquer la grossa araignée s'il regardait dans cette direction. " Je t'avais dit de rester cachée ! " La sermona-t-il par le lien de pensées qui les unissait. " Ce n'est pas lui qui va vendre la mèche ! Il ne sent pas comme les humains ordinaires. Mes sens et mon instinct me disent qu'il y a quelque chose d'animal en lui. " Eric en resta interloqué. Il avait entendu des rumeurs, depuis sa lointaine australie, concernant des humains à moitié animaux, mais il n'y avait jamais prêté attention. Pourtant, avec ce que venait de dire Lyssa, et ce type devant lui, aux yeux étranges, à l'assurance insolente, cela devenait presque possible. En y réfléchissant, Eric avait pour âme soeur la mygale la plus venimeuse du monde et pouvait parler avec elle à volonté, alors pourquoi pas ? Une étrangeté de plus ou de moins. Cependant, cela n'excusait pas que Lyssa prenne des risques inconsidérés. " Ce n'est une raison, petite funambule ! " " Tu ne crois même pas à ce que tu me dis, alors arrêtes ou je te mord ! " Eric retint un gloussement amusé et s'efforça de rester impassible face à l'inconnu, attendant de voir la nature d'une inévitable réaction. | |
| | | Aloïs Sistersen La chose que Bounty Boy ne voulait pas voir mais qui a un très bel avatar.
Nombre de messages : 136 Race : Wild Parti : Cour des Miracles Emploi : Voleur Date d'inscription : 21/02/2008
| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Jeu 9 Oct - 18:52 | |
| Aloïs ne bronchait pas, il laissait l’homme prendre sa décision tout en gardant son arme dans sa main et tout en remuant l’autre un peu vivement. Il sentait que cela serait bientôt terminé. Il était un peu tendu tout de même, une coupure était dangereuse même avec son coté animal.
Puis, le couteau quitta le cou d'Aloïs et le jeune voleur se détendit imperceptiblement. Il regarda l’homme qui parlait de son poison et il soupira. Encore un débutant qui ne savait pas faire la part des choses dans les poisons. Il ne savait pas du tout s’y prendre pour utiliser ses armes. Si jamais il y avait un problème, il mourrait et c’était idiot. Après tout, Aloïs était assez doué en poisons et s’était immunisé à la dure. Il avait tout simplement testé les diverses décoctions disponibles à des doses de plus en plus importantes. Et il ne fallait pas croire que ça avait été agréable, bien au contraire.
En tout cas cet homme était intéressant et cela était rarissime que le jeune directeur du secteur des larcins le reconnaisse. Il ne s’intéressait à rien d’habitude, mais là lui était différent et Aloïs allait finir par lui trouver une occupation si ça continuait. Il pourrait être recruté mais il lui manquait ce qui faisait d’un homme un bon membre de la Cour des Miracles, il était commerçant et visiblement savait vivre sans problèmes. Et cela était un impondérable que le jeune directeur aurait à régler si jamais il voulait pouvoir le recruter !
Car un tel homme lui permettrait de faire en sorte de bouger un peu la hiérarchie bien établie de la Cour. Car jamais Aloïs n’avait été heureux de devoir faire certaines choses même dans son secteur. Un arriviste qui bousculait l’ordre était une pièce importante pour maintenir la vie à son niveau actuel. Et oui, il fallait faire bouger les choses, mais il avait besoin de prouver qu’il était sérieux face à cet homme. Et dans sa poche, il y avait exactement ce qu’il fallait. On ne surveillait jamais les mains d’Aloïs, mais tout contact rapproché était suffisant pour faire une démonstration de ses dons.
Il sortit un mouchoir de sa poche et s’éventa légèrement pendant que l’homme pestait contre les tâches. Si on le regardait avec attention, on pouvait se dire qu’il était étonnant que cet homme possède un tel mouchoir, il ressemblait plus à un mouchoir ayant essuyé une lame enduite de poison. Et tout observateur attentif remarquerait sans mal que le jeune voleur n’approchait pas ce tissu de son visage trop près. Non, il le maintenait assez éloigné comme s’il voulait qu’on le remarque.
Pauvre de vous alors, ça va vous faire du travail. Mais dans un magasin tel que le votre vous avez certainement quelque chose pour nettoyer le sang non ?
Il sourit ironiquement, mais perdit tout sourire quand il vit l’araignée remonter sur l’homme. Allons bon, il ne manquait plus que ça… Son esprit fonctionnait et il s’approcha à son tour de l’homme tout en faisant attention à garder le mouchoir en évidence et à éviter de marcher dans les traces de sang, pas la peine de les étaler non plus.
Alors comme ça toi aussi tu es rejeté ? Tu sais que la vie est injuste envers nous autres parias. Mais ne t’en fais pas, j’ai une proposition d’emploi pour toi. Attention c’est une proposition que tu ne peux pas refuser, après tout mon arme est toujours pointée sur toi et tel que tu es, tu as remarqué mon petit tour j’en suis certain.
Il lança négligemment le mouchoir en l’air et le laissa retomber sur le comptoir sans même le regarder, ses yeux étaient fixés sur ceux de son interlocuteur et il laissait lentement monter la tension. Mine de rien, Aloïs était un spécialiste de la tension qui monte … Puis il daigna enfin donner la fin de sa proposition sur un ton totalement impersonnel.
J’ai besoin d’un apprenti qui puisse tout de même me donner satisfaction. Cela ne prendra pas trop de temps pour le recruté, il pourra continuer à travailler, mais il devra apprendre à agir sans faire de bruit, sans être aussi brouillon qu’il ne l’est actuellement.
La phrase se terminait là et il n’avait pas du tout envie de continuer, non, il maintenait son attention sur l’homme et il le laissait prendre seul sa décision. Qui sait, il était peut-être suicidaire. | |
| | | Eric Hiendel <.sans titre.>
Nombre de messages : 62 Age : 37 Race : Daemon Parti : Cour des Miracles Emploi : Herboriste/Empoisonneur Date d'inscription : 23/09/2008
| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Ven 17 Oct - 12:02 | |
| Tandis qu'Eric sermonait sa petite compagne à huit pattes, il remarqua le mouchoir que l'inconnu remuait à quelque distance de son visage et ne put que le reconnaître. Par un réflexe mécanique, Eric plongea une main dans sa poche. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand on se fait dérober quelque chose et que le voleur nous met se quelque chose sous le nez, alors on sait déjà qu'on a été volé, ce qui nous a été, et par qui, pourtant, on éprouve toujours cet étrange besoin de vérifier quand-même, alors que c'est inutile.
Enfin bref, Eric fixa un instant son regard sur le voleur avant de lui donner un bon conseil.
" Vous devriez éviter de faire ça. Ce poison est efficace en partie car on peut l'administrer de nombreuses manières possibles, presque toute en fait, pour obtenir des effets différents. Si vous en inhalez suffisament pour en sentir l'odeur, vous aurez de terrible maux d'estomac demain. " " Pourquoi tu luis dit tout ça ? Laisse-le s'empisonner qu'on s'en débarrasse ! " " Que veux-tu, ce gamin m'amuse. " Réplica-t-il silecieusement. " Et il t'intéresse aussi. " " D'une certaine manière oui. "
Lorsque le voleur repris la parole, ce fut pour parler de leur différence, de leur rejet de la société, de la vie qui était dure avec eux. Ainsi il avait deviné, logique puisqu'il avait vu Lyssa, mais plus logique encore s'il en était un lui-même, ce qui était manifestement le cas vu la façon dont il parlait de "nous".
Lorsqu'il jetta le mouchoir empoisonné sur le comptoir, Eric sortit de sa poche un briquet et mit le feu au morceau de tissus tout en recommandant au voleur :
" Cessez de respirer quelques secondes. "
Pendant que le mouchoir se consumait, Eric et l'inconnu se fixèrent sur regard, faisant monter dans l'air une tension que Lyssa pouvait ressentir par leur lien mental. Sentant son envie instinctive d'attaquer face à une menace potentielle, Eric lui parla doucement pour la calmer et la rassurrer. Il serait fort dommage de faire une erreur ici et maintenant.
Lorsque le mouchoir ne fut plus que cendre, le silence se prolongea encore quelques secondes et Eric ne put s'empêcher de penser que cet homme était assez impressionnant pour son jeune âge. Il fut alors surpris de l'entendre lui faire une proposition à peine voilée.
Un léger sourire se dessina sur les lèvres de l'herboriste tandis qu'il étudiait mentallement la proposition. Et il ne voyait pas comment refusé, même s'il n'était pas menacé de mort. Cela collait parfaitement à ses ambitions et lui permettrait d'aller un peu plus loin sur le chemin qu'il s'était choisi. Cependant, il n'allait tout de même pa se livrer ainsi sans faire au moin semblant de résister.
" Ainsi vous seriez ce qu'on appelle Wild... Mais je ne suis pas un paria moi ! Personne ne me connais dans cette ville et ma compagne n'est pas très grande, il lui suffit de rester cachée. Je ne suis qu'un simple herboriste semblable au commun des mortels. "
Il fut coupé dans sa tirade par Lyssa qui n'était pas d'accord avec lui.
" Mais moi, je refuse de devoir me cacher sans cesse, car je serais alors une paria. " " Je sais. Rassures-toi, je ne te demanderais pas une chose pareille, tu le sais bien ! "
Puis il repris à l'intention du voleur.
" En bref, j'ai déjà un emplois convenable et ma situation n'est pas compromise par ce que je suis. "
Puis il laissa le silence s'installer quelques secondes, histoire de faire monter la tension à son tour. C'était un combat à double tranchant, car le voleur pouvait user de son arme pour le tuer à tout moment. S'il reprenait la parole un seconde trop tôt, tout l'effet serait gâché, une seconde trop tard et il serait mort. Il compta soigneusement les secondes, mesurant la tension entre eux, aidé par l'instinct de Lyssa. Lorsque que ce fut le bon moment, l'araignée vivrait presque de tout son corps, Eric repris la parole.
" Cependant, finir ma vie comme simple herboriste ignoré d'un monde où il n'a aucune prise est un destin qui me semble bien trop ennnuyeux pour être supportable. Si je suis venu jusque dans la capitale du monde, c'est parce que je veux faire bouger les choses. Certains diraient que je veux juste foutre le bordel mais c'est faux. Je veux simplement changer ce qui ne me plait pas, par mes propres moyens, et faire bouger ce qui demeure immobile. "
Il marqua une nouvelle pause, très courte, avant de reprendre avec un large sourire indéchiffrable.
" Et puis je dispose de toute une collection de poisons de ma fabrication, il serait vraiment dommage qu'ils demeurent inutilisés. J'accepte ta proposition M. le voleur, mais j'y pose toutefois une ou deux conditions. Primo, il est hors de question que je subisse le feu de ce joujou (il désigna le pistolet). Si cela devait arriver, soyez certain que jamais plus vous ne pourriez déguster un bon repas sans vous demander si c'est votre dernier. Deuxio, lorsque vous m'aurez appris ce que vous compter m'enseigner, je veux jouer un rôle dans les évènements de cette ville, je ne me contenterais pas d'être un simple sous-fifre sans valeur. Et enfin tersio, quelque soit votre gang, j'espère que la vie y est plus amusante que celle de simple herboriste de quartier. Oh et une chose encore, il serait de bon ton de se présenter à présent. Moi, je me nomme Eric Hiendel. Et elle, c'est Lyssa. "
Soudain, la mygale sauta depuis sa cachette pour se poster au sommet du crâne de son compagnon humain, un emplacement qu'elle appréciait pour le point de vue et la praticité. | |
| | | Aloïs Sistersen La chose que Bounty Boy ne voulait pas voir mais qui a un très bel avatar.
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Dim 19 Oct - 12:32 | |
| L’homme semblait décidé à parler, et à parler beaucoup. Donc il voulait accepter la proposition car sinon, il n’était pas stupide, et il ferait en sorte de se mettre à l’abri d’une éventuelle riposte d’Aloïs.
Mais le jeune voleur n’avait pas du tout l’intention de le tuer, il n’était pas un tueur. Le fait d’ôter la vie à des êtres vivants n’était pas son métier, ce n’était qu’un passe-temps. Un passe-temps agréable, mais sans plus, il n’était pas payé pour. D’ailleurs en y réfléchissant bien, il n’était pas payé du tout. Mais qu’importe, il faisait ce qu’il aimait donc il n’y avait aucun soucis.
Alors que l’herboriste parlait et parlait encore, Aloïs laissait son esprit vagabonder en dehors de la boutique, se demandant comment les gamins s’en sortaient, si les intrigues de la Cour étaient toujours aussi plaisantes etc etc… En gros, il n’écoutait pas un mot de ce qui lui était dit, attendant le moment où il aurait à répondre à des questions. Car après tout, il en était certain, le moment viendrait où l’homme cesserait de dire des absurdités rien que pour faire monter la tension et où il passerait à la véritable nature de ce dialogue.
D’ailleurs, il faudrait que Aloïs lui dise qu’il n’était pas nécessaire de faire des effets de manche avec lui, il y était totalement imperméable. Il en faisait parfois, mais seulement quand il était certain que son interlocuteur ne pouvait deviner ce que cela signifiait. Alors quand le silence arriva et que l’homme continua à le regarder, le jeune voleur examina bien consciencieusement ses ongles comme si c’était la chose la plus importante de sa vie.
Mais il était vrai que l’on négligeait trop souvent l’importance des ongles dans la vie, surtout dans celle d’Aloïs. Il avait une capacité à faire de ces petites griffes, des armes redoutables et il lui fallait les entretenir pour ne surtout pas se retrouver dans défense. Tiens, cet herboriste aurait peut-être quelque produit intéressant pour ça d’ailleurs.
Le jeune voleur reprit son écoute au moment où il entendit cependant. Ah enfin, l’essentiel du blabla. Alors oui, oui bien sur, il ne voulait pas rester simple herboriste, tout homme voulait progresser dans la vie. Un sourcil moqueur en vint à se lever quand l’autre désigna l’arme du voleur. S’il voulait le tuer, Aloïs ne ferait pas de cadeau, il le ferait sans aucune hésitation et ne raterait pas sa cible.
Aloïs ou bien Seigneur des Larcins de cette ville, comme vous voulez. Pour le premier point, je ne rate pas ma cible et je déteste me sentir menacer, tu comprends j’espère. Pour le second point, je ne compte pas former les gens pour qu’ils ne fassent rien ensuite. Si un apprenti n’a pas d’avenir, autant qu’il meure tout de suite. Enfin la Cour n’est pas le lieu le plus amusant au monde, mais tu devrais t’y plaire, il y a assez de complots pour que tu puisses créer des liens, dans un sens comme dans l’autre bien entendu.
Il cessa de parler, mais pas comme quelqu’un qui sait qu’il a terminé, comme quelqu’un qui cherche à dire qu’il allait continuer mais qu’il avait eu un moment d’inattention. Il leva la main comme pour dire à l’homme de se taire, puis sans se retourner vers la porte, prononça d’une voix tranchante.
Ce lieu est sous ma protection, fais passer le message et trouve toi des chaussures moins bruyantes ou bien je te ferais user tes pieds.
Il reporta toute son attention à l’homme.
Bon, maintenant que ce détail est réglé, que dirais-tu de venir avec moi. Ta boutique est en sécurité, ne t’en fais pas. Oh, et pas besoin de contrat entre nous, nous restons libres bien entendu.
Il se retourna et commença à partir d’un pas assez lent et bien étudié. La journée n’était pas si mauvaise que cela finalement. | |
| | | Eric Hiendel <.sans titre.>
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| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Mer 5 Nov - 18:51 | |
| Cet homme était arrogant. Mais Eric l'aimait bien car une bonne partie de son assurance semblait amplement justifiée. Comme il lui proposa de le suivre et sortit de la boutique, Eric ne réfléchit pas et attrapa son manteau avant de sortir à son tour. Lyssa se cacha sour le vêtement ample pour ne pas attirer l'attention des foules. Il appréciait aussi la façon autoritaire dont il dirigeait ses subalternes, même s'il trouvait que leur exploser les genoux à coup de pistolet était un peu exagéré. Il ferma la porte de la boutique à clef avant de partir, car même si Aloïs avait dit qu'elle était sous sa protection, certaines plantes ou extraits à l'intérieur étaient trop précieux pour prendre le risque de se les faire voler. " ça commence déjà à bouger. " Constata Lyssa dans le silence de son esprit. " Dans la bonne direction l'espère. Mais j'ai comme l'intuition que nous sommes sur la bonne voie. " Répondit Eric de la même manière. Il allongea la foulée pour rattrapper Aloïs et lui posa la question toute simple qui lui trottait dans l'esprit. " Où alons-nous au juste ? Et c'est quoi cette cour dont tu viens de parler ? " | |
| | | Aloïs Sistersen La chose que Bounty Boy ne voulait pas voir mais qui a un très bel avatar.
Nombre de messages : 136 Race : Wild Parti : Cour des Miracles Emploi : Voleur Date d'inscription : 21/02/2008
| Sujet: Re: Dessine moi un mouton [libre] Sam 8 Nov - 17:51 | |
| Le marcheur n'était pas particulièrement rapide, mais il montrait une assurance et une connaissance du quartier parfaites à tous les plans. Aloïs se faisait un devoir de connaitre tout lieu qu'il fréquentait au mieux. Et il demandait la même rigueur chez ses élèves. C'était pour cela qu'il ne se contenterait pas d'attendre son nouvel apprenti, si l'autre ne pouvait le suivre, il ne valait pas la peine.
Il parcourait les rues encore quelque peu endormies et regardait tout autour de lui le plus rapidement possible pour repérer tout manquement éventuel à la devise du jour. Il avait besoin d'affirmer son autorité de temps en temps et n'avait pas envie que ce jour soit le théâtre d'un règlement de compte quelconque. Il faut dire que depuis qu'il avait empoisonné le seigneur précédent, d'autres jeunes se croyaient de taille à pouvoir lutter. Mais non, Aloïs était intouchable pour le moment. Personne n'était assez retors pour le défier.
Il écouta la question posée et soupira, il n'aimait pas faire de cours d'histoires et n'avait que peu envie de tout dévoiler de la Cour. Donc il allait montrer à son apprenti ce qu'était la Cour ce serait plus simple. Et pour cela il fallait le lancer dans la vie. Il passa en revue dans son esprit les entrées possibles et se décida pour l'une des plus glauques et des plus sombres.
Tu veux savoir ce qu'est la Cour et c'est logique. La Cour est le seul pouvoir valable dans notre société. On la nomme Cour des Miracles et je vais te laisser la découvrir seul car il faut que tu apprennes à te retrouver ici bas.
Il tourna dans une impasse sombre et poussa sans hésiter le panneau de bois vermoulu qui dissimulait l'entrée des Catacombes. Il pénétra sans l'ombre d'un doute dans le boyau sombre et commença à avancer en se baissant, il connaissait suffisamment les chauves-souris pour savoir qu'elles se prendraient dans sa chevelure en cas de contact ou d'affolement et avec un Wild et un Daemon dans leur couloir et lieu de vie, l'affolement se manifesterait sans aucun doute.
Aloïs sentait les débris d'ossements rouler légèrement sous ses pieds alors qu'ils descendaient vers le nouveau lieu de vie de l'apprenti.
[HRP, maintenant tu peux poster avec les gens de la Cour sans soucis et même au sein de la Cour si tu le souhaite, bienvenue apprenti. Mais attention, j'aurais plein de choses à te faire faire ... Et tu peux bien entendu répondre ici] | |
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