Il est grand temps de rallumer les étoiles ... |
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| JAÏZEUSE CRAÏSTE ! [libre, totalement libre, même plus que ç | |
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Invité Invité
| Sujet: JAÏZEUSE CRAÏSTE ! [libre, totalement libre, même plus que ça.] Ven 28 Mar - 1:50 | |
| L’argent était un élément uniquement volatile. Son poids pouvait tomber sans préavis de 90 dollars à une journée à 0.67 euros le lendemain. Il existait en différentes tailles et coloris un peu partout dans le monde. L'argent est un truc super cool, plus on en a et plus c'est cool. Sert à donner à des gens pour qu'ils nous donnent des trucs cools ou fassent des trucs cool pour nous en échange. Cet argent permettra à ces gens d'obtenir des trucs cool en de le donnant à d'autres personnes, qui pourront à leur tour le donner à d'autres, et ainsi ad vitam æternam, créant ainsi une grande chaîne. L’argent participait grandement au bonheur dans la vie, surtout pour l’espèce féminine qui cherchait les mâles en possédant le plus possible. Extensions : fric, oseille, blé, flouze, caillasse, bénéf, pépette, économies, sous, cash, tunes… La carte bancaire était l’ultime évolution de l’argent : les banquiers tiraient parti de la paresse légendaire des informaticiens pour réduire l’argent à une poignée d’électrons en vadrouille sur le web.
La carte s'introduit dans la faille sans promesse de retour sous le regard attentif. Nova appuyait méthodiquement sur les boutons de la machine qui était censé lui donner le pouvoir. Après quelques minutes interminables, elle finit par lui expulser des petits billets verts avec un dessin dessus qu'on appelait communément argent. 300 francs, c'était suffisant, non ? Une fois l'opération finie, la demoiselle enfouit les papiers dans l'une des poches de son jean. Ca faisait une grosse liasse quand même. La vérité était que les distributeurs étaient perfides et dénués de logique. En effet, si quelqu'un demandait 100 francs, la machine oubliait tout l'esprit confort et déboulait avec 20 billets de 5. Mais ça restait une magnifique invention, plus besoin de faire connaissance du banquier suicidaire qui ne savait même plus ce qu'était les revenus après impôts.
Complètement mouillée et pleine aux as, Nova regardait les gens défiler devant ses yeux. Il ne devait pas être plus de 18 heures et la pluie venait tout juste de s’arrêter. Les gouttes d’eau restantes glissaient le long de son visage avant de couler sous ses vêtements aussi furtivement que des caresses. De temps en temps, il lui arrivait de relever la tête vers le ciel et alors, des doigts invisibles semblaient lui effleurer les joues. Pourquoi attendre aussi bêtement devant une foule de gens hystériques et pressés ? La vérité était qu’elle avait la trouille à en chialer de cette chose, cette masse humaine. Une fois que t’y es rentré, tu ne peux plus en sortir. T’es obligé de suivre le courant que te donne le mouvement principal. Et bloup, on peut se retrouver à l’autre bout de la ville sans s’en rendre compte. Ca allait dans tous les sens, ça chavirait parfois même, et gare à ceux qui se croyaient plus malins que le père Noël et qui s’imaginaient pouvoir être une vague à contre-courant. Expulsés. Pire, achevés, effacés. Bref, THE HORROR. Ces machins là, si tu ne faisais pas attention, tu pouvais faire 4 fois le tour de la ville sans t’en rendre compte. Pire que les femmes à l’ère des soldes.
Elle ne devait pas avoir l’air conne comme ça. Dans cette jungle en mouvement perpétuel, elle était là, pauvre créature vivant dans un monde où le temps n’avait aucune importance. Croisant les bras sur sa poitrine, la mamzelle laissa un frisson parcourir le long de son dos. Bordel, elle n’avait pas prévu que ça caillerait comme ça dehors, la dame de la météo non plus d’ailleurs et elle, elle l’avait cru aveuglement. La jeune femme se retrouvait donc avec un mince pull noir à col roulé pas plus épais qu’une écorce de lychees. Trop occupée par son état physique, elle ne remarqua même pas ses jambes qui, en enfants désobéissants, prirent l’initiative de marcher le long de l’océan humain, restant néanmoins loin à une distance de sécurité. On ne savait jamais, quelqu’un pouvait très bien l’accrocher avec un parapluie de grand-mère et l’entraîner dans un monde inconnu et probablement très palpitant, mais elle n’était pas spécialement tentée par les surprises. La richesse commençait à lui faire une large marque sur le cul. Mais il fallait souffrir en silence, elle n’allait tout de même pas ranger la thune dans son soutient gorge. Il n’y avait déjà pas beaucoup de place.
Ca faisait un bail qu’elle n’avait rien écrit. Cette ville ne l’inspirait plus. Elle ne matait même plus les nouvelles à la télé tant tout était répétitif. Lente et passive, son esprit créatif attendait quelque chose de nouveau à chaque coin de rue, une muse assez sympathique pour l’effleurer avec son petit doigt, mais rien. Nada, que dalle. Par contre, la routine était en train de la prendre joyeusement par derrière. Il n’y avait rien de pire que ça. La monotonie. Montant sur le trottoir illuminé par mille feux et lampes des vitrines, elle soupira avant d’y jeter un coup d’œil. C’était une femme quoi. Ouah, caramba ! Les prix grimpaient à une vitesse folle, surtout pour les bijoux. Tout à coup, la liasse d’argent compressée contre son derrière eut un effet des plus réconfortant. Que c’était bon de savoir qu’économiser était un mot barré de son lexique depuis longtemps. Un salaire à six chiffres, ça devait bien servir à quelque chose, même si ce n'était que pour l’autosatisfaction.
[ Ne vous battez pas pour poster avec moi hein ] |
| | | Marquis de Carabas Qui de Sato ou de l'oeuf était là le premier ?
Nombre de messages : 1112 Age : 55 Race : Humain Parti : Neutre Emploi : Mercenaire [Ex Nihilo Nihil] Date d'inscription : 04/02/2008
| Sujet: Re: JAÏZEUSE CRAÏSTE ! [libre, totalement libre, même plus que ç Jeu 3 Avr - 0:06 | |
| Doucement, le parquet frémit. La silhouette lui faisant face réprima un bâillement. Le dernier qu’il allait réprimer. Le patron jeta un regard méfiant, comme s’il était épié, ajusta un peu mieux sa cravate contre son col fermé à la romaine et s’avança jusqu’à un petit coffre qui siégeait dans un coin de la pièce. L’obscurité ambiante augmentait encore la tension qui régnait. Le magasin marchait bien depuis quelques années maintenant. Et dire que ça allait bien était même un euphémisme vu le succès ! Une goutte perla le long du front du directeur. Une goutte froide, acide, seule. Scintillante au beau milieu d’une nuit de calme. La peur était là ; la goutte en témoignait. Le grincement de la porte vint troubler le calme trompeur de l’instant. Le mécanisme rouillé joua sur lui-même, dévoilant aux yeux du directeur, le trésor. L’instant de grâce où tout était oublié. Les gongs ouverts, l’homme avança doucement sa main vers l’objet du désir. Fin, le papier tremblait. Le souffle du vent le transformait en animal tremblant, sans défense ; qui mourut quand les doigts le saisirent. Soulevé en l’air, sortit hors de sa cage en fer, la paperasse entra dans la grande pièce sombre. Pour faire face à un homme en manteau noir. Long. Terrifiant. Bonjour Monsieur la Mort. C’est idiot de faire parler un morceau de papier.
La porte du coffre était restée béante. Ouverte au monde comme l’étaient les cuisses d’une putain. Dégueulasses. Obsédantes. Désirables. Détestables. Et juste devant, la pudeur, la bienséance, Monsieur le Directeur. Quand il tendit la feuille violée, c’était sa main à lui qui tremblait. En même temps que son teint pâlissait de minute en minute. « Quelle diligence ! A en faire pâlir un cadavre… » Le Marquis de Carabas sortit de l’ombre qui lui servait d’impératif narratif. Dans une scène aussi pesante, l’identité du ‘méchant’ devait être tenue secrète jusqu’au moment fatidique ! Et l’instant était là. Levant une main gantée, il attrapa le manuscrit et y jeta un œil, pour le principe. Revenir ne l’aurait pas dérangé. Mais comme il était là, ça l’aurait ennuyé de perdre du temps bêtement. Laissant sa main fouiller dans son manteau après avoir déposé le papier dans sa poche intérieure, les yeux inquisiteurs demandaient à son interlocuteur une réponse. En face, le directeur n’en menait pas large. Une tête de plus, un faciès emplit d’expérience, des yeux durs… Décidément, il n’en menait vraiment pas large. Bien sûr qu’il tremblait… quel homme n’aurait pas peur ? Il y tenait à sa petite vie, à sa petite richesse, à son petit pouvoir, à sa petite famille, à sa petite maîtresse… Alors quand il vit un long calibre se pointer hors de sa gangue, et venir se poser tout doucement contre sa tempe, c’était plus la panique qui perlait alors que sa bouche s’asséchait, son ventre qui se tordait, les frissons qui lui parcourait l’échine, les images qui défilaient devant des yeux dilatés, écarquillés, vides. En fait, c’était ça le pire maintenant qu’il était devant son destin : ce vide. L’impression étrange d’avoir peur, mais de ne pas savoir d’où provenait cette émotion destructrice et débilitante. Enfin, si… peut-être du froid qui se propageait de sa tempe pour s’immiscer dans tout son corps.
*tum*
Le corps s’écroula. Mortellement ennuyant, ridiculement emprunté. Le Marquis bailla. Ces derniers temps, les contrats manquaient de piment. Replaçant son arme dans sa gaine, Carabas fit quelques pas, évitant gracieusement la mare de sang qui commençait à se répandre dans le bureau du directeur. Vermillon, chaud, comme tout homme. Le mérite, le pouvoir, l’argent ne s’y reflétaient pas. Sa chance, c’est qu’on n’y voyait pas non plus sa haine, son idiotie, sa mégalomanie. L’humain renifla de dédain. Le sien, de sang, était pareil. S’approchant du coffre, il y jeta un œil, s’empara des petites coupures qui le regardaient d’un air triste _ parce que des billets peuvent bien avoir l’air triste, surtout lorsqu’ils sont seuls. Avisant la fenêtre, le marquis l’ouvrit et se pencha pour regarder la rue en contrebas. Puis en face, vers le toit d’un immeuble qui semblait parfait pour la suite des évènements. Obstruant à nouveau l’ouverture vers la liberté, le Marquis de Carabas s’empara du corps inerte de Monsieur le Directeur pour le déplacer vers la fenêtre. A bout de bras, il le souleva pour l’asseoir sur son fauteuil. « Ah, mon bon monsieur ! Une petite cigarette ? » demanda-t-il avec une voix presque ingénue. S’emparant du paquet qui trônait sur le bureau, il en plaça une dans le bec du macchabée et l’alluma. « C’est mauvais pour la santé, vous savez ? » Dos à la fenêtre, la tempe trouée vers la fenêtre. Parfait ! Le corps partirait dans… ce… sens. Il avait poussé le corps en même temps qu’en y pensant. D’un coup sec et violent. Le plan se construisait. Un assassinat fait à l’envers… amusant. Laissant la cigarette se consumer par terre, le Marquis enjamba le cadavre, s’empara de sa mallette et sortit tranquillement de la pièce.
Le vent lui fouettait le visage. Sur le toit de l’immeuble, en face de lui se dressait le gigantesque magasin qui abritait un macchabée. Et plus précisément la pièce qui l’avait accueilli quelques minutes plus tôt. Rapidement, le marquis arma le long fusil armé d’un silencieux et le pointa vers la vitre ciblée. Un claquement doux. Un mort. La vie s’échappait bizarrement ces derniers temps. Il fallait bien neuf mois pour mettre au monde, donner vie. Le marquis, il lui fallait trois secondes pour prendre une vie. Mais, comme il se plaisait à le penser, pour produire, il fallait détruire. Et cette mort venait aider son client, lui permettant de produire autre chose. Et sans destruction, il ne pouvait y avoir de création, la vie en découlait. Refermant sa mallette, Carabas épousseta un petit peu son manteau et s’engagea vers la sortie. Faisant sauter distraitement la douille qui avait servi pour tuer réellement le directeur, l’homme se faufila vers le magasin où régnait une intense activité.
La vitre s’effondra. Un fracas immense qui alerta la secrétaire dans la pièce d’à côté. Un cri fusa, presque aussi stressante qu’une sirène d’alarme. Le patron était mort. On avait tué le patron. M. Carabas venait de sortir de rendez-vous et l’Ours devait commencer son petit somme. La secrétaire ne put s’empêcher de rêver un peu de l’imposant charme du ténébreux romantique qui l’avait gentiment remercié de sa gentillesse. Mais ce n’était pas le moment. Il fallait crier encore un peu : il était encore plus moche mort ce patron…
Le mouvement de foule avait commencé. Le Marquis s’était retrouvé sur un trottoir, en face d’une vitrine avec quelques bijoux aux prix explosifs. Tout comme la tension qui régnait dans le quartier. Le corps avait du être découvert. Avisant une jeune femme qui léchait pratiquement la vitrine devant laquelle il se tenait, et amusé par ses yeux pleins d’envie, le Marquis de Carabas passa juste devant elle : « Ils brillent comme nos âmes. Ils se ternissent aussi bien vite. Mais avant tout, il est tellement facile de les acheter ! » Plongeant ses yeux dans ceux de son interlocutrice, il lui lança un sourire convenu et s’effaça. « Bonne journée, mademoiselle ! » S’éloignant doucement du magasin mallette à la main, le marquis laissait derrière lui un bazar monstre, un macchabée, et un magasin à la merci des requins : le crime parfait ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: JAÏZEUSE CRAÏSTE ! [libre, totalement libre, même plus que ç Jeu 3 Avr - 19:44 | |
| Dire qu’elle frôla la crise cardiaque quand quelque chose d’encore non identifié passa devant elle pour lui cache son soleil aurait été exagéré, mais néanmoins, on en était pas très loin. Heureusement pour sa dignité, elle était bien trop ailleurs pour sursauter autrement qu’intérieurement, aussi, elle ne sembla même pas réagir plus que ça à l’intervention physique de cet homme dont les vêtements semblaient crier « on est plus noirs que le sol o_Ô ». Se redressant lentement, elle haussa un sourcille quelque peu circonspect avant de détourner lentement son regard vers la chose qui avait osé lui voler un profond soupir de surprise. Ils avaient ouvert un fight club dans les environs ou quoi ? Ou alors il était tombé nez à nez avec une meute de chats enragés qui s'étaient jetés sur sa pauvre personne -faible et sans défenses- sans sommation. C'est fourbe un chat.
Penchant légèrement la tête sur le côté, elle écarquilla ses yeux d’olive un peu plus que prévu en plongeant les mains dans ses poches pour éviter une cryogénisation par inadvertance. Son regard semblait chantonner « toi mon coco, t’es sacrément culotté dans ton genre » en passant par toutes les octaves et les airs populaires. Si Nova avait l’habitude de se faire brancher pas forcément très élégamment, au moins jusque là ses prétendants d'un soir ou d'une heure -le temps, c'est de l'argent- avaient toujours fait montre d'un certain simulacre de courtoisie, en lui offrant des fleurs, en lui chantant des ballades accompagnées a la lyre sous ses fenêtres, et éventuellement, en s'assurant d'une chose des plus cruciale, "à voile ou à vapeur" ? Mais manifestement dans cette ville, le problème de la galanterie dans les règles de l’art ne se posait pas. Merde, ça devrait être interdit de faire peur aux gens comme ça. Nova observa l’homme –jeune ?- de haut en bas, avec tout la condescendance dont elle savait faire preuve -et Dieu seul savait où se posaient ses limites en ce qui concernait l'arrogance et le dédain- et ses lèvres s'étirèrent en un sourire ironique. Il était grand l’animal, tellement que ça en devenait indécent. Mais il y avait quelque chose qui n’allait pas. Mh, voyons, que pouvait-ce bien être ? Ah oui, elle le voyait de dos. Lui tourner le dos c’était ouvrir la cage aux fauves. Quelle ironie, Nova était un fauve. Miaou.
- Hum, des dons de poète avec ça… vous faites aussi grille-pain ?
Généralement, quand quelqu’un s’approchait trop de la mam’zelle, elle faisait un pas en arrière, machinalement. C'était le genre de distance de sécurité qu'on apprenait d'instinct lorsqu'on habitait des grandes villes agitées, ne jamais se laisser approcher au point de ne plus avoir les mains de son vis-à-vis dans son champ de vision. Elle ne craignait pas vraiment un quelconque danger, elle était à Paris, face à un inconnu qui, certes, sortait visiblement d’un d'un combat de coq excités, mais n'était pas du genre à s'en prendre à de jolies petites filles –pas les putes, voyons. C'était simplement devenu un réflexe sans arrière pensée, qui lorsqu'on y pensait, s'avérait aussi être une excellente stratégie anti-mains baladeuses. Indispensable dans cet endroit qui semblait être une reconstitution de Sodome et Gomorrhe mais à l'ère de notre ami Leonid Brejnev. Laissant de côté ses dérives littéraires plus que douteuses, Nova releva les yeux vers le concerné avec un sourire sur le coin des lèvres. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elle le voyait très bien dans le rôle d’un petit bonhomme miniature en justaucorps noir qui venait se poser sur les épaules des gens et leur susurrer des conneries avant de souffler « je suis ta conscience… ! ».
Est-ce qu’elle pouvait classer cet homme dans la catégorie des humains qui avaient loupés un échelle de l’évolution ? Pas qu’il soit resté au stade d’homme de cromagnon, mais quand même, dans une rue sombre, il devait plus faire penser à un dangereux pédophile plutôt qu’à boucle d’or dans un champ. Les mains dans les poches de son pantalon un peu large, elle jeta son regard sur la vitrine d'une boulangerie se voulant française et dont l'enseigne se déclinait dans ... une langue pour le moins inventive. Un sourire s'étira sur ses lèvres palies par le froid mordant de l’après-midi, un peu moqueur, un peu navré, sûrement très agaçant au demeurant pour quelqu'un d'extérieur à la scène. Elle portait un de ses pulls favori, noire, aux manches trop longues, celle qui la rendait oh-so-gay selon Manuel, le type le mieux placé au monde pour faire ce genre de réflexion, soit dit en passant. Ils l'avaient acheté ensemble, elle ce pull, et Mani un froc tellement moulant que c'était à se demander comment il pouvait vraiment rentrer dedans, et pire, en ressortir. Un des grands mystères de l'humanité si vous vouliez son avis. Nova regrettait tout à coup de n'avoir rien prit d'autre à se mettre sur le dos, mais elle faisait front, tel le puissant et courageux guerrier face aux affres de ... non, ça caillait vachement quand même, c'était inadmissible. Enfin…
- Bonjour à vous aussi.
Après la pluie vient le beau temps. Mais rien ne garantie que ça dure. Bref, la politesse était la clef du savoir-vivre. En plus elle risquait d'attraper la mort, ce qui serait des plus cocasses puisque le cimetière de la ville se trouvait à quelques pâtées de gratte-ciel d’ici. Certains emplacements étaient plus grands que d'autres. Un cimetière envahi de français et d’allemands, les japonais préféraient faire cramer leurs morts pour gagner de la place. Et les allemand, en bons chrétiens vainqueur de la guerre, préféraient réquisitionner la dite place pour y enterrer leurs morts patriotiques. Faisait un parfait détour de 45° sur la pointe des pieds avec la souplesse d’une ballerine, la pseudo écrivaine fit face au dos de l’inconnu avec une expression indéchiffrable. C’était déjà plus passionnant que les bijoux de la vitrine. Le dos au moins, il n’avait pas de prix accroché avec une agrafeuse. |
| | | Marquis de Carabas Qui de Sato ou de l'oeuf était là le premier ?
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| Sujet: Re: JAÏZEUSE CRAÏSTE ! [libre, totalement libre, même plus que ç Ven 4 Avr - 19:42 | |
| L’homme de Cro-Magnon n’était pas un gentleman à proprement parler. Mais cela aurait été lui faire un mauvais procès que de dire qu’il était mufle et qu’il empiétait sur les bonnes mœurs. Par hypothèse, l’évolution n’était pas au comble de sa plénitude à ce stade. Cependant, l’on peut retrouver des phases intéressantes à cette période donnée avec les cérémonies d’enterrement, par exemple. Et puis, un animal est rustre, mais il fait bien la différence entre mâle et femelle. L’homme de Cro-Magnon également ! La société actuelle côtoyait bien les Wilds. Les gênes animales devaient bien être moins galant que ceux d’un Cro-Magnon comme Carabas ! Et puis, ce n’est pas comme si la femelle qu’il avait dans le dos l’intéressait outre mesure. Vous savez ? Un peu comme un chat : il joue un moment avec un objet qui l’intrigue… puis le délaisse. A moitié mort, complètement désossé, ou entier… il le laissait tout simplement tombé comme s’il n’existait décidément plus. Dos à la femme qui lui avait offert une réponse cinglante, signe d’un esprit ouvert et éveillé, synonyme de problème quand on a affaire à une femme ! Et ces énergumènes-là, il était difficile d’en faire quelque chose sans être affublé de l’étiquette ‘Macho’ ou sans être baladé par le bout du nez : il est nul besoin de préciser naturellement qu’un sourire goguenard et vainqueur s’affichait dans tous les cas de figure sur le museau de la donzelle. Un mec, elle en faisait ce qu’elle en voulait.
Caramba ! Ce n’était pas dans le genre du bonhomme que de se mordre les doigts pour quelque chose qu’il faisait… mais à tout avouer, aussi mignonne que pouvait être cette femme, aussi intéressante et intelligente qu’elle était sûrement, aussi espiègle et ingénue qu’elle serait avec lui, le Marquis fit tourner sept fois sa langue dans sa bouche pour son approche peut-être trop directe, et peut-être pas assez réfléchie. Mais faisons front, amis ! Et combattons avec les armes de la vieillesse, les assauts incessants des la jeunesse et de la raison. ‘Chouans ! En avant ! Par Saint Denis ! Par Saint Jean ! Cœur battant, en avant ! Chouans !’ On ne peut être plus royaliste que le roi ; plus français que la France ; plus salaud que Carabas… Se retournant tout sourire, malgré la foule ambiante et agitée, le marquis esquissa une petite révérence ironique. « Bonjour à vous aussi, Mademoiselle. Ce n’est pas un lapin blanc que vous avez à suivre, aujourd’hui… mais une sorte de rustre en manteau noir. »
Autour d’eux, l’alerte avait été donnée. Enfin, c’était plutôt la panique qui était le mot d’ordre. Le directeur des Grands Magasins, assassiné par balle dans son bureau. La secrétaire avait sûrement arrêté de crier. A ce moment même, elle devait pleurer à chaudes larmes, zieutant de temps en temps le beau commissaire de police qui avait été affecté à l’histoire. Aussi sexy qu’incompétent, il devait certainement laisser son cerveau dans sa garde-robe en échange de son beau costume… Et son parfum était le dernier à la mode, il fallait forcément qu’un cadavre vienne lui foutre en l’air ses efforts matinaux. Un meurtre donc, d’après ce dernier. Il avait pris un air sérieux, grave ; amoureux d’un impératif narratif de l’extrême… une caricature d’un capitaine mercenaire, sorte de série Z diffusée sur une chaîne obscure et inconnue. Evitant un passant plus que perdu, blême, tremblant comme si la fin du monde avait sonné, le Marquis de Carabas se plaça juste devant la demoiselle qu’il avait accosté et lui présenta son bras : « La petite Alice voudrait faire un voyage dans le pays des merveilles ? Prenez donc le bras du rustre noir… » Condescendant, il lui présenta son bras, comme s’il était désireux de se faire pardonner ses manières quelques peu racoleuses. Mais à bien y regarder, qu’est-ce qu’un vieux de trente-neuf ans comme le marquis pourrait intéresser cette gamine ? Et surtout, pourquoi Carabas aurait eut des vues sur cette fille ?
« Un tireur d’élite devait être posté sur le toit de cet immeuble. C’est un meurtre ! » Il était fier le commissaire d’avoir enfin découvert ça. Il ne restait plus qu’à savoir où était le tireur d’élite… Encore une affaire à classer pour la fin de la semaine… encore du travail ! pensa-t-il en passant un coup de peigne sur ses cheveux en sortant du bureau du macchabée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: JAÏZEUSE CRAÏSTE ! [libre, totalement libre, même plus que ç Sam 5 Avr - 19:28 | |
| Nova avait été assez étonnée de constater que même en France, partie de travailleurs acharnés et de l'extrémisme -quoi, comme ça elle pouvait parler- et bien oui, il y avait de même des journées entièrement dédiées au glandage dans les règles de l'art. Officiellement, c'était plutôt une journée de repos et d'instruction par ses propres moyens ainsi que de révisions et travail des acquis de la semaine, mais bon, comme le disait la phrase nullement célèbre puisque inventée de toutes pièces; "libre est l'homme dans son interprétation de la vérité". Et sa vérité à elle était plutôt du genre contemplative, pour ne pas dire paresseuse. Du moins aujourd'hui. Sa paresse était lève-tôt... ou plutôt pas encore couchée. L'inconnu qui stagnait devant elle faisait-il parti de cette catégorie de gens pour qui la fin de la semaine était sacro-sainte ? Peut-être. En tout cas il ne semblait pas si pressé que les autres. A moins que ce n'était que le temps qui s'acharnait sur son pauvre petit corps en rajoutant quelques kilos de cellulite sur sa peau de pêche par-ci par-là, des rides, une vessie qui ne tient plus le coup, transformant ses muscles en un semblant de morve, rendant son déplacement quelque peu plus difficile. Et chaque jours, il devait espérer que cette vieillesse n'était qu'un mal entendu, un coup fourré du destin, mais que l'existence allait lui présenter des excuses pour cette maladroiture en lui payant une nouvelle vitrine luxueuse, lisse et rose, avec des Mazdas de 100 watts ! Sa façade et sa bandaison de 20 ans quoi.
Tandis que Nova philosophait sur un sujet on ne peut plus sensible, son preux chevalier se réveilla enfin de son sommeil éthylique pour se retourner en lui souriant. Et là, oh comble du conte de fée, il effectua un semblant de révérence avant de faire acte de parole. Voyons voir, comment pouvait-elle prendre cette phrase... Par derrière ou par devant ? Alors qu'elle était en train de confectionner une réponse toute chaude, cuite dans un micro-onde à 900W, l'alerte générale fut donnée. Pas plus perturbée que ça par l'apocalypse qu'allait provoquer une populace épouvantée, sa majesté la reine de la paresse pencha la tête sur le côté en passant consciencieusement au crible le vil maraud qui osait faire des références au conte sacré de Lewis Carroll. Au moins ils étaient d'accords sur un point -un seul, elle n'était pas généreuse à ce point- il avait nullement la carrure d'un lapin blanc, ni même d'un campagnard. Non, un tueur à gages. Rien que ça. Enfin, le concerné se plaça devant la mam'zelle, lui tendant le bras tel un prince charmant transformant la scène qui les entourait en palais royal avec son lot d'or massif. Soulevant un sourcilles circonspect, la princesse en question détourna les yeux ailleurs. Il fallait fuir, vite, mais où ? Le hic, parce qu'il y a toujours un hic, ailleurs était une grande toile hermétique représentant rien avec beaucoup de poils autour. Et juste à côté, un type assis avec un sourire tellement heureux sur ses lèvres qu'il donnait envie de pleurer. En faisant abstraction de ce détail, elle faisait style de regarder ailleurs, comme pour chercher l'inspiration sur d'autres horizons. Mais le bras était toujours là, mirage devant ses yeux d'olives. Déviant son regard du vide, elle revint vers son rustre bien aimée en le dévisageant quelques secondes avant d'enrouler son petit bras tout maigre - en apparences- autour de celui de l'homme. Après tout ce n'était pas comme si elle s'apprêtait à partir avec un parfait inconnu vers un endroit tout aussi mystérieux. Ciel, ce n'était pas une main ça, c'était une lourde patte d'ours ! Et nova se demandait à quel moment précis de l'histoire elle allait devoir, soit plier sous le poids, soit se dégager telle la princesse outragée qu'elle s'efforçait parfois d'incarner comme maintenant. Mais ni l'un ni l'autre.
- On vous a fait une lobotomie ou vous avez juste mangé du laxatif ce matin ?
Esquissant un sourire des plus amical, quoi qu'un peu trop pour être vraiment honnête, elle resserra le bras de l'homme contre son corps, quelque part entre ses côtes et sa poitrine, telle une petite fille naïve et obéissante. Son regard s'emplit d'au moins une centaine de petits carras brillants comme si elle venait tout juste d'avaler une boîte de Valium. Son regard se posa sur le visage de l'inconnu qui se trouvait sous ses yeux... ou plutôt, sur les yeux. Et même si tout cela ne durait que quelques secondes, elle eut le temps pour apprécier le paysage car deux secondes dans le monde réelle valaient deux minutes dans son horloge interne. Et il fallait savoir que deux minutes au lieu de deux secondes ça laissait le temps pour regarder. Avec cette carrure de loup-garou miniature, elle avait presque l'impression qu'il lui faisait des menaces de perversité, tout du moins, pas explicitement. M'enfin, elle même ne devait pas faire très délicate en faisant langue de pute. mais ce n'était que de l'humour feinté. En parlant de voyages :
- Si le voyage n'est pas gratuit, c'est vous qui payez l'aller-retour.
Dit-elle d'une vois mielleuse pleine de sous entendus. Pourquoi ? Mais parce qu'elle adorait les phrases à double sens qui pouvait parfois laisser son interlocuteur quelque peu perplexe et surtout, surtout terriblement gêné.'Pays des merveilles ' était quand même sacrément louche comme terme. A se méfier des vrais motivations du dit rustre. tout le monde ne pouvait pas avoir de bonnes intentions en vers les jolies petites demoiselles. La liasse d'argent serrée contre sa fesse gauche lui émanait une chaleur on ne peut plus agréable. C'était ça la richesse, c'était comme un orgasme, sympa et court. Mais que quand on ne savait pas comment l'entretenir. Accentuant son petit sourire de niaise, elle secoua ses poils blanc pour remettre quelques mèches devant son regard, rendant la chose beaucoup plus mystérieuse qu'il ne le fallait. Son regard toujours ancré sur le visage du domoiseau, elle scannait chacun de ses mouvement, chacun de ses inspiration, aussi profondes qu'elles étaient. S'il y avait bien une chose que Nova détestait, c'était qu'on ne la regarde pas lorsqu'elle avait décidée que ce devait être le cas. Mais il y avait aussi des façons de regarder ailleurs qui lui plaisaient infiniment, des façons qui disaient "je ne te regarde pas avec les yeux, mais tout mon corps est tourné vers toi." Ou un truc du genre. |
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Nombre de messages : 1112 Age : 55 Race : Humain Parti : Neutre Emploi : Mercenaire [Ex Nihilo Nihil] Date d'inscription : 04/02/2008
| Sujet: Re: JAÏZEUSE CRAÏSTE ! [libre, totalement libre, même plus que ç Lun 21 Avr - 16:25 | |
| Au moment même où le vieil homme proposa son bras, une partie de lui-même se mit à crier : Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Pour ainsi dire, le pauvre Carabas aurait fait une erreur en laissant sa bonne humeur prendre le dessus. Mais à tout âge, aussi croupissant que l’homme puisse être, laissons ce brin d’enfantillage, cette graine de folie. Cela compensera toute autre horreur organisée et préméditée par ladite personne. Cela dit, il était nettement démontré qu’avec l’âge, la lobotomie grandissait… Enfin, la prise de laxatif était de plus en plus nécessaire, et conseillée par tout bon médecin qui voulait mettre un terme à des années de calvaire et de dictature de la vieillesse. C’est vrai, quoi ?! Les rides, l’arthrite, les vergetures, les organes qui lâchent les uns après les autres… Tout bon médecin était convaincu qu’un vieux faisait marcher son commerce. Il l’aimait ce vieux. Mais tout bon médecin était convaincu que quitte à aller de plus en plus mal, autant les abattre maintenant : abréger sa fin lente, douloureuse et déshonorante ; alléger ses heures de travail, il pourrait enfin aller faire un golf avec la secrétaire de son collègue ; ne pas être obligé de tâter de la graisse pendante, de sentir des odeurs de rance, de voir la décadence. Comme tout bon médecin est avant tout un bon homme, cette décadence lui fait peur. Prétentieux qui prouverait le contraire ! Parce qu’il s’imaginait déjà incapable, incontinent, insipide, inutile… et qu’il ne pourrait plus bander. Alors, comme tout bon homme, il décide qu’il se tuera avant qu’une horreur pareil ne lui arrive. Et en attendant, quitte à avoir un peu moins de patients, un peu moins d’argent, il acterait pour le bien de la société, de la patrie ! Du monde !
Au-delà de toutes réflexions douteuses quand à l’utilité de la vieillesse du monde, Carabas était bien convaincu qu’il ne serait jamais vraiment vieux. Et que la Chance, cette foutue catin, se sera occupée de lui bien avant que la débilité ne jette sa cape d’ombre sur son corps. Et ce qui lui donnait raison, c’était bien ce charmant sourire de la pauvre Alice qui semblait pourvu d’un caractère bien trempé et d’une langue bien pendue. La seule chose qu’on pouvait dire, c’était qu’elle n’avait pas peur ni de l’horloge qui tournait, ni du lapin qui courrait, ni de la Reine qui hurlait, ni du chat qui épiait. Et la petite voix inaudible qui continuait : Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Emmerdeuse ! Elle lui faisait penser à quelqu’un… C’était dingue ! Chassant l’idée hors de son esprit, il continua son bonhomme de chemin, le bras de la gamine accroché au sien, sans faire attention aux remarques amusantes et acerbes. Après tout, elle s’était perdu en acceptant, et puis, il y avait déjà sa petite voix qui criait déjà : Emmerdeuse ! Emmerde… Oh ! ça va, là ! Charmeuse ! Charmeuse ! Charmeuse ! Charmeuse ! Comment ne pas remarquer les yeux qui vous fixe ? Cette étrange et perturbante impression d’être regardé, étudié… scruté comme si on voulait tout savoir de vous. Et je ne parle pas des « nymphomanes amateurs de fruit de mer devant la carotte d’un homme grenouille… » [dixit]. Fixé ! Voilà ce qu’il était. Ce n’était pas trop pour le déranger ; il se connaissait un charme fou, malgré ses presque quarante années passées, et même pour des jeunettes comme la donzelle qui parlait de lobotomie et de laxatif en guise de remerciements. Mais au delà d’un narcissisme doublé d’une bonne dose d’égo, Carabas était en train de s’imaginer en insecte, mort et épinglé sur le fond d’une boite en carton, recouvert par un film plastique pour ne rien abimer. C’était tout à fait l’image qu’il avait dans la tête… Sa tête vissé sur un corps de cafard… de blatte… ou avec un peu plus de chance, de papillon. Empalé, sous le regard scrutateur d’une jeune gamine toute contente du génocide qu’elle tenait dans ses mains. Et c’est vrai que ce n’était pas tous les jours qu’il lui était donné de s’imaginer en insecte… le marquis se promis de repenser à ça s’il retournait voir un psychologue un jour.
« - Si le voyage n'est pas gratuit, c'est vous qui payez l'aller-retour. »
Oui, un voyage aux Pays des Merveilles… La petite Alice n’allait pas être déçue… Enfin, sauf si elle était en manque sexuellement. Parce que le voyage en question, il n’allait pas être au septième ciel… Une idée germait au fur et à mesure dans l’esprit (qui a dit tordu !) du Carabas. Où : « Comment prétendre à l’orgie élogieuse d’un Paris dépravé », un bouquin qu’il lui faudrait écrire un jour. Avec un nom pareil, ça ne pourrait que se vendre ! Truculence et burlesque seraient même au rendez-vous pour ce Gargantua contemporain ! Sans jeter un seul œil à la donzelle qu’il avait récupéré, le Marquis de Carabas se fendit d’un sourire amusé. « Bien sûr mon enfant… la voix était mesquine et suave. « J’espère que vous aimez les voyages… exotique et… inhabituel, également. Parce que je vais vous faire découvrir l’impensable, vous faire penser l’incommensurable, vous faire mesurer l’incroyable, vous faire croire au mystère ! » Il avait accéléré sa marche, le laxatif ne devait plus faire d’effet… tout du moins, la gamine devrait penser que sa pointe d’humour l’avait piqué au vif. Mais il accéléra tout de même, laissant les idées se propager, et sans regarder la jeune femme. L’idée était là… Le Marché aussi. Il avait eu le lieu de rendez-vous cette nuit. Et que pourrait-être le pays des merveilles si ce n’est le Marché ?
« Mais je ne me suis pas présenté ! Marquis de Carabas, pour vous servir ! » | |
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